Andrew Galimon à Corydon City, Génécie / GAP

Ce 22 avril 2018, en déplacement en RFGC pour signer de nouveaux contrats économiques, le président Andrew Galimon entretient ses relations avec l’Aurinéa. Depuis Corydon City, il fut reçu par le gouverneur de Génécie Carlos de Sainz en compagnie de Justine de Salamille, Mandelsienne exilée à Mégalipoli.

La présence de la conseillère municipale à cette rencontre Peacksburg/Génécie, vivement critiquée par la Mandelsy, était au centre de toutes les discussions. Lors d’une conférence de presse tenue conjointement entre les trois responsables politiques,  les questions ont davantage tourné autour de la Mandelsy que sur l’avenir de la RFGC.

Lors d’une première question adressée à Justine de Salamille, le corps journalistique s’est interrogé sur la légitimité de sa présence à la table des négociations entre le Peacksburg et la RFGC. Cette dernière s’est défendue en affirmant que les intérêts du District de Mégalipoli et de la province du Delta devaient être représentés lors de cette rencontre avec le Peacksburg en tant que partenaire historique et fidèle de la RFGC. Loin de ses récents déboires avec la Mandelsy, Mme de Salamille rajouta voir au travers le Peacksburg un gage de prospérité et de libertés économiques pouvant apporter beaucoup à Megalipoli comme à Belton.

Outre les différents accord économiques qui ont été signés entre les deux pays, le gouverneur de Génécie Carlos de Sainz fut interrogé sur les événements ayant ébranlé l’Aurinéa ces derniers mois. Beaucoup lui reprochant son silence de marbre et son absence de soutien au sein de la crise du Delta, celui-ci s’est défendu en assurant protéger avant tout les intérêts du peuple génécien. L’opinion publique lui étant très défavorable depuis maintenant plus d’un an, le gouverneur s’assure du soutien de ses alliés historique, en premier lieu le Peacksburg.

Le président Galimon fut quant à lui interpellé sur la situation migratoire dans le détroit du Peacksburg et sur ses relations avec son homologue océanien. Celui-ci déclara que « Le Peacksburg n’a pas vocation à accueillir toute la misère d’Océania ». Trop d’argent a été « gaspillé » par le Peacksburg dans la gestion de la crise migratoire que subit la Mandelsy depuis 2016. La construction de camps de réfugiés dans la province d’Apartagne ne suffit plus à contenir l’hémorragie alors que les passeurs encouragent la traversée du détroit vers le Peacksburg ou les communautés autonomes de Crosovie et Dunvegan. Aussi, « l’inaction de Karl Silver Stone face à la détresse du peuple mandelsien est une honte pour l’Océania », déclara le président.

Disposant de trop peu de soutiens à Belton, le président Galimon semble perdre pied face à la situation ingérable dont il fait face. Faisant suite à une succession d’échecs, la politique diplomatique du chef de l’État est soumise à rude épreuve. Nul doute qu’une telle déclaration jouera en sa défaveur, rappelant l’échec du Peacksburg dans la gestion de la crise Euralienne.