- galyieMembre Émérite
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Re: [Mandelsy] Présentation générale, Jeu 3 Déc 2020 - 17:25
Je suis du même avis que les commentaires du dessus néanmoins cela reste un travail très bien réalisé
Elysa Swan Margaret Ière, Impératrice de l'Empire Carnackien
- Hugo LMembre Chevronné
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Re: [Mandelsy] Présentation générale, Sam 5 Déc 2020 - 16:40
Même si comme les autres la carte peux paraitre un peux floue et trop violente niveau couleurs on voit quand même bien l égalité de tous les habitants
- AskamihResponsable du Wiki GC
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Re: [Mandelsy] Présentation générale, Dim 6 Déc 2020 - 11:56
Toujours très sympathiques et très bien réalisées ces cartes ! Bon c'est vrai que la dernière carte est...disons... particulière
Unsere Nation wird strahlen
Re: [Mandelsy] Présentation générale, Dim 6 Déc 2020 - 19:14
Je crois je me suis un peu chauffé :p
=> http://vasel.yt/wiki/index.php?title=Ordre_des_Chevaliers_Jaluma%C3%AF
Le RP de cette année 2020 avait pour objectif d'introduire ce groupe. Certes sont implication y est réduite, mais c'est un élément primordiale de l'histoire mandelsienne. Vous pouvez quasiment lire toute l'histoire à partir de celle de cette organisation. Quelques éléments sont encore à compléter mais l'essentiel est là.
Bonne lecture !!
L’Ordre des Chevaliers Jalumaï (OCJ) est un regroupement d’individus créé durant la coupure des 300 ans en Mandelsy. Les membres de cet ordre sont essentiellement Mandelsiens ou Océanien et sont recrutés par cooptation. L’OCJ a été la principale organisation ayant contribué à la mise en place de la première et de la deuxième république Mandelsienne. La mission principale des membres de l’ordre est d’ « Œuvrer à la construction, le maintien et la protection de la République et de ces valeurs ». L’Ordre des Chevaliers Jalumaï a été éradiqué en 1849 à Theide par les monarchistes. Quelques personnes se revendiquent de cet ordre aujourd’hui et celui-ci semble peu à peu se reconstituer notamment du fait de son implication dans les révélations concernant la Triarme.
Il est supposé que l’Ordre des Chevaliers Jalumaï a été créé durant la coupure de 300 ans en réaction à un évènement important de cette période par François IV Ikarioth de Tireth. Ce fait est l’un des rares à faire consensus au sein des historiens pour cette période de l’histoire Mandelsienne. En effet, les reliques Jalumaï exposées au Musée des Arts Océaniens de Silith (MOAS) portent de nombreuses inscriptions portant ce nom. Les historiens supposent que François IV Ikarioth de Tireth était un des notables de la fin du troisième siècle.
Par ailleurs, il est à noter que les quelques document subsistant de cette période sont écrits en Isholha, la langue propre aux membres de l’Ordre.
Durant le Grand Royaume de Génèse
Pendant cette période de près de 700 ans, l’Ordre est considéré par l’ensemble des royaumes de Génèse comme une organisation criminelle. Les différents rois s’emploient donc à traquer ses membres et à les supprimer. L’Ordre sert aussi de justification lorsque les seigneurs souhaitent supprimer certains opposants devenus trop gênants : ils sont considérés par les souverains comme membre de l’Ordre et peuvent donc être exécutés légitimement en vertu de cette appartenance. Ainsi, on estime que plus de 250 000 personnes ont été pendues sous couvert de leur supposée affiliation à l’Ordre Jalumaï.
De son côté l’Ordre tente de construire un régime républicain à l’image des anciennes républiques Aurinéenne. Cela passe d’un côté par des actions visant à déstabiliser les seigneurs en place : actes de sabotages, missions d’assassinat des souverains, enlèvements, vols, pillages voir des sièges de petits châteaux. De l’autre côté l’Ordre s’emploie à des missions plus nobles visant à aider la population à sortir du joug féodale alors en place. Il s’agit ici d’éduquer les citoyens – la formation au sein de l’ordre demandant notamment une grande érudition -, de leur venir en aide en redistribuant le fruit des pillages ou des rançons, et en distillant au fil des ans l’idéal républicain dans la culture populaire. Si ces diverses facette de l’Ordre ont été accueillis avec méfiance au quatrième siècle, elles trouvent des échos bien plus important au dixième siècle et permet la première Révolution Génèsienne.
Le régime féodal du Grand Royaume de Génèse prend fin en l’an 1000 du fait notamment des actions de l’Ordre Jalumaï ayant incité pendant plusieurs siècles et avec un impact accru au dixième siècle, la population à construire un nouveau régime plus respectueux des droits de chacun. L’Ordre a donc permis la préparation de la révolution et l’a ensuite dirigé dans l’ombre en fournissant, grâce à ces membres, informations et conseils stratégiques aux révolutionnaires.
La Révolution de 998-1000 a donné naissance à la première République de Génèse. L’assemblée constituante formée pour l’occasion en l’an 1000 souhaite reconnaître à l’Ordre la paternité de cette révolution. Elle érige donc l’ordre en grand défenseur de la République. Celui-ci trouve donc une place de choix au sein des gouvernements successif de cette première République. Un membre du conseil des Sen-Lumaï est intégré par défaut au sein du gouvernement et de ce qui serait aujourd’hui un ministère de l’intérieur. L’Ordre Jalumaï est ainsi notamment en charge du maintien de l’ordre intérieur du pays. Certains chevaliers sont aussi nommés à des postes leur autorisant la direction des armées Républicaines. D’autres font partis des services d’espionnage et de contre-espionnage. Si l’Ordre perd un peu en autonomie, car la République est en mesure de lui exiger des comptes, celui-ci reste indépendant et certains de ces membres agissent en dehors des circuits officiels mais toujours avec pour volonté de protéger le régime Républicain et ses valeurs.
En 1490, un gouvernement est élu avec notamment la volonté de dissoudre l’Ordre. Celui-ci étant devenu aux yeux de certains Républicains comme trop impliqué dans les affaires de la République. Plusieurs scandales ont aussi entaché la réputation de l’ordre comme l’assassinat de l’un des prétendant au poste de président du conseil de la République. Aussi dès 1490, les membres de l’Ordre occupant des postes importants dans la gestion de la sécurité du pays sont remplacés par d’autres personnes plus indépendantes et plus en phase avec les idées du gouvernement en place.
En 1492, l’Assemblée Génésienne ordonne la dissolution de l’Ordre Jalumaï, celui-ci étant supposé comploter contre la République et ce afin de prendre le contrôle exclusif du pays. Des centaines de membres de l’Ordre sont arrêtés. Le 12 juillet 1493, une loi permet l’exécution systématique des membres de l’Ordre. Réduit à quelques dizaines de membre (contre plusieurs centaines auparavant) l’Ordre s’exile en dehors de frontières de la République de Génèse. Dépourvue de protection intérieure, la République décline peu à peu entre 1493 et 1501, date à laquelle l’Appartagne prend le contrôle de tout le pays avec un régime Monarchique.
Pendant le siècle qui suit, l’Ordre Jalumaï tente de se reconstituer en recrutant de nouveaux membres et en améliorant son rite initiatique. Cet à cette époque que les six nouveaux arts sont ajoutés dans la formation des chevaliers Jalumaï.
Le déclenchement de la seconde révolution Génèsienne se fait d’une manière similaire à la première. L’Ordre Jalumaï renforcé par un siècle de reconstitution et de réforme se lance dès le début du XVIIème siècle (dès l’an 1601) dans la déstabilisation de la Monarchie d’Appartagne. La violence des différentes opérations contre le régime est décuplée. Dans un même temps, l’aide fournie par l’Ordre à la population est aussi largement accrue. Cela est favorisé notamment par les hivers rigoureux que connais la côte ouest de l’Océania en ce début de siècle. La famine faisant rage, l’Ordre est l’organisation qui permet aux Génésiens de survivre au contraire de la monarchie qui se désintéresse complètement du peuple. En moins de 20 ans, l’Ordre insuffle dans une population jusqu’alors maintenue dans un état de léthargie par le régime en place, une volonté de révolte. La deuxième révolution Génèsienne a lieu de 1617 à 1622 et se termine par la proclamation de la seconde République.
Comme dans la première République l’Ordre se taille une place de choix dans le nouveau régime Républicain. Il garde une certaine autonomie et ces membres ne sont plus enrôlés dans les institutions comme le ministère de l’intérieur ou l’armée. L’Ordre est alors considéré comme une sorte de service secret de défense des intérêts de la République (c’est sous cette appellation qu’il est désigné dans la constitution de la seconde République). Un des Sen-Lumaï est nommé par le conseil des Sen-Lumaï pour représenter l’Ordre au sein des institutions de la République. Il est alors considéré comme un conseillé à la défense qui reçoit ces ordres du gouvernement ou de l’Assemblée Nationale (celle-ci se réunissant à huit-clos lorsqu’il s’agit de déléguer une mission à l’Ordre). Ce système laisse au conseil des Sen-Lumaï une assez large autonomie : les missions émanant des institutions Républicaines pouvant être rediscutées et adaptée selon les souhaits du conseil.
Dans les premières années de la République, les missions confiées par le gouvernement ou l’assemblée nationale étaient relativement en phase avec la vision Républicaine de l’Ordre si bien que celui-ci se contente d’exécuter ces missions. Au XVIIIème siècle et plus encore au XIXème, les visions des institutions et de l’ordre divergent de plus en plus si bien que ce dernier en vient à reconsidérer la plupart des missions qui lui sont confiées.
Dans les années 1840, les dirigeants de la République Génèsienne perdent peu à peu la confiance du peuple. Celui-ci sombre de plus en plus dans la pauvreté, le gouvernement ayant raté, entre autre, les transformations liées à la révolution industrielle. Mac’Nor Leunamme, jeune président, ayant basé son élection sur une transformation en profondeur de la République ne satisfait pas l’opinion public. Ainsi, plusieurs mouvements de contestation se succèdent durant l’année 1848, ceux-ci étant réprimés de plus en plus violemment. Mac’Nor Leunamme, est farouchement opposé à l’implication de l’Ordre dans la vie politique du pays, niant l’importance de celui-ci dans la construction des Républiques de Génèse.
Il profite de ces mouvements de contestation pour faire accuser l’Ordre. Dans un discours devant le congrès le 15 novembre 1848, il accuse l’Ordre d’être le moteur de ces mouvements de contestation. Les jours qui suivent font apparaître de nombreuses preuves visant à accréditer les affirmations du président de la République : ordre de mission, dépôts d’armes clandestins, prise en flagrant délit de tentative d’assassinat de membres supposés être de l’organisation, etc. Ces évènements poussent l’assemblée nationale à proclamer la dissolution de l’Ordre Jalumaï le 26 novembre 1848. Le gouvernement va plus loin dès le lendemain en invoquant l’article 43.9 de la constitution leur permettant, de faire passer en force une proposition de loi en mettant en jeu leur responsabilité vis-à-vis du parlement. Cet article de loi prévoit l’arrestation systématique et la condamnation à mort des membres de l’Ordre. L’application de cette est quasi immédiate puisque dès le 1 décembre, les premières exécutions interviennent. Durant le mois de décembre 1848, 759 membres de l’Ordre Jalumaï sont arrêtés et exécutés. La plus importante exécution à lieu à Theide la 23 décembre 1848 sur la place Otto Viali au pied de l’arène de la ville. Le symbole est très fort puisque cette place et ses statuts symbolisent les valeurs de l’arène (courage, honneur, contrôle de soi, modestie et respect). Ces valeurs sont aussi celles de l’Ordre Jalumaï. En exécutant près de 250 chevaliers sur cette place ce jour là Mac’Nor Leunamme entend rompre avec ces valeurs. Cet évènement est considéré comme le début de la terreur qui caractérise les premiers mois de l’année 1849.
Après 1848, l’Ordre n’est plus mentionné nulle part et est considéré comme disparu. Ce n’est que le 23 Mai 2020, qu’un compte nommé « OCJ » sur Squirrel fait son apparition et annonce avoir enlevé Izanok de Salamille.
Mina-Lumaï [1] : Ce titre est conféré aux apprentis, aux membres nouvellement recrutés. Il caractérise la voie de l’apprentissage. Les Mina-Lumaï sont sous la direction d’un Ki-Lumaï (Chevaliers) ou d’un Sen-Lumaï (Maître). Ceux-ci leur transmettent les valeurs de l’ordre et les forment aux différents arts qu’il est nécessaire de maîtriser pour devenir De-Lumaï.
De-Lumaï : Le titre de De-Lumaï ou de disciple est obtenu une fois l’initiation aux sept arts élémentaires Jalumaï terminée. Les ‘’De-Lumaï’’ constituent le plus important groupe de l’Ordre en nombre de membres. Lors des missions, ils agissent rarement seuls et sont donc sous le commandement d’un membre de l’Ordre avec un titre plus important.
Ki-Lumaï : Le titre de Ki-Lumaï (aussi appelés Chevaliers Jalumaï), s’obtient en faisant à la fois preuve de la maitrise des treizes arts Jalumaï, et en étant nommé par le conseil des ‘’Sen-Lumaï’’.
Sen-Lumaï : Les Sen-Lumaï (aussi appelés Maitre Jalumaï), sont nommés par le conseil des Sen-Lumaï. En théorie il est nécessaire d’avoir le titre de Ki-Lumaï au préalable. Les ‘’Sen-Lumaï’’ dirigent l’Ordre et sont extrêmement compétant dans les différents arts Jalumaï.
O-Sen-Lumaï : Le titre d’O-Sen-Lumaï est un titre honorifique réservé à un membre de l’ordre par siècle. Ce titre ne confère pas de pouvoir supplémentaire au sein de l’Ordre. Il est donné en reconnaissance d’un acte de bravoure exceptionnel effectué pour le compte de l’Ordre.
O-Sen-Koriotireth : D’après l’histoire Jalumaï publiée en 1843, une seule personne a porté ce titre. Les membres de l’Ordre évoquent son existence et la possibilité de le décerner à un membre auteur d’un évènement majeur pour l’Ordre. La seule personne à avoir jamais porté ce titre est le fondateur de l’Ordre François IV Ikarioth de Tireth.
Les arts Jalumaï sont constitués de 13 disciplines complémentaires. Initialement il n’y en avait que sept, celles-ci étant désormais requises pour accéder au titre de De-Lumaï, ou disciple. Les six autres, ajoutés durant le XVI ème siècle, sont requis pour accéder au titre de Ki-Lumaï, ou chevalier. Dans chacun des arts, les membres de l’Ordre doivent pouvoir prouver la bonne maitrise de cet art. Cette évaluation est effectuée par des membres de l’ordre avec un titre plus élevé. Les sept arts élémentaires sont :
L’Ato-Sutiken, ou l’art du combat au bâton ou à l’épée.
L’Ato-Retorikku, ou l’art de la rhétorique.
L’Ato-Hakugaku, ou l’érudition : les membres de l’Ordre doivent être se doter de connaissances dans tous les domaines de toutes les sciences et des lettres. Il n’est pas cependant attendu qu’ils soient experts, mais qu’ils fasse preuve d’une bonne maitrise de tous les domaines.
L’Ato- Meïso, ou l’art de la méditation.
L’Ato-Junansei, ou l’art de la souplesse de l’esprit et du corps.
L’Ato-Chikara-Taïkyu, ou l’art du renforcement du corps (force et endurance).
L’Ato-Opunïngu, ou l’art de l’ouverture sur soi et sur les autres.
Les six arts complémentaires sont :
L’Ato-Shikibetsu, ou l’art du discernement.
L’Ato-Tehadaka, ou l’art du combat à main nu.
L’Ato-Wanurejiko, ou l’art de l’oubli de soi même.
L’Ato-Renkinjutsu, ou l’art de l’intéressement et à la dévotion aux autres
L’Ato-Kyukyo-Chishiki, ou l’art de l’ultime connaissance : il s’agit ici d’être en mesure de démontrer des connaissances approfondis dans la plupart des domaines des sciences et des lettres.
L’Ato-Aisuru, ou l’art de l’amour : ce dernier art a été ajouté pour promouvoir une vie équilibré pour les membres de l’ordre. Jusqu’au XVIème siècle il était interdit aux membres d’avoir une famille et d’avoir un ou une compagnon de vie.
=> http://vasel.yt/wiki/index.php?title=Ordre_des_Chevaliers_Jaluma%C3%AF
Le RP de cette année 2020 avait pour objectif d'introduire ce groupe. Certes sont implication y est réduite, mais c'est un élément primordiale de l'histoire mandelsienne. Vous pouvez quasiment lire toute l'histoire à partir de celle de cette organisation. Quelques éléments sont encore à compléter mais l'essentiel est là.
- Spoiler, ouvre pas si tu veux pas être spoilé:
Plusieurs personnages que vous connaissez font partis de cette organisation. C'est assez facile de deviner lesquels
Bonne lecture !!
Ordre des Chevaliers Jalumaï
L’Ordre des Chevaliers Jalumaï (OCJ) est un regroupement d’individus créé durant la coupure des 300 ans en Mandelsy. Les membres de cet ordre sont essentiellement Mandelsiens ou Océanien et sont recrutés par cooptation. L’OCJ a été la principale organisation ayant contribué à la mise en place de la première et de la deuxième république Mandelsienne. La mission principale des membres de l’ordre est d’ « Œuvrer à la construction, le maintien et la protection de la République et de ces valeurs ». L’Ordre des Chevaliers Jalumaï a été éradiqué en 1849 à Theide par les monarchistes. Quelques personnes se revendiquent de cet ordre aujourd’hui et celui-ci semble peu à peu se reconstituer notamment du fait de son implication dans les révélations concernant la Triarme.
Histoire
Fondation de l'Ordre
Il est supposé que l’Ordre des Chevaliers Jalumaï a été créé durant la coupure de 300 ans en réaction à un évènement important de cette période par François IV Ikarioth de Tireth. Ce fait est l’un des rares à faire consensus au sein des historiens pour cette période de l’histoire Mandelsienne. En effet, les reliques Jalumaï exposées au Musée des Arts Océaniens de Silith (MOAS) portent de nombreuses inscriptions portant ce nom. Les historiens supposent que François IV Ikarioth de Tireth était un des notables de la fin du troisième siècle.
Par ailleurs, il est à noter que les quelques document subsistant de cette période sont écrits en Isholha, la langue propre aux membres de l’Ordre.
Durant le Grand Royaume de Génèse
Pendant cette période de près de 700 ans, l’Ordre est considéré par l’ensemble des royaumes de Génèse comme une organisation criminelle. Les différents rois s’emploient donc à traquer ses membres et à les supprimer. L’Ordre sert aussi de justification lorsque les seigneurs souhaitent supprimer certains opposants devenus trop gênants : ils sont considérés par les souverains comme membre de l’Ordre et peuvent donc être exécutés légitimement en vertu de cette appartenance. Ainsi, on estime que plus de 250 000 personnes ont été pendues sous couvert de leur supposée affiliation à l’Ordre Jalumaï.
De son côté l’Ordre tente de construire un régime républicain à l’image des anciennes républiques Aurinéenne. Cela passe d’un côté par des actions visant à déstabiliser les seigneurs en place : actes de sabotages, missions d’assassinat des souverains, enlèvements, vols, pillages voir des sièges de petits châteaux. De l’autre côté l’Ordre s’emploie à des missions plus nobles visant à aider la population à sortir du joug féodale alors en place. Il s’agit ici d’éduquer les citoyens – la formation au sein de l’ordre demandant notamment une grande érudition -, de leur venir en aide en redistribuant le fruit des pillages ou des rançons, et en distillant au fil des ans l’idéal républicain dans la culture populaire. Si ces diverses facette de l’Ordre ont été accueillis avec méfiance au quatrième siècle, elles trouvent des échos bien plus important au dixième siècle et permet la première Révolution Génèsienne.
Le déclenchement de la première révolution Génèsienne
Le régime féodal du Grand Royaume de Génèse prend fin en l’an 1000 du fait notamment des actions de l’Ordre Jalumaï ayant incité pendant plusieurs siècles et avec un impact accru au dixième siècle, la population à construire un nouveau régime plus respectueux des droits de chacun. L’Ordre a donc permis la préparation de la révolution et l’a ensuite dirigé dans l’ombre en fournissant, grâce à ces membres, informations et conseils stratégiques aux révolutionnaires.
Durant la première République
La Révolution de 998-1000 a donné naissance à la première République de Génèse. L’assemblée constituante formée pour l’occasion en l’an 1000 souhaite reconnaître à l’Ordre la paternité de cette révolution. Elle érige donc l’ordre en grand défenseur de la République. Celui-ci trouve donc une place de choix au sein des gouvernements successif de cette première République. Un membre du conseil des Sen-Lumaï est intégré par défaut au sein du gouvernement et de ce qui serait aujourd’hui un ministère de l’intérieur. L’Ordre Jalumaï est ainsi notamment en charge du maintien de l’ordre intérieur du pays. Certains chevaliers sont aussi nommés à des postes leur autorisant la direction des armées Républicaines. D’autres font partis des services d’espionnage et de contre-espionnage. Si l’Ordre perd un peu en autonomie, car la République est en mesure de lui exiger des comptes, celui-ci reste indépendant et certains de ces membres agissent en dehors des circuits officiels mais toujours avec pour volonté de protéger le régime Républicain et ses valeurs.
Déclin et reconstitution durant la monarchie d’Appartagne
En 1490, un gouvernement est élu avec notamment la volonté de dissoudre l’Ordre. Celui-ci étant devenu aux yeux de certains Républicains comme trop impliqué dans les affaires de la République. Plusieurs scandales ont aussi entaché la réputation de l’ordre comme l’assassinat de l’un des prétendant au poste de président du conseil de la République. Aussi dès 1490, les membres de l’Ordre occupant des postes importants dans la gestion de la sécurité du pays sont remplacés par d’autres personnes plus indépendantes et plus en phase avec les idées du gouvernement en place.
En 1492, l’Assemblée Génésienne ordonne la dissolution de l’Ordre Jalumaï, celui-ci étant supposé comploter contre la République et ce afin de prendre le contrôle exclusif du pays. Des centaines de membres de l’Ordre sont arrêtés. Le 12 juillet 1493, une loi permet l’exécution systématique des membres de l’Ordre. Réduit à quelques dizaines de membre (contre plusieurs centaines auparavant) l’Ordre s’exile en dehors de frontières de la République de Génèse. Dépourvue de protection intérieure, la République décline peu à peu entre 1493 et 1501, date à laquelle l’Appartagne prend le contrôle de tout le pays avec un régime Monarchique.
Pendant le siècle qui suit, l’Ordre Jalumaï tente de se reconstituer en recrutant de nouveaux membres et en améliorant son rite initiatique. Cet à cette époque que les six nouveaux arts sont ajoutés dans la formation des chevaliers Jalumaï.
Le déclenchement de la seconde révolution Génèsienne
Le déclenchement de la seconde révolution Génèsienne se fait d’une manière similaire à la première. L’Ordre Jalumaï renforcé par un siècle de reconstitution et de réforme se lance dès le début du XVIIème siècle (dès l’an 1601) dans la déstabilisation de la Monarchie d’Appartagne. La violence des différentes opérations contre le régime est décuplée. Dans un même temps, l’aide fournie par l’Ordre à la population est aussi largement accrue. Cela est favorisé notamment par les hivers rigoureux que connais la côte ouest de l’Océania en ce début de siècle. La famine faisant rage, l’Ordre est l’organisation qui permet aux Génésiens de survivre au contraire de la monarchie qui se désintéresse complètement du peuple. En moins de 20 ans, l’Ordre insuffle dans une population jusqu’alors maintenue dans un état de léthargie par le régime en place, une volonté de révolte. La deuxième révolution Génèsienne a lieu de 1617 à 1622 et se termine par la proclamation de la seconde République.
Durant la seconde République
Comme dans la première République l’Ordre se taille une place de choix dans le nouveau régime Républicain. Il garde une certaine autonomie et ces membres ne sont plus enrôlés dans les institutions comme le ministère de l’intérieur ou l’armée. L’Ordre est alors considéré comme une sorte de service secret de défense des intérêts de la République (c’est sous cette appellation qu’il est désigné dans la constitution de la seconde République). Un des Sen-Lumaï est nommé par le conseil des Sen-Lumaï pour représenter l’Ordre au sein des institutions de la République. Il est alors considéré comme un conseillé à la défense qui reçoit ces ordres du gouvernement ou de l’Assemblée Nationale (celle-ci se réunissant à huit-clos lorsqu’il s’agit de déléguer une mission à l’Ordre). Ce système laisse au conseil des Sen-Lumaï une assez large autonomie : les missions émanant des institutions Républicaines pouvant être rediscutées et adaptée selon les souhaits du conseil.
Dans les premières années de la République, les missions confiées par le gouvernement ou l’assemblée nationale étaient relativement en phase avec la vision Républicaine de l’Ordre si bien que celui-ci se contente d’exécuter ces missions. Au XVIIIème siècle et plus encore au XIXème, les visions des institutions et de l’ordre divergent de plus en plus si bien que ce dernier en vient à reconsidérer la plupart des missions qui lui sont confiées.
Extermination en 1848
Dans les années 1840, les dirigeants de la République Génèsienne perdent peu à peu la confiance du peuple. Celui-ci sombre de plus en plus dans la pauvreté, le gouvernement ayant raté, entre autre, les transformations liées à la révolution industrielle. Mac’Nor Leunamme, jeune président, ayant basé son élection sur une transformation en profondeur de la République ne satisfait pas l’opinion public. Ainsi, plusieurs mouvements de contestation se succèdent durant l’année 1848, ceux-ci étant réprimés de plus en plus violemment. Mac’Nor Leunamme, est farouchement opposé à l’implication de l’Ordre dans la vie politique du pays, niant l’importance de celui-ci dans la construction des Républiques de Génèse.
Il profite de ces mouvements de contestation pour faire accuser l’Ordre. Dans un discours devant le congrès le 15 novembre 1848, il accuse l’Ordre d’être le moteur de ces mouvements de contestation. Les jours qui suivent font apparaître de nombreuses preuves visant à accréditer les affirmations du président de la République : ordre de mission, dépôts d’armes clandestins, prise en flagrant délit de tentative d’assassinat de membres supposés être de l’organisation, etc. Ces évènements poussent l’assemblée nationale à proclamer la dissolution de l’Ordre Jalumaï le 26 novembre 1848. Le gouvernement va plus loin dès le lendemain en invoquant l’article 43.9 de la constitution leur permettant, de faire passer en force une proposition de loi en mettant en jeu leur responsabilité vis-à-vis du parlement. Cet article de loi prévoit l’arrestation systématique et la condamnation à mort des membres de l’Ordre. L’application de cette est quasi immédiate puisque dès le 1 décembre, les premières exécutions interviennent. Durant le mois de décembre 1848, 759 membres de l’Ordre Jalumaï sont arrêtés et exécutés. La plus importante exécution à lieu à Theide la 23 décembre 1848 sur la place Otto Viali au pied de l’arène de la ville. Le symbole est très fort puisque cette place et ses statuts symbolisent les valeurs de l’arène (courage, honneur, contrôle de soi, modestie et respect). Ces valeurs sont aussi celles de l’Ordre Jalumaï. En exécutant près de 250 chevaliers sur cette place ce jour là Mac’Nor Leunamme entend rompre avec ces valeurs. Cet évènement est considéré comme le début de la terreur qui caractérise les premiers mois de l’année 1849.
Réapparition en 2020
Après 1848, l’Ordre n’est plus mentionné nulle part et est considéré comme disparu. Ce n’est que le 23 Mai 2020, qu’un compte nommé « OCJ » sur Squirrel fait son apparition et annonce avoir enlevé Izanok de Salamille.
Pratiques
Statut des membres
Mina-Lumaï [1] : Ce titre est conféré aux apprentis, aux membres nouvellement recrutés. Il caractérise la voie de l’apprentissage. Les Mina-Lumaï sont sous la direction d’un Ki-Lumaï (Chevaliers) ou d’un Sen-Lumaï (Maître). Ceux-ci leur transmettent les valeurs de l’ordre et les forment aux différents arts qu’il est nécessaire de maîtriser pour devenir De-Lumaï.
De-Lumaï : Le titre de De-Lumaï ou de disciple est obtenu une fois l’initiation aux sept arts élémentaires Jalumaï terminée. Les ‘’De-Lumaï’’ constituent le plus important groupe de l’Ordre en nombre de membres. Lors des missions, ils agissent rarement seuls et sont donc sous le commandement d’un membre de l’Ordre avec un titre plus important.
Ki-Lumaï : Le titre de Ki-Lumaï (aussi appelés Chevaliers Jalumaï), s’obtient en faisant à la fois preuve de la maitrise des treizes arts Jalumaï, et en étant nommé par le conseil des ‘’Sen-Lumaï’’.
Sen-Lumaï : Les Sen-Lumaï (aussi appelés Maitre Jalumaï), sont nommés par le conseil des Sen-Lumaï. En théorie il est nécessaire d’avoir le titre de Ki-Lumaï au préalable. Les ‘’Sen-Lumaï’’ dirigent l’Ordre et sont extrêmement compétant dans les différents arts Jalumaï.
O-Sen-Lumaï : Le titre d’O-Sen-Lumaï est un titre honorifique réservé à un membre de l’ordre par siècle. Ce titre ne confère pas de pouvoir supplémentaire au sein de l’Ordre. Il est donné en reconnaissance d’un acte de bravoure exceptionnel effectué pour le compte de l’Ordre.
O-Sen-Koriotireth : D’après l’histoire Jalumaï publiée en 1843, une seule personne a porté ce titre. Les membres de l’Ordre évoquent son existence et la possibilité de le décerner à un membre auteur d’un évènement majeur pour l’Ordre. La seule personne à avoir jamais porté ce titre est le fondateur de l’Ordre François IV Ikarioth de Tireth.
Les arts Jalumaï
Les arts Jalumaï sont constitués de 13 disciplines complémentaires. Initialement il n’y en avait que sept, celles-ci étant désormais requises pour accéder au titre de De-Lumaï, ou disciple. Les six autres, ajoutés durant le XVI ème siècle, sont requis pour accéder au titre de Ki-Lumaï, ou chevalier. Dans chacun des arts, les membres de l’Ordre doivent pouvoir prouver la bonne maitrise de cet art. Cette évaluation est effectuée par des membres de l’ordre avec un titre plus élevé. Les sept arts élémentaires sont :
L’Ato-Sutiken, ou l’art du combat au bâton ou à l’épée.
L’Ato-Retorikku, ou l’art de la rhétorique.
L’Ato-Hakugaku, ou l’érudition : les membres de l’Ordre doivent être se doter de connaissances dans tous les domaines de toutes les sciences et des lettres. Il n’est pas cependant attendu qu’ils soient experts, mais qu’ils fasse preuve d’une bonne maitrise de tous les domaines.
L’Ato- Meïso, ou l’art de la méditation.
L’Ato-Junansei, ou l’art de la souplesse de l’esprit et du corps.
L’Ato-Chikara-Taïkyu, ou l’art du renforcement du corps (force et endurance).
L’Ato-Opunïngu, ou l’art de l’ouverture sur soi et sur les autres.
Les six arts complémentaires sont :
L’Ato-Shikibetsu, ou l’art du discernement.
L’Ato-Tehadaka, ou l’art du combat à main nu.
L’Ato-Wanurejiko, ou l’art de l’oubli de soi même.
L’Ato-Renkinjutsu, ou l’art de l’intéressement et à la dévotion aux autres
L’Ato-Kyukyo-Chishiki, ou l’art de l’ultime connaissance : il s’agit ici d’être en mesure de démontrer des connaissances approfondis dans la plupart des domaines des sciences et des lettres.
L’Ato-Aisuru, ou l’art de l’amour : ce dernier art a été ajouté pour promouvoir une vie équilibré pour les membres de l’ordre. Jusqu’au XVIème siècle il était interdit aux membres d’avoir une famille et d’avoir un ou une compagnon de vie.
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Re: [Mandelsy] Présentation générale, Dim 6 Déc 2020 - 21:15
Il y a un côté Jedi dans ton Histoire Eux aussi veulent la Paix et sont pro républicains quelque part
Trés belle histoire du mouvement qui se met à sortir du "côté Obscur", restes à voir si ils apparaissent comme d'habitude pour changer la République ou bien si ils ont un autre rôle dans l'Histoire.
Les complotistes peuvent largement s'inspirer de ton histoire.
Bon travail, il ne reste plus qu'à illustrer la page wiki.
Trés belle histoire du mouvement qui se met à sortir du "côté Obscur", restes à voir si ils apparaissent comme d'habitude pour changer la République ou bien si ils ont un autre rôle dans l'Histoire.
Les complotistes peuvent largement s'inspirer de ton histoire.
Bon travail, il ne reste plus qu'à illustrer la page wiki.
Re: [Mandelsy] Présentation générale, Dim 6 Déc 2020 - 22:10
Maori a écrit:Il y a un côté Jedi dans ton Histoire Eux aussi veulent la Paix et sont pro républicains quelque part
Trés belle histoire du mouvement qui se met à sortir du "côté Obscur", restes à voir si ils apparaissent comme d'habitude pour changer la République ou bien si ils ont un autre rôle dans l'Histoire.
Les complotistes peuvent largement s'inspirer de ton histoire.
Bon travail, il ne reste plus qu'à illustrer la page wiki.
C'est une des inspirations en effet
Volontairement j'ai laissé des parts d'ombre dans cette histoire comme sur le passage de l'extermination.
Aller une petite map au passage faite ce soir en live !
Re: [Mandelsy] Présentation générale, Mer 9 Déc 2020 - 22:15
432 ème carte de la Mandelsy
Les climats, avec quelques adaptations par rapport à la cartographie officielle imputable à ... l'échelle ^^
Les climats, avec quelques adaptations par rapport à la cartographie officielle imputable à ... l'échelle ^^
- ShibuyaErudit Tokyoïte
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Re: [Mandelsy] Présentation générale, Mer 9 Déc 2020 - 22:18
Haaaa la fameuse carte faite en direct! Très réussie
Chapeau surtout pour celle des ressources naturelles pour laquelle tu n'as pas eu de retour, elle est comme toujours propre et réaliste
Chapeau surtout pour celle des ressources naturelles pour laquelle tu n'as pas eu de retour, elle est comme toujours propre et réaliste
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- MaoriMembre Émérite
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Re: [Mandelsy] Présentation générale, Mer 9 Déc 2020 - 22:50
J'ai osé raté des cartes magnifiques comme celles la, je suis fou!
Magnifiques comme d'habitude, pour les climats c'est cohérent je trouve, bon boulot!
Magnifiques comme d'habitude, pour les climats c'est cohérent je trouve, bon boulot!
- galyieMembre Émérite
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Re: [Mandelsy] Présentation générale, Mer 9 Déc 2020 - 22:54
J'ai suivi les 25 premières minutes du Live, c'était vraiment très intéressant. Tu es un pro de la cartographie. Le résultat est vraiment parfait
Elysa Swan Margaret Ière, Impératrice de l'Empire Carnackien
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