- JackDuckMembre Émérite
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Re: République des Royaumes de Vasel, Sam 2 Fév 2019 - 16:44
Sacré pavé, heureusement agrémenté d'illustrations et cartes bienvenues !
- AskamihResponsable du Wiki GC
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Re: République des Royaumes de Vasel, Sam 2 Fév 2019 - 17:36
Le meilleur personnage reste Baptiste de Juliers
D'ailleurs ne vous inquiétez pas, j'ai commencé Saint-Juliers, je ferais bientôt le sujet afin de vous la présenter ^^
D'ailleurs ne vous inquiétez pas, j'ai commencé Saint-Juliers, je ferais bientôt le sujet afin de vous la présenter ^^
Unsere Nation wird strahlen
Re: République des Royaumes de Vasel, Mar 5 Fév 2019 - 9:35
Saynwen a écrit:C'est inspiré de la prise d'otages d'Ouvéa, non ?
Yep en effet
Maori a écrit:C'est réalisé par une personne ou vous vous êtes concertés tous ensemble? J'imagine que ça ne doit pas être simple de tout coordonner.
C’était mon ptit plaisir solitaire pendant ces semaines de janvier où certaines personnes ont glissés des noms ou des propositions
Gandalf a écrit:Tu aurais du faire une carrière militaire
Coucou le papa mili
Merci à vous pour vos retours et on se retrouve prochainement pour le siège de Maris Cantii
Re: République des Royaumes de Vasel, Mar 26 Fév 2019 - 13:34
Retour sur la Révolution vaseloise (Deuxième Partie)
La défense de Maris Cantii dispose de près de 200 000 hommes immédiatement disponibles, mais de valeurs combatives très différentes. On y retrouve quelques 100 000 soldats mais également des marins, des guets royaux, des gendarmes et des contre-révolutionnaires issue du peuple.
Les premières unités révolutionnaires font irruption dans le village d'Houtwerp (aujourd'hui rattaché à la commune de Lannoy-en-Carembault, situé au nord de Maris Cantii) le 17 septembre 1807, les régiments de cavalerie loyalistes commandés par les généraux Didier Chaucer et Lilian Blaise ont ordre de les harceler. L'armée révolutionnaire s'organise en 14 corps d'armées ayant pour objectif d'encercler la capitale et dont le plus gros des troupes doivent se positionner sur la rive droite du Leu.
Les idées indépendantistes mélantoises du Duc de Juliers et d'une partie des troupes mélantoises se faisant de plus en plus insistantes, la Convention Populaire le relègue, avec ses hommes, à un simple rôle d'élément du blocus de la ville lors de l'élaboration des plans du siège. Les généraux de la Convention craignant une instrumentalisation politique d'une entrée dans la capitale des troupes mélantoises durant les combats.
Le 18 septembre, les VIIe et VIIIe corps prennent positions dans l'arrondissement de Mastaing alors que le Xe corps est aperçu à proximité de Toufflers. Le IXe corps rejoint, dès le lendemain ,l'avant-garde présente au village d'Houtwerp avec l'ensemble de l’État-major révolutionnaire établissant le grand quartier général de la Convention Populaire.
Peinture du siège de Maris Cantii de 1808.
Durant la journée du 20 septembre, le XIIIe corps révolutionnaire du Duc de Juliers composé exclusivement de mélantois traverse le Leu à hauteur de Galnard-sur-Leu, faisant maintenant partie de la commune de Toufflers, subissant de lourdes pertes lors de la prise du village. Pendant ce temps, l'encerclement de la capitale prend forme sur la rive droite avec la progression des six premiers corps d'armées jusqu'à la Maye, lourdement défendue.
Dans la nuit du 21 septembre, vers 2 heures du matin, le 146e régiment d'infanterie , positionné en avant du fort de Piquet-en-Maye, est subitement attaquée par une reconnaissance d'une centaine de fantassins révolutionnaires appuyés par un peloton de dragons. Après une faible résistance, les loyalistes se replient, laissant 12 morts et 34 prisonniers entre les mains de l'ennemi, qui n'ose toutefois pousser plus loin son avancée. À 5 heures du matin, le général Mace engage ses divisions loyalistes sur trois colonnes, protégées par un épais brouillard. À 7 heures, 72 canons du général Mace ouvrent une vive canonnade vers les bois. Surpris, les révolutionnaires commencent à céder du terrain et se retranchent dans les bois de Gondecourt. À 7h30 l'artillerie ennemie apparait à la lisière du bois et réplique. Les loyalistes s'apprêtaient à lancer un assaut décisif, lorsqu'ils reçurent l'ordre de se replier à cause de l’effondrement de l'aile droite se repliant sur la rive opposée de la Maye. À 9 heures, l'ensemble de la première ligne loyaliste s'est repliée derrière la Maye. Les tentatives de traversés des troupes révolutionnaires se heurtent aux lignes de défense établies le long de la rivière. Malgré la violence des combats de la journée, les pertes ne furent pas trop élevées de part et autres.
Grâce à la percé sanglante du XIIIe corps de Baptiste de Juliers, le XIe corps prend position dans Camphin-sur-Leu, bouclant encerclement nord de la capitale le 22 septembre.
Les troupes du Duc de Juliers appuyés par le XIVe corps s'engage dans le Pévèle dès le 23 septembre afin d'atteindre Ecquemicourt. La colonne se heurte à la ligne de défense Est de Maris Cantii, dont les fortifications, conçu dans l'éventualité d'une guerre avec le Royaume de Branaut, sont les plus modernes et armées du dispositif défensif de la capitale. Les XIIIe et XIVe corps ne feront jamais tombé la ligne Est, empêchant un encerclement total de Maris Cantii.
Après une semaine d'assauts infructueux, le 26 septembre, le fort des Bergères, le long de la Maye à l'ouest d'Ivergny, tombe aux mains des révolutionnaires, permettant aux Ier et IIe corps de franchir la Maye. Alors que le IIIe corps est stoppé à l'entrer d'Ivergny, le Ier corps atteint l'océan Atlantide le 7 octobre, après avoir assiégé Hestrusart, terminant l'encerclement ouest de la capitale.
La bataille du fort d'Épinoy (Livry-sur-Leu) est engagé par trois corps d'armées le 9 octobre afin de percer la ligne de défense Nord de la capitale. Alors que le Xe et XIe corps assiègent le fort d'Avron, également situé sur le territoire actuel de Livry-sur-Leu. Les positions sont prises, respectivement le 14 octobre et le 17 octobre, faisant s'engouffré les cinq corps d'armées révolutionnaires vers le fort de la Martelotte (Quesnoy-sur-Leu).
Le front Ouest bascule quand à lui le 15 octobre lors de la prise du fort d'Ivergny-Sud, dégageant le chemin de toute fortifications jusqu'au Bizet pour les Ier et IIe corps.
Tandis que les forces révolutionnaires combattant à l'Est sont décimés lors des assauts contres les fortifications de Pévèle et des Weppes, le XIIIe corps, comprenant les troupes mélantoises de Baptiste de Juliers, est particulièrement touché.
Le 18 octobre, le fort de Bizet, essentiellement armées de mortiers, tire de nombreux obus sur les positions de l'avant-garde révolutionnaires du Ier corps, faisant fuir l'ennemi. Une reconnaissance est effectué par des régiments loyalistes en avant du fort, avançant jusqu'à Attiches sans rencontrer la moindre résistance. Les combats s'engage dans la nuit avec le IIe corps à proximité du village de Lonny (Attiches), le corps révolutionnaire est forcé de se replier dans la matinée vers Ivergny, coupant le Ier corps du reste du dispositif offensif.
Le fort de la Martelotte (Quesnoy-sur-Leu), dernier fortin de la ligne de défense nord extérieur, tombe le 20 octobre, libérant ainsi un couloir de plusieurs kilomètres de large où s'enfonce cinq corps d'armées en direction des remparts de Maris Cantii. Les forts de Wannehain sont abandonnés afin d'éviter toute captures des milliers d'hommes expérimentés qui sont réaffectés sur les remparts nord de la capitale. La manœuvre permet aux Ve et VIe corps, jusqu'ici bloqués devant ces forts, de progresser sur les flancs de la colonne d'assaut principale.
Les batteries de la citadelle des Confluences (à proximité de Ploegsteert-lez-Maris) et de plusieurs bastions nord entrent en action durant l'après-midi du 23 octobre. Durant la journée, des bataillons loyalistes repoussent les Ier, IIe corps et IIIe corps sur la rive nord de la Maye, reprenant, de fait, le fort des Bergères et les forts d'Ivergny. La contre-attaque loyaliste force l'État-Major de la Convention Populaire à amplifier les assauts sur la citadelle des Confluences, protégeant les portes et bastions nord de Maris Cantii.
Les troupes révolutionnaires le long de la Maye passent alors du statut d'assaillant à celui de défenseurs afin de protéger le flanc droit des troupes assaillant la citadelle. L'ensemble de l'artillerie est réuni le 24 octobre à portée de la citadelle et commence les bombardements en début de soirée. Un incendie dans un bâtiment du fort se propage au petit matin à l'un des dépôts de poudre, éventrant la citadelle suite à l'explosion entendue jusqu'à Froyennes.
Malgré l'éventrement important de l'ouvrage défensif, il faut attendre le 29 octobre pour voir les premières unités révolutionnaires y pénétrés. La première porte (Porte de Leuze) tombe le 12 novembre, permettant au VIIIe corps d'entrer dans les faubourgs nord de la capitale vaseloise. Une seconde porte est prise le 28 novembre par le Xe corps.
La bataille de Maris Cantii est la première réelle bataille entre deux armées réglementaires en milieu urbain sur le territoire vaselois et menée par des forces vaseloises. Elle marquera à jamais les techniques de combats dont les enseignements font encore foi de nos jours.
Peinture du siège du Palais Cantiaci.
Les forces révolutionnaires atteignent le Merani, à hauteur du pont Catuvellauni, le 17 février. Le général Maxime Lehmann repousse les assauts révolutionnaire jusqu'au 19 avril 1808, où la ligne de défense du Merani cède, ouvrant la route du Palais royal situé à quelques pâtés de maisons seulement. Le palais se retrouve encerclé dès le 20 avril, piégeant le Roi Georges II et les membres de la famille royale n'ayant pas fuit la capitale avant le début du siège.
Des négociations sont entreprises durant la nuit entre loyalistes et révolutionnaires, aboutissant à un cessez le feu puis une reddition du pouvoir royal le 21 avril à 16 heures. Le siège de Maris Cantii prend officiellement fin à 17h00 lorsque les généraux loyalistes remettent leurs armes et les drapeaux de leurs régiments au conseil provisoire de la Convention Populaire dans la cours du Palais Cantiaci. Au terme de 217 jours de siège, on dénombre plus de 24 000 morts ou blessés loyalistes et 12 000 morts ou blessés du coté révolutionnaires, les combats font également perdre la vie à 4 700 civils.
Les prémices de la constitution vaseloise apparaissent lors de la proclamation de la Convention Populaire le 18 avril 1802 à Saint-Martin en Leu. Le conseil provisoire élabore, sous l'égide de Simon Royer, durant les années de guérilla les premières versions des futurs Édits royaux. Cependant, c'est durant le siège de Maris Cantii que le texte est rédiger.
Les édits royaux sont soumis au Roi Georges II dans la soirée du 22 avril 1808 suite à sa reddition lors du siège de Maris Cantii. Il ne les signera que le lendemain matin, après avoir négocié son immunité et celle des troupes ayant combattu durant la révolution. Les édits entrent en vigueur dès le 23 avril à midi.
exemplaire original des édits royaux de 1808
Un premier gouvernement provisoire est établi à 14 heures, ayant pour ministre des Affaires Générales Simon Royer. Jean Ienbrana est nommé gouverneur militaire de Maris Cantii alors qu'Aurélien Maroyama prend la tête de l'armée en fin d'après-midi. Les premières élections exécutives et législatives sont programmées pour le début de l'année 1809.
À 20 heures, les Royaumes de Cantii laissent officiellement place à la République des royaumes de Vasel.
La Marche des Cantii, composé par Simon Royer en 1803, est adopté en tant qu'hymne national dans la soirée, en même temps qu'avec l'adoption du nouveau drapeau vaselois et la devise Virtus unita fortior, définies dans l'article 193 des édits royaux.
Le nouveau régime est accueilli favorablement dans la majorité du pays, à l’exception du Grand-Duché de Treveri, conservateur et fortement attaché à l'absolutisme, les nobles et la population treveroise prennent les rênes de la contre-révolution dès le 26 avril 1808, en déclarant illégitime le nouveau pouvoir; la toute jeune monarchie constitutionnelle n'aura connu que quatre jours de paix.
Suite à la sécession du Grand-Duché de Treveri, Baptiste de Juliers, se sentant trahi durant La Marche du Sud puis avec l'instauration du nouveau régime et la non-indépendance promise du mélantois, décide de ne plus impliqué ses troupes et retourne dans son duché.
Le 1er Mai 1808, le Gouvernement déclare la Nation et la Liberté en danger ordonnant la levée d'une armée de la Liberté. On compte au 5 Mai près de 200 000 volontaires provenant essentiellement des campagnes côtières. Quelques 50 000 militaires complètent ses rangs sous le commandement d'Aurélien Maroyama, alors promu Maréchal de la République, tout comme ses compères Jean Ienbrana et Simon Royer.
- MaoriMembre Émérite
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Re: République des Royaumes de Vasel, Mar 26 Fév 2019 - 23:09
Incroyable le taff que tu as fait , chapeau bas pour la carte du siège et pour toutes les informations disponibles sur le wiki, bravo !
- mickael85190Journaliste du Dimanche
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Re: République des Royaumes de Vasel, Mer 27 Fév 2019 - 0:49
Toujours aussi bien fichu comme à ton habitude, surtout la carte que j'aime beaucoup!
- SebtalusMembre Chevronné
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Re: République des Royaumes de Vasel, Mer 27 Fév 2019 - 11:27
Super!!! c'est très bien écrit et plaisant à lire. Vivement la suite et pourquoi pas une série télévisée!!!
Re: République des Royaumes de Vasel, Sam 2 Mar 2019 - 23:10
La carte du siège est vraiment réussie, quel talent! Et bien entendu, l'histoire est toujours très intéressante à lire, j'adore les histoires de guerre et ne m'en lasse pas. Aura t-on une suite?
Re: République des Royaumes de Vasel, Lun 8 Avr 2019 - 12:17
Une révolution en sursis
Les premiers combats tournent facilement à l'avantage des forces treveroises, démoralisant l'inexpérimentée armée de la Liberté. Des unités treveroises en profitent pour s'aventurer dans le Duché d'Évre et le Duché de Thil dès la fin du mois de mai. Beauraing, ville militaire la plus importante après Maris Cantii, tombe aux mains des treverois le 23 juin, suivi de Lairon deux jours plus tard; Brissac est quand à elle déclaré ville ouverte le 3 juillet.Sans parvenir à stopper l'avancé treveroise, l'armée de la Liberté réussit tout de même à ralentir fortement leur progression, permettant l'arrivée de 20 000 soldats d'infanterie aux environs d'Erquinghem durant le courant du mois de septembre.
Le 8 octobre 1808, le Royaume de Branaut, frère ennemi du Vasel, rejoint la guerre civile au coté du Grand-Duché de Treveri afin d'étendre ses possessions territoriales vers l'ouest. Baptiste de Juliers en profite pour rejoindre la coalition en échange de l'indépendance du mélantois. Georges II négocie également en secret le retour de la monarchie absolue avec le Royaume de Branaut en échange de possessions territoriales.
L’instrumentalisation du patriotisme
La bataille de Maninghem, se déroulant le 12 octobre, est la première bataille en ligne depuis la formation de la coalition contre-révolutionnaire. Opposant plus de 90 000 vaselois à presque 70 000 treverois, la bataille est marquée surtout par une intense canonnade au cours de laquelle l' artillerie vaseloise montre sa supériorité. Les deux armées ont assisté à la bataille sans vraiment y prendre part. La retraite des treverois étonne bien des observateurs encore de nos jours, on envisage ainsi une négociation entre le Maréchal de la Republique Maroyama et Dassler (absent au début de l'engagement qui n'aurait été qu'un simulacre), alors que l'armée treveroise est frappé de la dysenterie. La bataille devient une victoire psychologique pour le néo-régime vaselois, marquant sa légitimité et le début de la campagne de Treveri.Peinture de la bataille de Maninghem.
L'armée de la Liberté entame sa contre-attaque en direction de Leiplein, remotivé par la victoire de Maninghem alors que pendant ce temps, à l'est, les premières villes tombent aux mains du Royaume de Branaut. Une seconde levée d'hommes est ordonné par le Gouvernement le 18 octobre afin de défendre l'est de la patrie mais peine à passé les 20 000 hommes. L'État major vaselois décide de sacrifier temporairement les duchés à l'est de la capitale afin d'envoyer toutes les troupes disponibles dans le Treveri, les officiers espèrent un dénouement rapide à l'ouest pour ensuite se consacrer au front est. Seul la capitale Maris Cantii, sous le commandement de son gouverneur le Maréchal de la Republique Jean Ienbrana, conserve ses garnisons.
Une course contre le temps s'engage pour les forces vaseloises qui parviennent aux portes de Leiplein le 17 janvier 1809, la ville finalement tombe le 5 février, affaiblissant fortement la contre-révolution treveroise. Les dernières forces contre-révolutionnaires se regroupent aux environ de Brecht, sur la route de Panon, dans l'attente d'un baroud d'honneur; les premiers combats débutent le 17 février vers 8 heures lors de l'embuscade d'un détachement vaselois. Confronté à plus de 60 000 vaselois, les contres révolutionnaires au nombre de 5 000 sont rapidement massacrés, sonnant la glas des treverois qui se rendent peu avant onze heure. Cette bataille marque la fin de la contre révolution treveroise et de la campagne de Treveri. Il faut cependant attendre le mois d'avril pour que les forces vaseloises prennent le chemin du front est après avoir rétabli l'ordre dans l'ensemble du Grand-Duché de Treveri.
La colonne vaseloise est ralenti par de multiples harcèlements mélantois permettant aux forces branuyères d'atteindre la première ligne de défense de Maris Cantii le 14 juin 1809.
La défense de Maris Cantii
Contrairement au siège de 1808, l'offensive branuyère débute sur la redoutable ligne de défense Est de Maris Cantii où Baptiste de Juliers s'était heurté une année auparavant. L'armée de la Liberté prend position juste à temps sur la rive droite du Leu le 18 juin alors que des éclaireurs branuyers viennent de traverser le fleuve.Des tranchées sont ouvertes à 900 mètres de la ligne de défense. Les premières partaient de Marchiennes et Provoste afin de faire tomber les forts de Vitronnet et Bémomble, avants-postes du dispositif défensif. Les assauts du fort de Vitronnet laissent de nombreuses traces dans les rangs branuyers, contrairement au scénario du fort de Bémomble qui tombe le 8 juillet 1809. Lassé de la lente offensive dans le Pévèle, Baptiste de Juliers, décide d'enfoncer la ligne de défense vaseloise établie sur le Leu en délaissant le flanc droit de l'armée branuyère.
Les mélantois font cédés la défense vaseloise du Leu à hauteur de Tessancourt-su-Leu, s'engouffrant à leur insu dans le piège préparé par le Maréchal Maroyama, les quelques 5 000 mélantois s'enfoncent de plusieurs kilomètres avant de rencontrer trois régiments de dragons à Aubers le 16 juillet, ils sont rejoints par plusieurs régiments de cuirassiers et de hussards dans la soirée orientant les mélantois vers le fort de la Martelotte renforcé pour l'occasion. Des bataillons d'infanterie de ligne coupent toute retraire dès la fin de soirée, Baptiste de Juliers comprend alors le piège se renfermant sur lui. Une tentative de percée est effectué le 17 juillet en début d'après-midi provoquant de lourdes pertes, on compte bientôt un ratio d'un pour dix dans la soirée, forçant le Duc de Juliers à la reddition dans la matinée du 18 juillet.
Peinture du Maréchal Jean Ienbrana durant la défense de Maris Cantii de 1809.
Cette tentative d’héroïsme de la part des forces mélantoises oblige le Royaume de Branaut à reformer un flanc droit à partir de troupes destinées initialement au siège de la ligne de défense, ralentissant fortement cette dernière. Le siège s'enlise et permet à l'État major vaselois d'organiser sereinement une contre-attaque et la futur campagne de Branaut. Le fort de Vitronnet est pris le 5 août au détriment de la vie de 20 000 hommes, face au manque de munition, la colonne branuyère suspend sa progression au terme du siège du fortin.
La colonne ayant pris le fort de Bémomble utilise quand à elle ses dernières munitions le 7 août, un ravitaillement arrive de justesse le 8 août, seulement quelques heures avant des contacts avec les forces vaseloises. Des unités vaseloises de hussards traversent le Leu le 9 août afin d'harceler la ligne de ravitaillement établie deux jours plus tôt, elle est rompu dès le 11 août 1809.
Le 12 août 1809, Baptiste de Juliers accompagné de plusieurs officiers mélantois tente de s'échapper de sa prison marisoise, il est abattu dans sa fuite par des gardes de Cantii. Le Gouvernement ordonne une troisième levée d'hommes le 14 août, ce sont près de 50 000 hommes de 21 à 35 ans qui se portent volontaires afin de repousser les branuyers. La grande contre-attaque vaseloise est lancé le 21 août 1809 par le Maréchal Maroyama, poussant les assaillants, en manque de munitions pour résister aux assauts, à abandonner le siège de la capitale le 28 août 1809.
Au terme de 2 mois et 14 jours d'un siège partiel dont les assaillants ne franchiront jamais le Leu, on dénombre quelques 15 000 morts et blessés du coté vaselois alors que la coalition dénombre quand à elle 39 800 morts ou blessés. L'armée indépendantiste mélantoise décimée a perdu l'ensemble de ses commandants et ne constitue alors plus une menace pour le nouveau pouvoir vaselois; cependant les survivants mélantois et les quelques unités n'ayant pas participer au siège de Maris Cantii contrôle toujours le territoire mélantois.
La reconquête du territoire
La fin du siège de Maris Cantii marque une tournure dans les tactiques militaires de la jeune république, le Gouvernement souhaite éviter au maximum les pertes humaines lors de la reconquête du territoire est du pays. La campagne de Branaut s'engage le 14 septembre 1809 mobilisant 300 000 hommes et femmes, une première dans l'armée vaseloise, ayant pour objectif de repousser l’assaillant au delà de la Scaldis et de reprendre les territoires abandonnés durant la campagne de Treveri.La première ville importante libérée est Merkem, le 21 décembre, au terme d'un siège de plus de 3 mois où les nouvelles doctrines militaires vaseloises ne voient qu'une petite centaine de morts. Le Gouvernement est enthousiasmé du résultat et impose, à travers la voix de Simon Royer et du Gouverneur militaire de Maris Cantii Jean Ienbrana (tout deux issue du génie militaire), la systématisation des sièges sans assauts. C'est ainsi qu'entre 1809 et 1812, aucune bataille de ligne d'importance n'a lieu, on note cependant les sièges d'Eulong, Nieurlet, Rousdamme, Louze-en-Mélantois, Chimay, Vitsal, Saint-Jean, Landbertsrode ou encore Saint-Juliers durant cette période qui dénombre un petit millier d'hommes tombés au combat du coté vaselois. Les forces branuyères perdent quand à elles un nombre important de soldats fait prisonniers durant les sièges successifs. Le siège de Saint-Juliers marque la fin de la dissidence mélantoise. Au 14 novembre 1812, à la veille de la bataille de Quesnoy-sur-Scaldis, la République des Royaumes de Vasel a retrouvé l’entièreté de son territoire post-révolution.
Quesnoy-sur-Scaldis est une importante place forte branuyère situé sur la rive gauche de la Scaldis défendu initialement par près de 50 000 hommes. Le haut commandement branuyer, incapable de repousser les sièges vaselois, prépare une armée de 160 000 hommes, menée par le général Nicolas Cardinal, afin d'engager un combat en ligne favorable a ces derniers.
La cavalerie du général Niveld, gouverneur de la ville, repoussa avec succès les avant-postes vaselois de Quesnoy-sur-Scaldis le 15 novembre, et le gros de l'armée branuyère commença à occuper la ville dans la nuit. L'armée vaseloise marchait sur Quesnoy-sur-Scaldis, mais demeurait dispersée, et ce, en partie à cause de la multitude de routes et de l'étroitesse de ces dernières (de longues colonnes étant des cibles de choix pour la cavalerie de harcèlement branuyère). Sachant que Maroyama était à proximité et avec au moins trois corps, Remaut dépêcha des messagers afin de demander au Maréchal Maroyama de se hâter. Avec au mieux 26 000 hommes, Remaut obligea Cardinal à envoyer de plus en plus de troupes à travers la Scaldis pour le défaire, usant ainsi ses hommes. En étirant au maximum ses lignes pour les faire paraitre plus grandes, il expose tout son front à la fragilité caractéristique de la stratégie de la ligne mince. Il engage dans un premier temps les tirailleurs branuyers dans le bois de Frénin avec ses propres troupes légères. Il est 3 heures du matin en ce 15 novembre.
Les branuyers ne pouvant prendre pied sur les hauteurs défendues par Vermeersch regroupent leurs efforts sur la route de Quesnoy-sur-Scaldis ; Remaut demande alors à Vermeersch de soutenir son flan, qui s'effrite devant l'attaque branuyère. Vermeersch s'empare alors du village de Bullange, sur cette route, en ralliant le flan affaibli. Vermeersch est repoussé par la cavalerie branuyère, puis elle-même est mise en déroute par un mouvement des troupes de Remaut, qui repousse les branuyers jusqu'à Quesnoy-sur-Scaldis.
L'armée branuyère (160 000 hommes) est maintenant entièrement déployée, mais les troupes de Remaut occupent toujours les positions clefs du champ de bataille, et les branuyers ont le dos tourné à la Scaldis, tandis que leurs communications sont compliquées par le ruisseau coupant la plaine en deux. Le front s'étend alors sur cinq kilomètres.
Remaut put contenir Cardinal jusqu'à l'arrivée des renforts vaselois. 140 000 vaselois se massent alors sur la rive droite de la Scaldis. Les deux camps font usage de leur cavalerie afin d'éclairer puis de harceler les positions ennemies. Cardinal était à présent piégé et devait se battre, car ayant jeté tous ses pontons, rendant toute retraite impossible.
Peinture de la bataille de Quesnoy-sur-Scaldis.
En début d'après-midi, les deux armées sont rangées face à face, prêtes à livrer bataille. Acculés au fleuve Scaldis et massés devant Quesnoy-sur-Scaldis, les branuyers forment un demi-cercle dont l'armée vaseloise occupe la circonférence. C'est l'une des manœuvres préférées du Maréchal Maroyama : briser le centre pour battre séparément les deux ailes. La ville prise, les ponts détruits pour couper la retraite de l'ennemi et il n'aura plus qu'à culbuter les branuyers à la rivière.
L'attaque commence plus tard, vers 17 heures. Maroyama designe la ville de Quesnoy-sur-Scaldis, il dit : « Voilà votre but, marchez sans regarder autour de vous, pénétrez dans cette masse épaisse quoi qu'il puisse vous en coûter, entrez dans Quesnoy, prenez les ponts et ne vous inquiétez pas de ce qui pourra se passer à droite, à gauche ou à l'arrière. L'armée et moi sommes là pour y veiller ». Le flan droit prend donc la tête de l'attaque générale, et cible la gauche de l'armée branuyère, entassée dans une étroite bande de terre délimitée par le ruisseau du Moulin et par la Scaldis. L'armée vaseloise pénètre directement dans Quesnoy-sur-Scaldis, tandis que les branuyers sont encerclés par le reste de l'armée.
La fumée, provoquée par des milliers de fusils et de centaines de canons, couvre et masque les masses de l'adversaire, si bien que des divisions oblique trop à droite. Maroyama ordonne à un colonel de l'appuyer à gauche. Mais pendant qu'il lui parle ce dernier se fait enlever par un boulet. Un commandant met aussitôt son chapeau au bout de son épée en criant : « Vive la République! En avant ! » Un second coup arrive et le commandant tombe sur les genoux, les deux jambes coupées. Un capitaine succède et fait exécuter le même mouvement. Soudain, le Maréchal Maroyama arrive en personne et encourage ses hommes à grands coups de « f***** nom de Dieu ». La marche vers la ville reprend, l'ennemi est refoulé malgré l'intervention de la Garde royale branuyère.
Le général Duquesne durant la bataille de Quesnoy-sur-Scaldis.
Le résultat semble incertain, mais la vaillance des dragons du général Duquesne permet à Maroyama de se dégager. De plus, pour appuyer l'action 36 pièces d'artillerie sont mise à contribution. Ils réalise un exploit : tirant 2 800 boulets à 120 mètres des troupes en progression, ignorant leur feu, l'artillerie vaseloise décime à bout portant les carrés branuyers et fait rebrousser chemin à une charge de cavalerie. Cet apport donne la victoire, une victoire éclatante et totale aux vaselois. En effet, Maroyama repart à l'assaut puis s'empare de Quesnoy-sur-Scaldis et détruit les ponts. Le flanc droit branuyers est culbuté dans la rivière par une dernière charge à la baïonnette.
La victoire est totale vers 22 heures 30.
Les pertes vaseloises s'élèvent à 3 290 tués et 18 000 blessés. Les pertes branuyères sont quand à elle énormes : 65 000 blessés, prisonniers ou tués, 160 canons et 140 drapeaux pris. Les vaselois font en tout 20 000 prisonniers, car dans les deux jours suivant la bataille, les soldats branuyers, exténués, se couchaient dans les champs et se laissaient prendre. Quesnoy-sur-Scaldis, dernière importante place forte sur la Scaldis, est la première conquête vaseloise en dehors du territoire national durant la campagne de Branaut, l'armée branuyère, fortement amoindrie, se replie vers Markedal.
Durant leur retraite, les soldats branuyers fragilisent et détruisent les ponts enjambant le Choseau. Le 1er décembre, les ingénieurs vaselois commencèrent la construction d'un ponton et de ponts, cette fois-ci bien plus solides que les précédents. Les ponts (trois principaux et 8 secondaires) furent achevés le 21 décembre. La plaine de Choseau devient une gigantesque base de ravitaillement pour l'armée vaseloise, recelant provisions, munitions et troupes. Au 3 janvier 1813, ce sont près de 120 000 soldats vaselois qui stationnent à proximité de Markedal, l'armée branuyere ne comprend que ses ultimes unités, rassemblant péniblement 90 000 hommes.
Le 3 janvier au petit matin, l'artillerie branuyere pilonne intensément les deux villages dans lesquels l'armée vaseloise se déployait. Certains régiment perdent 50 % de leurs effectifs tout en conservant cohésion et efficacité. À midi, toute la zone voisine des villages est aux mains des vaselois. Plus tard dans l'après-midi, l'armée vaseloise forma un demi-cercle avec Remaut à l'extrême gauche, Maroyama au centre, et Duquesne à l'extrême droite, épaulé par deux brigades de cavalerie couvrant son propre flanc droit.
Aux environs de 18 heures, dans le but de commettre une action décisive lui donnant l'avantage au terme de cette première journée, Maroyama ordonna une attaque sur le centre branuyer. L'attaque fut peu coordonnée et s'avéra être désastreuse. Les contre-attaques branuyeres permirent alors de récupérer tout le terrain concédé à Maroyama pendant son offensive. Les combats de rue de Markedal furent un avant-goût de la bataille du lendemain, et se sont caractérisés par une abondance de tirs dits amis.
À son examen de la situation tactique, Cardinal conclut que la relative petitesse du front vaselois et de la profondeur de ses lignes permettaient à Maroyama de frapper et de briser sa ligne n'importe où. Afin d'y remédier, il ordonna une attaque simultanée, à la fois sur les deux flancs vaselois et sur le centre. Une attaque sur le front droit constitua une feinte dans le but d'attirer les réserves vaseloises et de les éloigner. La véritable attaque visait en fait le flanc gauche de l'armée armée vaseloise à Markedal. Si sa stratégie réussissait, les vaselois seraient encerclés, le Choseau coupant toute retraite.
Peinture de la bataille de Markedal.
Cependant, la longueur du front branuyer et l'État-Major incompétent eurent raison de la stratégie de Cardinal. À 4 heures, au matin du 4 janvier, les premières attaques branuyeres visèrent le flanc droit vaselois. Peu coordonnée, cette attaque fut interrompue par les hommes de Duquesne.
Au centre, les branuyers réussirent à repousser les divisions vaseloises d'Aurélien Maroyama, abandonnant Akerdlaa, qui tomba aux mains des branuyers sans un coup de feu. Dans le but de repousser les branuyers, Maroyama rassembla 112 canons de tout calibre et forma en son centre une grande batterie, qui arrosa de plomb les colonnes branuyeres. L'artillerie et les attaques de cavalerie stoppèrent leur progression. Le corps de Remaut, qui s'était retiré vers le nord, revint ensuite sous le feu branuyer, et fondit sur leur flanc gauche pendant qu'ils essayaientt de se frayer un chemin dans les arrières gauches de Maroyama. Ce mouvement stabilisa le flanc gauche vaselois.
Pendant ce temps, sur le flanc droit, la situation commença à s'améliorer, Duquesne avançant vers le village de Pellevoisin. La zone voisine au village fut le théâtre d'un combat intense et le corps de Duquesne refoula les troupes de Pomeroy hors du village pour le capturer vers 15h. Duquesne attaque ensuite le flanc gauche.
Une attaque majeure fut maintenant lancée contre le centre branuyer qui avançait, sous le commandement du Maréchal Maroyama, l'officier forma un carré constitué de 8 000 hommes (27 bataillons) et lança cette formation sur le centre branuyer. Ces derniers ripostèrent par un barrage intense d'artillerie et plusieurs attaques de cavalerie légères. Après une féroce mêlée, l'attaque du maréchal s'interrompit sans pouvoir briser le centre branuyer. Elle empêcha cependant Cardinal de pouvoir renforcer son flanc gauche, et les branuyers commencèrent alors à évacuer la position, se retirant dans le désordre vers Port-Scaldis.
Après le combat, épuisées et ayant subi de très lourdes pertes, les forces vaseloises ne peuvent poursuivre leur ennemi. Néanmoins, la situation des branuyers, déjà très difficile avant le combat, devient alors désespérée après la défaite.
La bataille de Markedal s'achève avec plus de 65 000 morts ou blessés, dont 45 000 du coté branuyer, en faisant la bataille la plus meurtrière de la révolution vaseloise.
Le Traité de Brugelette
Cinq jours après la bataille de Markedal, Maroyama rattrape l'avant-garde branuyere obligeant Cardinal à la reddition, un cessez le feu est instauré le 10 janvier 1813 dans l'attente d'un traité de paix. Les premières négociations s'engagent, à Brugelette (Duché de Mercoeur), le 14 janvier, lors de l'arrivée de Simon Royer et Jean Ienbrana. Le Royaume de Branaut sévèrement défait, se retrouvant sans armée, se voit imposé de très dures conditions de paix qui s'amplifient lors de l'arrivée de l'armée vaseloise aux portes de Port-Scaldis, capitale du royaume défait.Peinture de la signature du Traité de Brugelette.
Voyant l'évolution des négociations scellant l'ultime espoir d'un retour à la monarchie absolue, le Roi Georges II abdique le 27 janvier 1813, mettant fin à 233 ans de règne des Carembaults. Le Gouvernement de Simon Royer, ayant deja pris des dispositions depuis plusieurs mois afin de palier à cette éventualité, appelle dès le lendemain sur le trône François, duc de Baroeuls, de la branche progressiste des Baroeuls (branche encore de nos jours sur le trône à travers François IV) et descendant direct de Stanislas X tout comme son prédécesseur.
Au terme des négociations, le 30 janvier 1813, le Branaut doit céder la totalité de son territoire à l’exception d'une petite poche d'un peu plus de 2 500 km² autour de Port-Scaldis, le roi est sommée d'abdiquer au profit d'un membre de la famille progressiste des Baroeuls, l'armée branuyere est réduite à 25 000 hommes. Dans les faits, le Branaut devient un état associé subordonné économiquement, politiquement et militairement de la République des Royaumes de Vasel. Les territoires annexés deviennent officiellement dès le 31 janvier 1813 le Duché de Mercoeur, le Duché de Scaldis et le Duché de Clamato.
Le Traité de Brugelette marque la fin des guerres révolutionnaires et de la révolution vaseloise, les historiens estiment que près de 100 000 personnes y trouveront la mort.
Re: République des Royaumes de Vasel, Jeu 11 Avr 2019 - 0:41
Je n'ai pas eu encore le temps de me plonger véritablement dedans mais assez globalement c'est vraiment super bien écrit, tant dans le style que l'utilisation du présent ça rend le tout vraiment dynamique en fait.
Je me remettrais dessus plus sérieusement mais en tout cas ça donne un tas d'idées qui te vaudront bientôt des MP
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