- NeguchimaroyamaYoutubeur Fou
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Re: République des Royaumes de Vasel, Ven 7 Sep 2018 - 0:13
Aller la suite de l'histoire de Vasel avec la Période des Glands ^^
- SaynwenViking norrois
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Re: République des Royaumes de Vasel, Ven 7 Sep 2018 - 19:15
Très bien écrit et illustré !
ᚻᛖᚱᚪ ᚩᚷ ᚻᛇᚢᚾᛞᚢᚱ ᚾᚩᚱᛋᛣᚪ ᛫ ᛚᚳᛝᚹᛖᛚᛞᛁᛋᛁᚾᛋ ᛡ ᛏᚹᛟ᛫ ᚦᛢᛋᚢᚾᛞ ᚩᚷ ᚠᛁᛗᛏᚫᚾ ᛫ ᚠᚱᛖᛚᛋᛁ ᛖᛝᚪ ᛞᚪᚢᛝᚪ ᛫ ᚹᛁᛝ ᛋᚫᚢᛗ ᛖᛣᛁ
- InvitéInvité
Re: République des Royaumes de Vasel, Ven 7 Sep 2018 - 20:55
Je suis fan de l'histoire, c'est pas si éloigné de la mienne dans la démesure et l'opulence. Franchement un grand bravo, j'ai passé un bon moment.
PS : c'est juste un détail mais le cyan rend ça pas très lisible pour ma part.
PS : c'est juste un détail mais le cyan rend ça pas très lisible pour ma part.
Re: République des Royaumes de Vasel, Ven 7 Sep 2018 - 22:08
Je n'avais pas lu la première partie ça m'a donné l'occasion de rattraper mon retard
Une très bonne histoire, qui a certains très communs dans le style avec l'Euralie en effet m'enfin je suppose que c'est l'époque historique qui veut ça
Juste : "Il nomme chef de sa garde en 575 Rodric, ancien de la garde des offices. " (...) "Ainsi, le 15 mars 760, un coursier arrive aux portes du Palais de Maris Cantii avec une missive urgente pour le roi. " Je pense qu'il y a une petite coquille ou sinon l'espérance de vie était vraiment très importante, c'est grâce aux festins ?
PS: à quand la page wiki dédiée au castor du Vasel ? Il est trop chou
Une très bonne histoire, qui a certains très communs dans le style avec l'Euralie en effet m'enfin je suppose que c'est l'époque historique qui veut ça
Juste : "Il nomme chef de sa garde en 575 Rodric, ancien de la garde des offices. " (...) "Ainsi, le 15 mars 760, un coursier arrive aux portes du Palais de Maris Cantii avec une missive urgente pour le roi. " Je pense qu'il y a une petite coquille ou sinon l'espérance de vie était vraiment très importante, c'est grâce aux festins ?
PS: à quand la page wiki dédiée au castor du Vasel ? Il est trop chou
Prise d'otages de Taahus, Mer 10 Oct 2018 - 13:03
Retour sur La Prise d'otages de Taahus
La prise d'otages de Taahus, du 22 avril au 5 mai 1954, est le premier événement violent commis par le Front Indépendantiste Treverois (FIT) dans le Grand-Duché de Treveri et qui ont lancé une série d'attentats et prises d'otages qui ont marqué le pays. Cet événement est l'élément déclencheur à la création du Groupe d'intervention de la Gendarmerie royale qui sera opérationnelle un an plus tard.
Le contexte en 1954 au Vasel
Le Vasel se prépare aux élections parlementaires d'avril 1954 après deux ans de cohabitations qui ont paralysé le pays. Le regain royaliste et indépendantiste dans le Grand-Duché de Treveri a vu naitre le Front Indépendantiste Treverois, dans un premier temps pacifiste, mais qui désormais ne cache plus ses intentions d'utiliser tout les moyens afin d'arriver à ses fins. Le 14 avril 1954, deux leaders du FIT sont condamnés à de la prison ferme pour incitations à la haine faisant basculé les membres les plus extrémistes dans la lutte indépendantiste violente.Taahus sur la carte topographique du Vasel
L’attaque de la gendarmerie
Le 22 avril 1954 au matin, à Taahus, deux jours avant le premier tour des élections parlementaires, des indépendantistes royalistes et membres du FIT, attaquent la gendarmerie, dans le but de l’occuper jusqu’au jour du deuxième tour en prenant les gendarmes en otage. L'attaque a été parfaitement préparée par Vidal et ses hommes. Quatre gendarmes sont tués par balles et trois indépendantistes légèrement blessés durant l'attaque. Les médias de l'époque relayant les propos de politiciens annonçant que les quatres gendarmes ont été « massacrés à l'arme blanche », ce qui est contredit par les documents d'autopsies et des témoignages de gendarmes et de médecins. Seul le lieutenant Pattin, très grièvement blessé à la tête au début de l'action, fut victime d'un coup de hache.Les vingt-sept autres gendarmes, désarmés, sont pris en otage et conduit par Alphonse Vidal dans une grotte située dans les montagnes bordant Taahus.
Des actions similaires étaient prévues à Argleton et Plassans mais n'eurent pas lieu.
La prise d’otages
Alors que le Vasel ne dispose d'aucune unité spécialisé dans ce type d'opération, le Commando Taïpan apparait comme l'unité la plus apte à intervenir. Ce dernier étant en opération spéciale à l'étranger, le gouvernement fait appel au Commando Vipère, spécialisé dans l'appui et la destruction offensive laissant présagé une funeste issue. Plusieurs compagnies d'infanterie sont acheminés sur place afin de participer aux recherches de la grotte.La grotte est finalement repérée le 27 avril, après des interrogatoires musclés, de nombreux témoignages évoqueront par la suite des cas de torture si ce n’est physiques au moins psychologiques : selon des témoins, des jeunes sont enchaînés à des poteaux et maltraités par les militaires devant leurs parents. Le même jour, Colonel Jayot, du Commando Vipère, accompagné du substitut du procureur, vont parlementer avec leurs preneurs d'otages. Vidal menace d'exécuter un des otages si Jayot n'ordonne pas à ses hommes de se constituer prisonniers. Six d'entre eux et un gendarme vont le rejoindre à la grotte. Les neuf hommes sont à leur tour pris en otages. Le Colonel Jayot sera libéré le lendemain afin de servir de médiateur. Puis le substitut du procureur bénéficiera d'une liberté de mouvement qui, quarante-huit heures avant l'assaut, lui permettra d'introduire dans la grotte des clés de menottes, deux revolvers Smith et Wesson et dix balles destinés aux membres du commando détenus en sa compagnie.
Les preneurs d'otages, peu à peu lâchés par le bureau politique du FIT qui ne veut pas assumer la mort des quatre gendarmes, constatent que la situation insurrectionnelle qu'ils espéraient provoquer reste sporadique. Un semblant de négociation s’engage. Cependant l’échéance du deuxième tour des élections parlementaires, précipite les événements et l’assaut est décidé du fait de l'impossibilité de négocier et de l'hostilité de certains des preneurs d'otages selon le gouvernement PDC de l'époque. Il s'agit en réalité d’octroyer au Parti de la Couronne un succès majeur qui retarderait la chute du parti.
Commando Vipère quelques heures avant l'assaut
L'assaut de la grotte : responsabilités politiques et militaires
L'assaut est directement gérée par le cabinet du Ministère des Affaires Générales. Le Roi, averti des tractations exprime sa réticence quant à une opération armée dont les conséquences rendraient tout dialogue impossible par la suite. Ne voulant pas interférer dans l'action du gouvernement au risque de faire échouer les tentatives de libération des otages, le Roi se contente dans un premier temps d’échanges verbaux avec son Ministre des Affaires Générales.Le 1er mai, le Roi adresse une lettre officielle au Ministre des Affaires Générales. Il réclame d’être informé régulièrement de l’évolution de la prise d’otage et qu’intervienne une réelle « mission de conciliation ». Cette dernière demande est rejetée par le gouvernement qui préfère réaffirmer sa confiance aux hommes dépêchés sur place précisant que : « toute mesure de conciliation ou de médiation reviendrait dans ces conditions à placer sur le même plan ceux qui, dans le territoire, se conforment aux lois et ceux qui les violent ».
Dans le même temps, l'armée évoque une action de force permettant « une libération sans concession des otages ».
Le 3 mai de nouvelles informations parviennent à l’Hôtel Fremaux et au Palais royal. Les conditions pour une opération militaire sont réunies: la météorologie est favorable – le vent, la pluie permettraient une approche discrète – et l’on assure que les pertes indépendantistes seraient limitées au maximum.
Dans ces conditions, l'intervention qui doit avoir lieu à l’aube du 4 mai est autorisée.
Quelques heures plus tard, le Roi apprend l’annulation de l’opération et la communication se rompt entre le Palais royal, l'Hôtel Fremaux et les militaires sur place.
Cette décision ne sera pas sans conséquence sur la suite des événements : les conditions initialement prévues pour mener à bien l’opération ne sont plus réunies et la rumeur d’une intervention militaire est désormais sur toutes les lèvres dans le Grand-Duché de Treveri.
L'« opération Victor » est déclenchée à 6 h 15 à Taahus, des hélicoptères faisant diversion pour que puissent s'approcher les commandos. Les conditions météorologiques ne sont plus les mêmes et, surtout, l’effet de surprise ne joue plus. D’ailleurs, sur place, les preneurs d’otages sont désormais plus nombreux et sur le qui-vive. Si bien que l’opération – qui devait être brève, menée essentiellement par le Commando Vipère déjà positionné –, durera en réalité près de huit heures et engagera un fort dispositif avec de nombreux militaires d'unités régulières.
Cent vngt-huit hommes participent à l'assaut. Les preneurs d'otages combattent dans des postes de combat défendant l'accès de la grotte avec une mitrailleuse AA-52, des fusils et des FAMAS pris lors de l'attaque de la gendarmerie. Lors du premier assaut qui dure une heure, deux hommes du Commando Vipère et douze indépendantistes sont tués. Le deuxième assaut a lieu à 12 h 30. Après qu'un tir de lance-flammes a fait reculer les ravisseurs réfugiés dans la grotte et que des hommes du Commando y ont lancé des chapelets de grenades, huit hommes prennent pied à l'intérieur de la grotte et y jettent des grenades lacrymogènes. Deux jeunes indépendantistes sont faits prisonniers. Une dernière négociation s'engage. Et alors que les otages réussissent à s'échapper par une cheminée latérale, Alphonse Vidal et le dernier carré des preneurs d'otages acceptent de se rendre.
Photographie colorisée du second assaut du Commando Vipère.
L'opération a permis la libération de tous les gendarmes retenus en otages. Mais des membres du FIT et d'autres indépendantistes accusent les forces de l'ordre d'avoir « exécuté sommairement » certains preneurs d’otages après l’assaut, d'avoir achevé un blessé évacué entre les deux phases de combat et d'avoir laissé mourir leur chef, Alphonse Vidal.
Parmi les cas suspects, celui d'un indépendantiste surnommé « Rambo », retrouvé mort d’une balle dans la tête et dont plusieurs témoignages récents confirment qu’il était encore vivant après la fin de l’assaut ; le cas d’Alphonse Vidal, chef du commando, blessé d’une balle au genou qui lui aurait été là encore infligée après l’assaut, laissé plusieurs heures sans soins et qui devait finalement décéder. Les deux médecins légistes ayant pratiqué les autopsies constateront également un nombre anormalement élevé de victimes - douze sur dix-neuf - tuées d’une balle dans la tête. Certains participants de l'opération interrogés par les médias assurent qu'aucun tir n'a été entendu sur zone après la fin des combats. Mais le Colonel Jayot reconnaîtra plus tard avoir entendu des coups de feu alors qu'il quittait les lieux.
Photographie colorisée de l'armement retrouvé dans la grotte.
Conséquences politiques et sociales
Deux jours plus tard, le Parti de la Couronne obtient la majorité au parlement suite à la censure autour de l'opération qui ne parle d'aucun morts.Quelques mois plus tard, les investigations du journal La Voix des Cantii révèlent le massacre s'étant joué dans la grotte faisant basculé l'opinion publique. Ces révélations entrainent une vague de démissions au sein du gouvernement.
La Gendarmerie royale vaseloise crée le Groupe d'intervention de la Gendarmerie royale peu de temps après afin de lutter plus efficacement dans ce type d’opérations. L'armée n'est plus intervenu sur le territoire vaselois depuis l'assaut de la grotte.
- OuamMembre Émérite
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Re: République des Royaumes de Vasel, Mer 10 Oct 2018 - 22:15
encore un magnifique travail, meme en etant 2 vous abattez un taf de fou avec un level de qualité dingue
- SaynwenViking norrois
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Messages : 7726
Re: République des Royaumes de Vasel, Mer 17 Oct 2018 - 19:33
Excellent boulot.
C'est inspiré de la prise d'otages d'Ouvéa, non ?
C'est inspiré de la prise d'otages d'Ouvéa, non ?
ᚻᛖᚱᚪ ᚩᚷ ᚻᛇᚢᚾᛞᚢᚱ ᚾᚩᚱᛋᛣᚪ ᛫ ᛚᚳᛝᚹᛖᛚᛞᛁᛋᛁᚾᛋ ᛡ ᛏᚹᛟ᛫ ᚦᛢᛋᚢᚾᛞ ᚩᚷ ᚠᛁᛗᛏᚫᚾ ᛫ ᚠᚱᛖᛚᛋᛁ ᛖᛝᚪ ᛞᚪᚢᛝᚪ ᛫ ᚹᛁᛝ ᛋᚫᚢᛗ ᛖᛣᛁ
Révolution vaseloise, Sam 2 Fév 2019 - 12:46
Retour sur la Révolution vaseloise (Première Partie)
La Révolution vaseloise a légué de toutes nouvelles formes politiques, notamment au travers de la Signature des édits royaux qui proclame l'égalité des citoyens devant la loi, les libertés fondamentales, et la souveraineté de la Nation, apte à se gouverner au travers de représentants élus. « Mythe national », ses valeurs et les institutions de la Révolution dominent encore aujourd'hui la vie politique vaseloise. La Révolution a entraîné la suppression de la société d'ordres, une plus grande division de la propriété foncière, la limitation de l'exercice du pouvoir politique et la redéfinition des structures familiales. Elle a créé des divisions immédiates et durables entre les partisans des idées révolutionnaires et les défenseurs de l'ordre ancien.
La Révolution fut marquée par les guerres révolutionnaires face au pouvoir royal jusqu'à la signature des édits royaux puis face aux royalistes treverois, aux indépendantistes mélantois et au Royaume de Branaut.
Les prémices d'un boulversement
La société sous monarchie absolue repose sur la suprématie de la noblesse écrasant les 98% de la population vaseloise.L'essor de nouvelles catégories sociales dans les villes et dans les gros bourgs est indéniable. On distingue d'une part une bourgeoisie marchande ou financière, qui profite de l’enrichissement global, des paysans riches qui peuvent offrir à leurs enfants une éducation, et d'autre part une bourgeoisie de fonctionnaires et d'hommes de loi qui aspire à jouer un rôle politique.
Cependant, face à cette concurrence, la noblesse réimprime le principe de la supériorité de la naissance sur la fortune et l'instruction : c’est la réaction seigneuriale et nobiliaire. La noblesse cherche par ailleurs à optimiser les revenus tirés de l'exploitation de leurs terres avec pour effet d'en priver et d'appauvrir les paysans non propriétaires.
Plusieurs famines successives vont endeuillés les faubourgs des grandes villes et les campagnes faisant montées la grogne.
Les premières révoltes voient le jour dès 1787, notamment dans le duché de Saint-Martin, mais sont rapidement matés par l'armée royale.
L'insurection de Maris Cantii (5 mars - 9 avril 1802)
Le 5 mars 1802, sort dans un journal ouvrier, la tribune d'un certains Simon Royer dénonçant les abus du pouvoir royal. La tribune embrase de beau matin le faubourg Thylacine, situé à l'extrémité nord du Port militaire de Maris Cantii et longeant la Citadelle du même nom. Les royalistes vivant dans les quartiers insurrectionnelles seront les premiers à subir la colère et la violence des révolutionnaires.Simon Royer fait apparition dans le faubourg Thylacine vers dix heures sous l'acclamation de la foule et prend contrôle avec ses fidèles du mouvement révolutionnaire. Le Général Ienbrana est averti de la situation dans le même temps et reçoit l'ordre du Roi Georges II de mater l’insurrection quitte à raser les faubourgs autour de la Citadelle rappelant le massacre commit à Saint-Martin en Leu lors de la répression de 1787. Cependant le point de rupture avec le pouvoir royal est atteint lors de la réception de l'ordre royal faisant basculer le général et les 6500 hommes du 43e régiment d'infanterie aux cotés des forces révolutionnaires.
Le général ouvre les arsenaux de la citadelle aux révolutionnaires peu et mal armés avant de continuer leurs progressions dans les différents faubourgs. Les premières réelles escarmouches avec l'armée royale se produisent à dix-sept heures Place de Treveri.
Malgré une inexpérience militaire pour une majorité des révolutionnaires, ils repoussent les forces royales jusqu'au pont Catuvellauni, franchissant le Merani, à seulement quelques mètres du Palais royal. La rivière va vite devenir la ligne de front nord de l’insurrection mettant le Palais royal à portée des canons révolutionnaires faisant fuir la monarchie vers Montrault. Dans le même temps, le port militaire est prit sans grandes résistances alors qu'une partie de la flotte royale est dans l'Océan Transgécéen.
Les forces révolutionnaires contrôlent plus de 70% de la capitale lors de l'arrivée des renforts provenant de Treveri le 24 avril 1802. Ce sont plus de 50 000 militaires qui viennent renforcés et remplacés les pertes royales portant à près de 130 000 hommes les forces régulières.
Peinture du ralliement du 43e régiment d'infanterie du Général Ienbrana durant le premier jour de l'insurrection.
La Marche du Nord (9 avril - 15 avril 1802)
Le rapport de force d'un pour cinq oblige Simon Royer, Jean Ienbrana et les forces révolutionnaires à quitter Maris Cantii pour Saint-Martin en Leu dans la nuit du 8 au 9 avril 1802 par la Porte de Leuze. La colonne est est repéré aux environs de Bavincourt trois jours plus tard par des éclaireurs loyalistes.Le Général Maroyama, commandant de l'armée du Leu, réprimant dans le sang depuis une dizaine années les rébellions dans le nord du pays, est chargé par le pouvoir royal d'intercepté les révolutionnaires. Le général, grandement marqué par les massacres commis depuis de nombreuses années afin de matés les rebellions dans le nord, ignore l'ordre royal et laisse ses troupes en garnisons derrière les remparts de Saint-Martin en Leu alors que la Marche du Nord prend fin aux portes de la ville dans la soirée du 15 avril 1802.
La rumeur de l'arrivée d'une armée révolutionnaires se propage rapidement dans les faubourgs de la ville, quelques tensions apparaissent. On dénombre 2 morts et 11 blessés parmi le Guet Royal à la fin de la journée.
Le Général d'Armée, après avoir négocié avec les révolutionnaires, annonce à ses troupes son ralliement à la révolution et déclare Saint-Martin en Leu en tant que ville ouverte. La fièvre révolutionnaire embrase la plus grande ville de Vasel pour la 6ème fois en 10 ans et se répand rapidement dans la campagne vaseloise.
La Convention Populaire
Au commencement, cette insurrection ne diffère guère des autres insurrections qui se développent au Vasel depuis quelques années. La différence, vient de la structuration du mouvement et de la mise en place d'une réelle hiérarchie tenue par officiers compétents.La Convention Populaire est proclamé dès le 18 avril 1802, instaurant la première république de l'histoire du Vasel, dirigée par un conseil provisoire réunissant le Lieutenant Général Royer ainsi que les généraux Ienbrana et Maroyama. Saint-Martin en Leu devient le bastion de la révolution vaseloise, où afflue bon nombre de paysans des campagnes avoisinantes.
Il faut attendre le 3 mai pour que l'armée du Maye et l'armée du Fliers soient envoyés par le Roi afin d'écraser la Convention Populaire. Lorsque les armées loyalistes font jonction le 16 mai à Tresson, la Convention Populaire s'est alors étendu jusqu'à Lairon au nord et Manauson à l'est regroupant quelques 90 000 révolutionnaires.
Malgré leurs supériorités numériques, les forces révolutionnaires, inexpérimentées pour une majorité d'entre eux, sont repoussés jusqu'à Houplin où le front se stabilise à partir du 20 mai 1802.
Alors que la Convention Populaire progresse dans la Mélantii et se rapproche de Saint-Juliers; son duc, Baptiste de Juliers, y voit l'opportunité d'unifier les duchés mélantois et d'obtenir l'indépendance de la Mélantii tout en évitant les destructions. Baptiste de Juliers rejoint la Convention Populaire le 25 mai, forçant les forces loyalistes assiégeant Houplin à se replier dans la place forte de Froyennes dans la crainte d'un contournement par les troupes du Duc de Juliers.
Peinture de la proclamation de la convention populaire.
Les années de guérilla (12 octobre 1802 - 2 décembre 1805)
Le retrait des armées loyalistes remotive la Convention Populaire et amplifie les ralliements à travers les campagnes sans toutefois que les forces révolutionnaires ne s'aventurent au sud de Froyennes. Le conflit entre armées régulières s'enlise, laissant place à la première réelle guerre de guérilla à grande échelle.Le 12 octobre 1802, l'insurrection se propage, 600 paysans se rassemblent à Lauts (Duché d'Évre), mettant en fuite la garnison de la ville. Dans la soirée, l'armée réinvestie la ville en tirant sur les manifestants puis incendie certains quartiers. La répression y est terrible : entre deux cents à trois cents victimes, hommes, femmes et enfants mêlés sont noyés dans la Vigoune par les troupes loyalistes, alors que l'on dénombre 126 morts par balles et plus 800 disparus dans les flammes.
Cet événement est considéré par bon nombres d'historiens comme le basculement dans la guerre de guérilla et comme tournant de la guerre révolutionnaire. L'armée révolutionnaire s'organise alors en deux corps distinct : l'armée de ligne, constitué des unités militaires de métier, destiné à marcher sur Maris Cantii et à affronter les corps d'armées loyalistes; l'armée du peuple, constitué des civils ayant rejoins les forces de la révolution, participe à la guérilla et à la guerre d'harcèlement face aux contingents locaux.
Les batailles sont essentiellement des escarmouches, les combats opposent couramment des petites troupes de plusieurs dizaines d'hommes. On peut cependant noter les batailles de Bourg-Jacquet (8 février 1803), Holque (16 avril 1803), Dixmude (8 juin 1804) et Raisance (30 septembre 1805).
Carte des principales confrontations entre 1802 et 1808.
La Marche du Sud (2 décembre 1805 - 17 septembre 1807)
L'armée de ligne et l'armée du peuple font jonction à 30 km au nord de Froyennes, l'armée unifiée passera la nuit du 1er décembre 1805 à Robersart pendant que des émissaires négocie la reddition des armées du Maye et du Fliers défendant la ville de Froyennes.Le Général Ienbrana est en charge du siège de la ville fortifiée, retissant à l'important coût humain qu'impliquerait un assaut sur la ville, l'officier choisit d'attirer les 50 000 loyalistes en dehors des remparts. Idéalement située au sommet du léger faux-plat de Robersart, ce sont quelques 45 000 hommes qui sont dissimulés à la vue des défenseurs. L'apparente inexpérience des troupes ainsi que son faible équipement pousse le général Michel Leiberich, commandant des armées du Maye et du Fliers, à rompre rapidement les négociations afin de vaincre le plus rapidement possible les " paysans " en face de lui.
La bataille tourne à l'avantage de la Convention Populaire lors de la découverte des unités cachés prenant en tenaille et coupant la retraites des forces loyalistes, l'encerclement et l’infériorité numérique oblige le général Leiberich à capituler aux alentours de 13h.
La défaite loyaliste est lourde de conséquence pour le pouvoir royal, outre la perte d'une des plus importantes villes du pays, le pouvoir perd 50 000 hommes expérimentés tout en équipant les révolutionnaires d'une soixante de canons. La bataille de Robersart est considéré comme l'une des plus grosses erreurs militaires et reste encore maintenant étudié par tout les officiers à travers le monde.
Peinture de la charge des hussards d'Aurélien Maroyama lors de bataille de Robersart.
L'armée révolutionnaire gagne alors le surnom d'armée de la liberté. Des négociations s'engagent dès le mois de février alors que Jean Ienbrana est à une vingtaine de kilomètres de Larensart, dernier rempart vers la capitale. Cependant l'impasse des négociations et l'énervement grandissant du conseil provisoire pousse le Roi Georges II à attaquer par surprise les armées de la Convention Populaire le 4 juillet 1806.
Les loyalistes sont repoussé dans Larensart aux alentours de 15 heures après plusieurs assauts infructueux. Les premiers coups de canons touchant les remparts de la ville sont tirés vers 18 heures, la Porte St-Martin est enfoncée à coups de canon par le Lieutenant Général Royer peu avant 20 heures. Le général Ballouhey rend les armes à 23 heures après près de 3 heures de combats dans les rues de la cité fortifiée.
Les pertes de la Convention Populaire se monte à 3 000 tués ou blessés. Celle des loyalistes se monte à 7 000 tués et blessés, 16 000 prisonniers, sept drapeaux et de nombreux canons pris. Malgré cette victoire, la Convention Populaire est contraint d'immobiliser plusieurs mois sa Marche du Sud dut au manque de munitions et de vivres.
Dans leur retraite vers Maris Cantii, les loyalistes font sautés tout les ponts qu'ils rencontrent et établissent la ligne de la dernière chance le long de la rivière Fagne sur la rive gauche du Leu et sur les hauteurs de Carembault sur la rive droite.
La ligne de la dernière chance est percé le 1er septembre vers 9 heures au niveau du village de Vendresse puis peu avant 11 heures aux environs de Donchy-en-Carembault, une tenaille se referme sur les 15 000 défenseurs présent dans le triangle Vendresse-Donchy-Floing. Fermement établie dans le village de Floing-en-Carembault, la tête de pont révolutionnaire repousse de multiples contre-attaques loyalistes; la ligne de défense des hauteurs de Carembault s’effondre finalement vers 17 heures lors de la prise du village d'Yllois par le général Ienbrana et son 43e RI.
Peinture de la prise d'Yllois par le 43e RI du général Ienbrana.
Dans la capitale, la nouvelle parvient dans l'après-midi du 3 septembre provoquant de nombreux troubles. Le pouvoir royal n'ayant à aucun moment imaginée une défaite des armées loyalistes lors de la Bataille du Carembault, la ville de Maris Cantii est mise en défense dans la précipitation. De nombreux forts protégeant la capitale sont dans un état pitoyable, mal équipés ou encore inachevés.
- MaoriMembre Émérite
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Messages : 5184
Re: République des Royaumes de Vasel, Sam 2 Fév 2019 - 14:22
C'est un sacré boulot Ienbrana que ce soit ici ou sur la page wiki, bravo! On en apprends toujours plus sur le Vasel. C'est réalisé par une personne ou vous vous êtes concertés tous ensemble? J'imagine que ça ne doit pas être simple de tout coordonner.
Re: République des Royaumes de Vasel, Sam 2 Fév 2019 - 15:04
Tu aurais du faire une carrière militaire
Bref, j’ai beaucoup apprécié l’histoire, les batailles montent crescendo, ça me rappelle un peu l’histoire sunrisienne contre mes deltans. Je lirais la suite avec plaisir!
Bref, j’ai beaucoup apprécié l’histoire, les batailles montent crescendo, ça me rappelle un peu l’histoire sunrisienne contre mes deltans. Je lirais la suite avec plaisir!
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