___Le 20 septembre 2013, le Peacksburg a vécu l’une des pires catastrophes de son histoire, et a vu mourir près de 500 innocents au cœur d’une des plus grandes villes du pays. C’est au quartier d’affaires de St Louis, dans la célèbre et emblématique tour Eloria Daniel’s, qu’eu lieu un attentat terroriste d’une ampleur considérable. En effet, à exactement 17h34 ce jour là, une bombe explosa au 36e étage de l’immeuble, causant un immense incendie qui ravagea 13 étages et la grande coupole de la tour. Cette catastrophe sans précédent a ému le pays tout entier, et la communauté internationale, qui apporta rapidement son soutien. Retour sur un événement marquant de l’histoire du pays.
___C’est une journée comme une autre à St Louis, nous sommes le 20 septembre 2013, il est 17h30. La vie bat son plein dans la ville qui grouille d’activité. Les bouchons se forment sur les grands axes de la ville, c’est bientôt le weekend pour les quelques 2 millions de Louisiens. Au Quartier d’Affaires, les travailleurs s’affairent toujours à signer des contrats, ou à spéculer en bourse. Certains regagnent la rue pour rentrer chez eux, d’autres sirotent un jus de fruits en terrasse. Tout paraît normal à St Louis, mais la ville s’apprête à connaître la pire catastrophe de son histoire.
___17h34, tour Eloria Daniel’s : une explosion secoue l’immeuble et ceux aux alentours, une épaisse fumée noire monte dans le ciel de la ville. Les 35, 36 et 37 étages de la tour sont en feu. Dans la rue, la panique est totale. La foule s’enfuit dans toutes les directions, les véhicules se percutent entre eux pour avancer. Alors que tout le quartier est embouteillé, les conducteurs abandonnent leur voiture à leur sort et rejoignent la foulent effrayée. Une pluie de feuilles, de poussière et de gravats commence à s’abattre au pied de la tour, la confusion est totale. Dans les étages inférieurs de la tour, les employés se bousculent pour accéder aux escaliers de secours. Les cris retentissent dans les cages d’escalier, alors que le feu fait rage aux étages supérieurs.
___17h40, 43e étage de la tour : la fumée envahit les bureaux, des personnes commencent à appeler leurs proches. La mort semble être inévitable pour les quelques 400 personnes bloquées au sommet. Alors qu’il ne semble y avoir aucune issue, une personne décide de sauter par la fenêtre. Sur les minutes qui suivent, des dizaines de personnes suivent cette initiative et se jettent du 38e, 43e, ou encore 47e étage. Depuis la rue, le spectacle terrifie. Déjà 5 étages s’embrasent, causant une fumée noire visible dans toute la région. Rien ne semble arrêter l’incendie géant qui détruit l’immeuble à toute vitesse. Les forces de l’ordre bouclent le quartier qui est intégralement évacué, alors que les pompiers arrivent et s’engagent dans la plus grande tour de l’Avenue de l’Indépendance.


___18h17 : Les hélicoptères pointent leur caméra vers le centre d’affaires de St Louis, l’événement est retransmit en direct dans le monde entier. Alors que la coupole de la tour est en feu, la crainte de l’effondrement de celle-ci se fait entendre. Au dessus du 34e étage, aucune personne n’a pu descendre de la tour. De même, aucune personne n’a pu être secourue par le toit. Les chances de survie sont déjà nulles. A cette heure-là, le Président Carter a déjà enclenché le niveau d’alerte maximal sur tout le pays. Tous les avions sont cloués au sol jusqu’à nouvel ordre, et l’armée est en totalité déployée dans les grandes villes.
___18h37, au Peacksburg : une heure après l’explosion de St Louis, le centre de Belton est à son tour bouclé, par peur d’un nouvel attentat. La population, désorientée, ne sait pas où se diriger. Des bouchons monstres se forment aux sorties des villes de Belton, St Louis et Lexington. Le quartier du Palais Présidentiel est également fermé et surveillé par l’armée. A St Louis, les hôpitaux se noient dans un afflux massif de blessés de l’attentat. En plus des quelques 300 personnes directement blessées par l’événement, plus de 2000 personnes subissent des blessures, parfois graves, suite à de nombreux accidents et mouvements de foules qui secouèrent la ville.
___19h43 : La Philicie se réveillant découvre avec effroi la catastrophe, les images tourneront en boucle sur les chaînes jusqu’au soir.
___20h00 : Le Président Eric Carter fait une allocution télévisée en direct. Celui-ci adresse toutes ses condoléances aux familles des victimes, et annonce que le nombre de victimes s’élève, d’après les premières estimations, à plus de 350 personnes.
___21h04 : Le feu qui ravage la tour Eloria Daniel’s depuis quarte heures commence à être maîtrisé. La tour ne s’est pas effondrée, la coupole s’est affaissée, et de la fumée recouvre toujours la ville. Le centre de Belton réouvre mais reste sous surveillance, alors que le quartier d’affaire de St Louis reste fermé.
___Samedi 21 septembre 2013, le Peacksburg se réveille endeuillé. Vers 19h, le Président prononce un discours, et annonce que le nombre de victimes s’élève à 499 personnes. Ce sera le chiffre définitif. Aussi, aucune revendication n’a été faite, les auteurs ne sont pas connus. Quant au quartier d’affaires de St Louis, les rues réouvrent, mais restent désertes. Jusqu’au lundi suivant, personne ou presque n’ose s’y aventurer, le choc étant encore très présent et marqué. Les avions peuvent de nouveau circuler, mais la vigilance reste au maximum.

___Un an après la catastrophe, les Louisiens restent encore choqués. Samedi dernier, une cérémonie en hommage aux victimes a été organisée dans le parc Burton, à quelques mètres de la tour. Le Président Andrew Galimon y assista, et déclara que le Monde devait se souvenir de l’horreur des hommes. Dos à lui, en toile de fond, le centre d’affaires de la ville se dresse fièrement, la Tour Eloria Daniel’s a retrouvé sa coupole, qui sera totalement achevée en octobre prochain. Une minute de silence a été observé dans tout le pays à 17h34, le samedi 20 septembre 2014. Alors que les églises sonnaient en hommage, la vie s’est arrêtée dans tout le pays.


___Que savons-nous aujourd’hui sur la catastrophe ? Alors que des mois de recherches n’ont rien donné, c’est en juin dernier que l’origine de l’attaque a été comprise, ou en tout cas supposée. En effet, le 2 juin dernier, une prise d’otage a lieu au Palais Présidentiel de Tokyo. Un groupe terroriste capture les présidents du Sunrise et du CED, la crise du Sunrise/CED est engagée. Après des relations diplomatiques très tendues dans la communauté internationale, c’est finalement un groupe terroriste localisé au sud de l’Océania qui serait à l’origine de l’attaque de Tokyo. Par la suite, le groupe de terroristes a été anéanti, et la crise fut réglée ainsi. En revanche, aucune preuve valable n’affirme que ce même groupe terroriste soit à l’origine de l’attentat de St Louis, ce qui rend ce drame toujours aussi mystérieux et non résolu.