La crise Mandelsienne ne semble pas trouver de réponse adéquate au problème. C’est en tout cas ce qui est rapporté par les nombreuses oppositions au gouvernement du Président Galimon, à l’image de Alfred Domoneon, Président du Parti Souverainiste du Peacksburg, qui dénonce ouvertement la politique internationale instaurée.

En Mandelsy, les réfugiés se comptent par centaines de milliers. La population majoritairement pauvre fuit les campagnes pour se réfugier dans les villes où la famine fait encore plus de ravages. Les bidonvilles se comptent par dizaines à Theide, où la bonne moitié de la population vit dans des baraquements de fortune faute de solution alternative. Theide et ses 10 millions d’habitants n’arrive plus à aspirer ce flot continu de fuyards déboussolés. La ville est autant abandonnée que le reste du pays, et la politique de l’actuel Président Karl Silver Stone ne semble pas trouver de solution à une crise sans retour.

Face à un tel climat politique et social, les Mandelsiens cherchent à fuir vers un avenir meilleur, quittant le pays vers le sud et tentant la traversée vers le Peacksburg et les Communautés Autonomes de Crosovie et du Dunvegan. Très peu arrivent au bout, et beaucoup périssent dans le Détroit du Peacksburg. L’archipel d’Alohen est d’ailleurs face à un problème qu’il n’a pas vu venir. Comment arrêter ce flux de migrants dont le pays ne peut s’occuper ? Le gouvernement espère arrêter l’hémorragie à la source.

Ce dimanche 2 avril 2017, le Président Galimon s’est rendu à Valaxtine sur Choisille pour rencontrer son homologue Mandelsien dans l’espoir de trouver une solution durable. La Mandelsy ne semble pourtant pas vouloir coopérer et doit surtout faire face à la corruption et aux magouilles politiques où les Royaumes semblent de moins en moins unis. De cette réunion est conclue une décision prise par le Peacksburg avec l’accord de la Mandelsy. En effet, le Président Galimon a décidé le déblocage immédiat de 2 millions de Portz pour la construction de deux camps de réfugiés au sud de Theide, dans la Province d’Apartagne. D’une capacité de 10 000 personnes chacun, ces deux camps doivent permettre d’endiguer la fuite des réfugiés vers l’extérieur du pays et donc vers le Peacksburg.

Les mesures prises ont un effet immédiat, puisque la construction des deux camps se déroulera en simultané dès la semaine prochaine. La Province d’Apartagne a mis à disposition du Peacksburg deux terrains à cet effet. À Belton, l’aide humanitaire s’organise. Plusieurs organisations humanitaires organisent des récoltes de fonds et de nourriture dans tout le pays pour venir en aide aux Mandelsiens. Le Parti Tikal, défenseur des intérêts des peuples autochtones Océaniens, organise lui aussi une aide. La Président du Parti Rokia Atheneyi a d’ailleurs salué la décision du gouvernement tout en soulignant l’insuffisance des mesures prises. Pour beaucoup, ces « mesurettes » ne font que retarder les prises de responsabilité et ne font fugure que de cache misère.

Faute d’engagement politique fort de la part de la Mandelsy, la crise actuelle ne trouvera pas de solution. Si le Peacksburg engage sa responsabilité dans l’apport de solutions ponctuelles, il ne peut rien face à cette situation.