___C'est aujourd'hui qu'avait lieu la passation de pouvoir tant attendue entre Eric Carter et Andrew Galimon, au Palais Présidentiel de Lexington. Le Président sortant a accueilli le nouveau Président vers 10 heures ce matin, devant des centaines de journalistes et le gouvernement actuel. Les deux hommes se sont rapidement dirigés vers l'intérieur du Palais, où ils ont discuté pendant plus de deux heures dans le bureau Présidentiel. Eric Carter en a profité pour transmettre au nouveau Président Galimon toutes les informations dont il avait besoin pour poursuivre la tâche, ainsi que les informations confidentielles sur l'armée et l'arme nucléaire.
___Sous les coups de midi, Eric Carter et Andrew Galimon se sont présentés à la presse pour échanger quelques paroles chacun. Eric Carter est revenu rapidement sur son mandat et n'a pas manqué de remercier la population de son pays. Le nouveau Président Galimon a lui aussi remercié le peuple de l'avoir élu à cette tâche qu'il "effectuera du mieux que possible", avant de saluer à nouveau le mandat d'Eric Carter qu'il estima "bénéfique pour le Peacksburg". Le mot de la fin fut destiné à Freddy Howard, actuellement plongé dans un coma artificiel dans un hôpital militaire au Sunrise. Les deux hommes ont tout deux salué cet homme qui est depuis plusieurs années très proche d'Eric Carter et du Peacksburg. Le Président Galimon a finalement ajouté qu'il prendrait régulièrement connaissance de son état de santé et en informera Eric Carter et la Presse de la suite des événements.
___Pour conclure cette passation de pouvoir, le Président Galimon a raccompagné Eric Carter à sa voiture, ce dernier est parti sous les applaudissement du public présent à ce moment là.

___Voilà cinq jours que le nouveau Président Andrew Galimon s'est installé au Palais Présidentiel de Lexington. C'est avec l'ambition de changer le pays qu'il s'est engagé sur ce chemin plein d'embûches, bien décidé à en découdre avec les nombreux problèmes qui lui sont posés. Le plus grand défi pour Mr Galimon sera de convaincre la population, qu'ils aient voté pour lui ou non, mais également de faire face à la critique et à la presse. Mais notre nouveau Président n'est pas décidé à se laisser marcher sur les pieds, c'est pourquoi nous avons pu obtenir une interview exceptionnelle, grâce à quoi nous avons pu revenir en détails sur la dernière campagne présidentielle, sur les ambitions de Mr Galimon et sur les projets à venir pour notre pays. De plus, des informations exclusives nous ont également été données notamment sur la composition du futur Gouvernement du Peacksburg. Interview réalisée par Samuel Ettoho, Le Quotidien.

Bonjour Monsieur le Président, merci d'avoir accepté de répondre aux questions du Quotidien. Vous vous en doutez, nous avons beaucoup de questions à vous poser, que ce soit sur votre arrivée au Palais, sur les projets à venir, ou encore sur la crise du Sunrise. Ma première question est Comment s'est déroulé votre arrivée au Palais Présidentiel, quel a été la première chose que vous avez fait en tant que Président et avez vous fait des changements dans ce beau Palais ?
Bonjour. C'est un réel plaisir de parler à la presse, d'autant plus que c'est un moyen de communication très important pour notre pays, qui me permet également de m'adresser à la population autrement. Pour ce qui est de mon arrivée au Palais, ce fut très émouvant pour moi, mais également effrayant. Eric Carter m'a rapidement mis à l'aise dans cette grande demeure, et nous avons beaucoup discuté pendant la passation de pouvoir. Pour commencer, j'ai convié tout le personnel à une petite réunion pour leur assurer qu'ils garderaient tous leur poste. Il faut dire que tout le monde était très inquiet de savoir si j'allais réduire les effectifs ou non, mais je n'ai pas jugé cela nécessaire pour le moment. A la suite de cela, je me suis immédiatement mis au travail, et mon premier dossier fut le Sunrise. Face à une telle crise, il fallait que je prenne rapidement connaissance de ce dossier très sensible, pour être en mesure de prendre des décisions en tant que nouveau Président du Peacksburg.

Comme vous pouvez l'imaginer, les attentats du Sunrise et du CED nous intéressent tout particulièrement, mais je voudrais que l'on revienne sur votre campagne électorale avant d'aborder les questions internationales. Comment s'est déroulé votre campagne ? Vous avez fait le tour du pays en seulement quelques mois, qu'avez vous retenu de la rencontre que vous avez eu avec la population et quelles sont leurs préoccupations ?
Cette campagne électorale a été très intense, car nous devions moi et toute l'équipe qui m'a suivi préparer tout cela. Je suis passé dans plus de 50 villes, de tailles très différentes, et toutes m'ont apporté quelque chose de nouveau sur ma perception de la population du Peacksburg. J'ai pu rencontrer beaucoup de personnes d'origines différentes, c'est ce qui m'a permis de créer un programme à dimension humaine, pour tous. Le plus important pour moi est de pouvoir satisfaire d'une manière ou d'une autre toute la population, et de pouvoir faire briller notre beau pays, mais je sais que je ne pourrai pas satisfaire tout le monde. Je sais qu'en étant élu Président, j'ai déjà une opposition de 45.2% de la population, puisque les personnes qui ont voté pour Eric Carter ne sont en principe par en accord avec mes propositions. Mon objectif est d'également de les satisfaire, et je sais que ce ne sera pas une tâche facile. J'ai appris au cours de cette campagne qu'il ne fallait pas se fier aux sondages, puisqu'ils ne sont pas en réalité représentatifs de ce que toute la population souhaite, à moins qu'un habitant de Belton ait les même préoccupations qu'un habitant de Trevdik, mais j'en doute. La population reste très divisée sur ce qui est des questions sociales, la santé, la retraite, l'économie, l'armée ... Ce qui est très intéressant, c'est de pouvoir satisfaire tout le monde, ou au moins le plus de personnes sur ces questions là, et c'est ce que je ferai durant mon mandat.

Parlons un peu de la défaite d'Eric Carter. Comment expliquez vous votre victoire alors que l'ancien Président était déclaré vainqueur bien avant le premier tour ?
J'ai beaucoup d'estime pour notre ancien Président, c'est un homme très intelligent avec qui je me suis souvent entretenu, et le fait que je prenne sa place ne m'empêchera pas de garder contact avec lui. Sa défaite, je ne peux pas l'expliquer très clairement, chacun vote pour qui il souhaite, et la population réunie m'a donné gagnant au premier et deuxième tour de cette élection. Certes, la campagne électorale y a joué pour beaucoup de choses, tout comme notre programme respectif qui montrait nos différences. Je dirais que ma victoire est peut-être due au fait que je sois plus dynamique, que mon programme soit plus proche de la population, et que ma campagne fut beaucoup plus intense. Eric Carter n'avait pas grand chose à proposer de nouveau, il proposait d'ailleurs de suivre la même politique que celle qu'il a initié pendant son mandat. Ce qu'il n'a pas pris en compte, c'est que les habitants veulent une meilleure rémunération, une meilleure retraite, un système de santé plus performant et une économie qui ne stagne pas.

Que proposez vous concrètement pour l'économie, l'armée, la santé, l'éducation, etc ?
Je ferai ce que j'ai proposé dans mon programme, c'est à dire relancer l'économie de mon pays tout en améliorant la qualité de vie des habitants. Au niveau économique, nous devons mieux accompagner les entreprises pour booster la croissance, et leur permettre de plus facilement embaucher. Je voudrais faire baisser le chômage en dessous des 6% d'ici deux ans, je pense que c'est une priorité alors que les jeunes sont très touchés par le chômage. Si nous incitons les entreprises à embaucher, on réduit le mécontentement chez les jeunes qui n'ont aujourd'hui pas les moyens de vivre si ce n'est chez leurs parents. Je tiens également à réformer l'éducation, notamment au niveau des rythmes scolaires et des programmes à tous les niveaux. Nous devons former du mieux que l'on peut et le plus tôt possible nos enfants pour leur assurer une meilleure vie. Pour la santé, je veux aussi améliorer l'efficacité des hôpitaux qui se retrouvent très souvent surchargés. Enfin, je me préoccupe tout particulièrement de notre armée qui est, selon moi, un élément essentiel de notre pays. Je pense que nous devons rééquiper notre armée pour pouvoir assurer notre défense et pouvoir répondre aux appels à l'aide de nos alliés en cas de problème majeur. Que ce soit clair en revanche, je ne compte pas augmenter le budget de manière excessive, j'envisage d'ailleurs de réduire le nombre de soldats au stricte nécessaire. Je ne veux pas faire du Peacksburg une nation menaçante qui aurait une puissante armée, car ce n'est pas dans notre intérêt, et nous n'en avons pas les moyens.

Parlons maintenant des questions internationales. Comment voulez-vous que notre pays soit perçu aux yeux du monde, et quels sont vos projets vis-à-vis des autres pays, et qu'envisagez-vous de faire concernant la crise du Sunrise et du CED ?
Je tiens à ce que notre pays occupe une place importante dans la communauté internationale. Même si mon avis diffère de celui des autres dirigeants, je préfère dire ce que je pense, car il n'y a qu'en disant la vérité que l'on peut avancer. Je ne supporte pas de voir l'hypocrisie qui règne entre certains dirigeants, car nous avons des problèmes bien plus importants à résoudre. D'une manière générale, je suis satisfait de ce que Eric Carter a réalisé durant son mandat, car il a permis au Peacksburg de s'ouvrir au monde. En revanche, on oubliera le fiasco qu'a été son projet d'Union Volcano-Océanienne. De mon côté, je vais améliorer les relations avec mes homologues Océaniens, et nous allons très sérieusement réfléchir à la création d'une union océanienne. Du côté du continent volcanien, je veux réengager le dialogue avec nos pays voisins tels que le Saint Empire et le Queensland. Aussi, je veux renforcer nos liens commerciaux avec la Philicie et l'Aurinéa. Concernant les attentats du Sunrise et du CED, je tiens à continuer l'action qu'a mené Eric Carter, c'est à dire apporter mon soutien aux deux pays, tout en assurant la sécurité de notre territoire si celui-ci est menacé. Je suivrai évidemment avec attention le déroulement de cette crise.

Qu'envisagez-vous de faire pour l'Organisation Mondiale pour la Paix ? Vous savez que la communauté internationale nous montre du doigt pour son inefficacité.
L'échec de l'OMP est dû à un manque de volonté de la communauté internationale à son intégration dans la vie diplomatique du Monde GC. Le problème vient surtout de son fondement, car cette organisation est mal comprise. Pour la remettre sur pied, je dois d'abord redéfinir ses objectifs pour ensuite la rendre plus crédible aux yeux du Monde. En revanche, je ne peux pas faire cela tout seul, c'est pourquoi je dois en discuter sérieusement avec le Sunrise.

Revenons-en aux affaires internes. Vous parliez durant votre campagne électorale d'une transition énergétique essentielle pour notre pays. Pouvez-vous nous en dire davantage ?
Notre pays, comme beaucoup de pays du Monde GC, est dépendant de la production nucléaire. Je veux, comme beaucoup de mes homologues, réduire notre empreinte écologique pour assurer un avenir aux générations futures, cela veut donc dire qu'il faut réduire la pollution causée autant par les voitures que par les différentes usines du pays. Pour remplacer le nucléaire, j'engagerai la construction d'énergies alternatives telles que l'éolienne, des centrales solaires ou des barrages hydroélectriques. Tout ceci ne peut pas se faire du jour au lendemain évidemment, et je ne pourrai pas supprimer notre utilisation du nucléaire, car nous en sommes à l'heure actuelle trop dépendants.

Votre femme Amanda a annoncé vouloir s'impliquer dans la jeunesse et les questions humanitaires, que pensez-vous de son engagement vis-à-vis de son statut de Première Dame alors que Margareth Carter a refusé de jouer en partie ce rôle ?
Je pense que c'est une très bonne chose. Ma femme tient plus que tout à servir son peuple tout comme moi, je la soutient donc dans sa décision. Elle aura d'ailleurs un cabinet au Palais pour pouvoir mener à bien ses projets. Elle m'a d'ailleurs confié vouloir intervenir en Mandelsy où la pauvreté cause de véritables ravages dans les régions du centre du pays. Je ne peux que la soutenir, et j'espère qu'elle saura être à mes côtés durant tout mon mandat, car en s'engageant ainsi, elle s'engage à représenter le peuple du Peacksburg.

Vous avez annoncé il y a quelque jours vouloir annoncer la composition du gouvernement dans les jours qui viennent. Cinq jours plus tard, nous ne disposons que de rumeurs. Pouvez-vous nous en dire plus à ce sujet ?
Je peux vous dire que le futur gouvernement sera composé de personnes très motivées et au service de leur pays. Il sera composé de personnes proches qui m'ont aidé tout au long de ma campagne, et qui s'impliquent au sein du Parti Républicain.

Pour finir cet entretien, que voudriez-vous dire à nos lecteurs, Peacksburguiens et étrangers ?
La persévérance amène à la réussite, c'est en travaillant que l'on arrive à ses fins. Sachez que nous pouvons tous être acteurs d'un monde meilleur, il suffit pour cela d'aider son prochain.