- RoxelResponsable du Comité Economie
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Re: [Mandelsy] Présentation générale, Lun 8 Aoû 2022 - 17:35
Omg c'est de la grande image effectivement x) Sympa la petite carte pour localiser la photo oui
- AskamihResponsable du Wiki GC
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Messages : 1154
Re: [Mandelsy] Présentation générale, Mar 9 Aoû 2022 - 15:42
La qualité de ces cartes, c'est vraiment incroyable, c'est si bien fait ! Tu as bien fait de changer la colorimétrie, c'est nuances vont mieux ! D'ailleurs j'adore voir l'avancement dans tes travaux, on voit au début les inspirations, puis les brouillons et enfin tout se clarifie et s'améliore et tu nous ponds des cartes pareil !! Ta deuxième carte avec les villes et les monts est une merveille, on pourrait la parcourir des heures pour voir les détails, rechercher les RPs (sur notre magnifique wiki) ! Du coup je me pose une question, quel est le plus grand sommet du monde gécée ?? Je ne sais pas s'il y en a un de déterminé mais ça serait intéressant. Par contre si l'atlas a ce niveau de détails avec de tels screens accompagnés de cartes pour les situer, ça sera grandiose !
Unsere Nation wird strahlen
Re: [Mandelsy] Présentation générale, Mar 9 Aoû 2022 - 18:19
Merci à tous !
Alors pour les sommets les plus hauts voici ceux que j'ai identifié de possibles selon la map du monde Gécée :
Tous ces points sont au delà de la courbe des 6000 mètres à priori ou plus selon l'échelle utilisée ^^
Alors pour les sommets les plus hauts voici ceux que j'ai identifié de possibles selon la map du monde Gécée :
Tous ces points sont au delà de la courbe des 6000 mètres à priori ou plus selon l'échelle utilisée ^^
Re: [Mandelsy] Présentation générale, Jeu 11 Aoû 2022 - 23:02
Nouvel usage de mon relief. Oui ça débloque pleins de chose et ça sert surtout de magnifique fond de carte. Il suffit de jouer un peu avec la symbologie.
Voici donc un premier test de carte "historique". Simple, basique mais en même temps difficile d'être très précis sur cette période
À vous de me dire ^^
Bon en vrai ... il faut que je termine vraiment la carte du relief parce que ... j'ai oublié de faire l'archipel de Faimicy. Alors certes, sur les maps globales c'est minuscule mais ça manque
Voici donc un premier test de carte "historique". Simple, basique mais en même temps difficile d'être très précis sur cette période
À vous de me dire ^^
Bon en vrai ... il faut que je termine vraiment la carte du relief parce que ... j'ai oublié de faire l'archipel de Faimicy. Alors certes, sur les maps globales c'est minuscule mais ça manque
- galyieMembre Émérite
-
Messages : 3168
Re: [Mandelsy] Présentation générale, Jeu 11 Aoû 2022 - 23:54
Je trouve cette carte historique géniale. C'est tellement riche en information et ça permet de se faire une idée des migrations.
Elysa Swan Margaret Ière, Impératrice de l'Empire Carnackien
- MaoriMembre Émérite
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Messages : 5184
Re: [Mandelsy] Présentation générale, Ven 12 Aoû 2022 - 11:12
Une carte qui expliquera en un rien de temps toutes les conquêtes ou migrations des peuples ancestraux. ça vaut tellement un pavé de 40 lignes
- dracrafon30Membre Confirmé
- Aucun
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Re: [Mandelsy] Présentation générale, Ven 12 Aoû 2022 - 21:16
Sacré travail que tu as fait Vallamir ! Cette carte est vraiment riche et détailler sur la migration ancestrale du pays et du continent.
Re: [Mandelsy] Présentation générale, Ven 26 Aoû 2022 - 10:11
Attention ... pavés !
J'ai profité de mon voyage en train pour écrire un peu ...
Du côté du peuple, Manoléon comprend qu’il ne peut instaurer un régime complètement répressif s’il souhaite maintenir son pouvoir. La société s’est largement appauvrie avec la fin de la République. Manoléon II prend le partie de désigner des coupables et de monter les citoyens les uns contre les autres. Pour se faire il se sert des divisions entre peuples lesquelles, bien que marquées, n’avaient jusqu’alors jamais conduit à des affrontements. Il désigne ainsi le peuple génouite, à cette époque aussi important en nombre que le peuple mandelouite, comme grand responsable de la déchéance de la République. Dans une moindre mesure, les suffouites (vivant essentiellement à l’Est du pays) sont aussi ciblés pour avoir soutenu le régime républicain. Pendant près d’un siècle ces divisions, créées de toute pièce, conduisent à des affrontements, des guérillas urbaines, des assassinats ou persécutions en tout genre. Les génouites sont souvent accusés à tors et décapités sur la place publique contribuant à instaurer un climat de terreur dans la plupart des villes et zones assez densément peuplées du pays.
En 1525, Manoléon II meurt et son fils Manoléon III lui succède. Ce dernier renforce la stratégie menée par son père. Il permet notamment aux confédérations marchandes de se doter d’armées autonomes. Ces armées sont surtout utilisées par les confédérations pour piller les zones reculées du pays (steppes du centre, Monts de Grammes, …) afin d’accroître leurs richesses. Cette période est donc propice au développement du commerce extérieur en Mandelsy. Les confédérations marchandes mandelsiennes écument ainsi les mers à la recherche de nouveaux partenaires commerciaux.
Le règne de Manoléon III est également marqué par les premiers grands affrontements avec les nations voisines. En particulier en 1532, Manoléon décide d’envahir la Movenadie afin de sécuriser la province fleuron de l’économie de la Monarchie : l’Appartagne. La stratégie consiste à annexer à la Génèse une bande d’environ 300 kilomètre au sud de l’Appartagne. Cette zone serait vidée de sa population et constituerait une sorte de zone de sécurité avant la ligne Tonig’Am laquelle s’est progressivement adaptée pour contrer les nouvelles armes arrivées d’Aurinéa (canon, etc.).
La première offensive se déroule au plein coeur de l’hiver en juillet 1532. Elle se solde par une défaite movenadienne grâce à la pratique d’une guerre éclair par les troupes génésiennes. Manoléon III s’enfonce ainsi d’environ 150 km dans les terres movenadienne mais est stoppé par une vague de froid brutale et inédite. S’en suit une guerre de position où les deux camps ne parviennent pas à prendre le dessus sur l’autre. Dans les terres conquises, les génésiens sèment la terreur, détruise les villes et tuent le restant de movenadiens.
À la faveur de l’arrivée du printemps, les lignes commencent à bouger sur le front : épuisés par plusieurs mois de guerre en terrain hostile, les génésiens peinent à contenir les assauts movenadiens. Peu à peu la ligne de front recule. Il faudra 2 ans et demi au movenadiens pour repousser les génésiens jusqu’à leur territoire originel. Pendant les deux années qui suivent, les movenadiens s’attaquent à la ligne Tonig’Am sans parvenir à la dépasser ou à faire une brèche. Ils en profitent pour bâtir un équivalent de la ligne Tonig’Am en Movenadie à environ quarante kilomètres au sud de la frontière avec la Génèse. En 1537, les movenadiens décident de contourner la ligne Tonig’Am par la mer et de lancer l’assaut sur la capitale de la monarchie : Theide. Malgré les importants moyens déployés il ne parviendront pas à faire tomber la ville, laquelle est située sur une île et ceinturée de hauts murs rendant pratiquement impossible une attaque par la mer. Après plusieurs tentatives infructueuses, les movenadiens changent de stratégie et tente d’asphixier la ville en décrétant un siège. Seulement, Theide bénéficie en son sein d’importantes ressources pour faire face à ce siège. Celui-ci durera 1 an et demi, là encore sans succès.
Du côté de la ligne Tonig’Am, les movenadiens rencontrent plus de succès. Ils parviennent à y faire des brèches en 1539 et en prennent totalement le contrôle en 1545. Ils établissent ainsi une nouvelle frontière au niveau de cette ligne qui double leurs propres défenses situées 80 kilomètres plus au sud.
En 1547, Manoléon III meurt. Sa succession est difficile dans la mesure où il n’a pas d’enfant et pas de frère. C’est finalement Manomano de Bonarpartagne, cousin par alliance du beau-frère de la tante de Manoléon III qui accède au trône après plusieurs mois de lutte fratricide entre les différents prétendants au trône. Il prend alors le nom de Manoléon IV de Bonapartagne et s’inscrit dans la lignée des deux précédents monarques. Il décide également de modérer les persécutions envers le peuple génésien ayant au moment de son arrivée au pouvoir un grand besoin de soldat afin de bouter les movenadiens hors de Génèse.
En 1548, après avoir mis fin au siège de Theide, Manoléon lève une armée conséquente et se lance à l’assaut de la ligne Tonig’Am. La reconquête de cette infrastructure défensive durera 4 ans. En 1552, le dernier fortin tombe aux mains des génésiens, mettant fin la guerre contre la Movenadie.
En 1562 Monaléon V succède à son petit frère Manoléon IV. Il poursuit le fonctionnement instauré par son frère assurant une concentration des richesses dans les mains de quelques familles et surtout dans seulement quelques villes de l’ouest du pays : Theide, ville de la cour du roi, Larçay, lieu privilégié de villégiature estival et capitale culturelle du pays et Valaxtine, ville où arrivent tous les minerais précieux extraits des Monts de Grammes.
Dans le reste du pays, la population s’appauvrie et désire de plus en plus un changement profond de régime.
Après 30 ans de règne de Manoléon V de Bonapartagne, c’est son petit-fils Manoléon VII de Bonapartagne qui monte sur le trône en 1592. Son arrivée est source d’espoir pour la population qui aspire à une gestion moins autoritaire du pays. Il n’en est rien : Manoléon VII poursuit la politique de son grand-père en renforçant les impôts et la répression de sorte à maintenir la population dans un état de pauvreté suffisamment bas pour l’empêcher de se soulever.
En 1595, alors que beaucoup pensaient que cette organisation avait disparu, l’Ordre des Chevaliers Jalumaï refait surface. Cette organisation qui s’est vu dissoute à la fin de la première république, a mis à profit tout le XVIème siècle pour se reconstruire et se renforcer. En novembre 1595, ses sept membres les plus influant (les sept maîtres Jalumaï) prennent les armes et décident de se rendre à Theide pour prendre la tête du roi Manoléon VII. En s’infiltrant dans la citadelle, ils parviennent jusqu’à la salle du trône et font face à l’armée et au roi. Visiblement pas assez nombreux, ou pas assez forts, cette tentative est un échec. Malgré cela, les sept maîtres Jalumaï parviennent à prendre la fuite.
Avec cet évènement, le roi prend peur. Il sait que désormais, des personnes pourraient être capables de l’assassiner. Il décide dans un premier temps de déménager à Valaxtine sur Choisille et fait à cette occasion agrandir le château des ducs de Choisille. Cette ville étant moins grande que Theide, elle est plus facile à contrôler. Dans un second temps, il entreprend un apaisement des relations avec ces vassaux, les autres souverrains de Génèse. La répression envers la population est donc moins forte et les impôts diminuent ce qui a pour effet de calmer les colères.
En 1600, Olive de Porthossen, riche marchande aurinéenne s’installe dans la ville de Larçay. Celle-ci rencontre Americo de Sinaissay, dirigeant de la confédération marchande des Sinaissays. Olive de Porthossen se marie à Americo de Sinaissay en 1602. Ce mariage renforce considérablement la confédération marchande des Sinaissays qui dispose désormais de comptoirs commerciaux partout en Aurinéa.
Les années 1600, sont relativement prospères. Le pays n’a à affronter aucun évènement climatique exceptionnel, les récoltes sont bonnes, et la souplesse dont fait preuve le roi bénéficie largement à la population. Enfin, des personnalités mettent leur fortune au service de la population. C’est le cas d’Olive de Porthossen qui vient en aide aux agriculteurs, négocie avec les souverains en place pour assurer une plus juste distribution des ressources. La vieille dame acquiert ainsi une très grande popularité auprès de la population durant cette décennie.
En 1610, le récit de l’expédition mené par Americo de Sinaissay en Aurinéa qui décide le roi Manoléon VII à changer sa politique. Le marchand décrit à son souverain les immenses navires que possède l’Empire Aurinéen et l’immense armée qui l’accompagne. Manoléon VII ayant aussi eu vent des flottes importantes construites ou en construction dans les pays voisins d’Océania et de Volcania décide de doter la Génèse d’une immense armada. Il ordonne ainsi un renforcement de l’armée et entreprend de transformer l’économie du pays pour produire plus d’armes et surtout des navires. Les confédérations marchandes refusent de s’engager directement dans cette voie. Le roi doit ainsi bâtir ses propres chantiers navals et enrôler de force des citoyens pour y travailler. L’économie devant être au service de la construction de cette flotte, les impôts sont de nouveau augmentés et la répression de plus en plus importante. Manoléon met enfin en place un tribut royal dû par ces différents vassaux mensuellement. Le montant de ces tributs est si élevé que cela engendre des conflits armés partout dans le pays. Les pillages et guerres entre les souverains vassaux du roi Manoléon VII deviennent très rapidement monnaie courante.
La décennie 1610 voit également se succéder plusieurs évènements climatiques d’importance. Les hivers sont particulièrement rigoureux dans le centre du pays en 1612 et 1615, le nord subit en 1613 et 1614 deux cyclones et l’ouest est frappé par un été extrêmement sec en fin 1616 et début 1617.
Manoléon V
Manoléon VII
Olive de Porthossen
Depuis 1610, les conditions de vie dans l’ouest mandelsien se dégradent pour la majorité de la population. Les guerres entre souverrains ravagent tout sur leur passage. Dans un même temps plusieurs évènements climatiques se succèdent (sécheresse en 1616-1617, hiver rigoureux en 1612 et 1615, cyclones en 1613 et 1614) et provoquent famines et rupture d’accès à l’eau pour une large part nord ouest du pays. La fin de l’été 1617 (mois de mars) est marquée par un ultime ouragan ainsi que par de fortes tempêtes tropicales sur tout le nord-ouest du pays ruinant de nouveau une large partie des récoltes. Ainsi au milieu de l’hiver, la colère monte dans les campagnes.
C’est dans ce contexte qu’éclate la deuxième révolution génésienne. Outre cette succession d’évènements climatiques majeurs, c’est l’assassinat d’Olive de Porthossen le 21 juillet 1617 qui précipite le pays dans cette période de chaos. La riche botaniste de Larçay jouissait d’une grande popularité auprès du peuple et son assassinat plonge le pays dans une grande perplexité : tout le monde veut connaître le nom de l’assassin de celle qui a aidé des années durant le bas peuple. Les indices laissés sur la scène de crime laissent penser que cet assassinat a été commandité par le roi d’Appartagne. Les conclusions de l’enquête volontairement étouffées dans un premier temps se retrouve mi-août dans la presse des grandes villes. En quelques jours l’ensemble du pays est au courant. Cet évènement est celui de trop : les génésiens excédés par un pouvoir qui les persécutent depuis plus d’un siècle et affamés prennent les armes. Cette révolution d’abord circonscrite à Larçay s’étend rapidement à toute la côte ouest puis à tout le pays.
Plusieurs camps se forment alors. Le roi d’Appartagne, s’il a bien conscience de ce qu’on enduré les génésiens depuis des decennies, nie catégoriquement être impliqué dans l’assassinat d’Olive de Porthossen. Il justifie également sa non action envers les populations sinistrées par les catastrophes naturel par le manque de moyen de l’état et par la nécessité à défendre le pays face aux menaces extérieurs. Manoléon VII, met à profit son armée fraîchement constituée pour mater les révolutionnaires. Comme pendant la première révolution les insurgés vont pouvoir compter sur le soutien des vassaux du roi d’Appartagne. Ceux-ci souhaitent en effet ardemment sa mort depuis la mise en place des tribus royaux. Un troisième camp se constitue également en réaction à cette aide apportée par les familles nobles aux rebelles de la première heure : il s’agit de citoyens génésiens, suffouites ou parfois mandelouites qui souhaitent simplement l’abolition du régime monarchique et de tous les privilèges de la noblesse et du haut-peuple. On retrouve à la tête de ce troisième camp des membres de l’OCJ comme le général Arthur Elhk’Azarh ou le Rykjda'Tamur1 Milho’Açaray.
Ces trois camps s’affrontent sur différents terrains. Les soldats du roi d’Appartagne affrontent en direct les insurgés génésiens au cours de vastes batailles rangés. Ces batailles ont majoritairement lieu dans les plaines de l’ouest du pays et autour du lac Ryck. Chaque camp n’hésites pas enrôler de force toutes personnes valide susceptible d’accroître son armée. C’est d’ailleurs cette situation qui inspirera Bleuet de Civalilles en 1619 pour les parole de l’actuel hymne du pays « La Marche du cavalier ».
Le troisième camp dirigé par l’OCJ privilégie les actions de sabotage et les missions d’assissinat. Il s’en prend le plus souvent aux hauts dignitaires du régime de Manoléon VII. Leur objectif : affaiblir le commandement de l’armée d’Appartagne afin de la désorganiser et à termes parvenir à supprimer le roi.
Cette situation dure pendant près de 5 ans jusqu’en 1622. Peu à peu les armées génésiennes prennent le dessus sur celle du roi d’Appartagne. Le 10 juin 1622, l’armée génésienne arrive devant les remparts de la ville de Theide, alors pratiquement le dernier bastion acquis à la cause du roi d’Appartagne. L’assaut est donné le 11 juin au petit matin. La bataille est sanglante et l’armée génésienne essuie de très nombreuses pertes : la ville de Theide est réputée imprenable du fait de ses hautes murailles et de sa situation sur une île. Le roi d’Appartagne à consolider ces défenses avec l’ajout de nombreux canons et autres engin balistiques permettant de couler n’importe quel navire s’approcherait trop de la ville. Le 21 juin 1622, les génésiens doivent se résigner, ils ne parviendront pas à prendre la ville en l’attaquant de front.
Ils s’associent alors avec le troisième camp mené par l’OCJ. Ces derniers imposent plusieurs conditions à leur soutien et notamment celui de l’établissement d’une république sur le modèle de la première république et l’abolition de tous les privilèges. Les génésiens acceptent ces conditions et actent ainsi la fondation de la deuxième République de Génèse le 15 juillet 1622. Provisoirement son siège est localisé à Larçay, ville d’où la révolution est partie.
Le 19 juillet 1622, l’OCJ lance son opération pour assassiner le roi d’Appartagne. Il s’agit pour les génésiens de simuler une nouvelle attaque de la ville de Theide afin de détourner l’attention des soldats du roi d’Appartagne et permettre à une petite embarcation de s’approcher des défenses de la ville et de pénétrer à l’intérieur par un passage dérobé. Les sept maîtres Jalumaï ayant échoué à assassiner le roi en 1595 prennent part à cette mission. Ils atteignent finalement leur but mais perdent la vie. L’assassinat de Manoléon VII met fin à la monarchie d’Appartagne et fin à la révolution.
Le bilan est très lourd pour tout les partis. Le pays est ravagé, la famine fait toujours rage et les divisions entre peuple ayant eu cour durant plus d’un siècle sont difficiles à refermer. La La fondation de la deuxième république repose donc sur des bases fragiles. Deux siècles plus tard, le gouvernement de Mac’Nor Lenamme, met à jour de nombreuses archives de cette période et notamment un document signé d’ex-leaders de la révolution de 1617 membres de l’OCJ. On y apprend que l’assassinat d’Olive de Porthossen n’a pas été commandité par le roi d’Appartagne de l’époque mais par l’OCJ. Cette organisation, consciente de la popularité de l’ancienne amirale, l’a sciemment assassinée en maquillant le crime afin de provoquer cette révolution.Bien conscient que ça fait de sacrés pavés... je pense que je vais vous faire des petites vidéos pour chaque période où vous pourrez m'écouter vous raconter cette histoire. Ce sera un peu plus ... digeste ! Des illustrations viendront aussi compléter tout ça. L'occasion de vous reposter chaque passage
Plus que trois parties à rédiger :
- 1622-1680 : l'émergence de la deuxième République (directement après la révolution narrée dans ce post) avec potentiellement un premier conflit avec l'Empire Canarckien. Galyie ?
- 1801-1840 : la Génèse rayonnante : potentiellement l'époque où la Mandelsy est la plus ouverte sur le monde. Donc si vous avez des idées pour illustrer cette ouverture avec vos propres pays n'hésitez pas. Une piste peut être celle d'accords commerciaux importants avec les confédérations marchandes mandelsiennes.
- 2015-2020 : la troisième République, il s'agit "juste" de reprendre les RP mandelsien sur cette période et de le raconter. ça paraît peu ... mais c'est en fait assez énorme comme taf
J'ai profité de mon voyage en train pour écrire un peu ...
La Monarchie d'Apartagne (1501 - 1617)
Les règnes de Manoléon II et Manoléon III (1501 - 1547)
Dès 1501, Manoléon II met en place les piliers de la monarchie d’Apartagne. En premier lieu, il s’assure du soutien des confédérations marchandes afin de s’assurer un relatif contrôle de l’économie et donc des possibilités économique à maintenir le pouvoir de sa famille. En second lieu, il laisse suffisamment d’autonomie aux autres familles nobles pour que celles-ci ne remettent pas en cause la monarchie. Il instaure à Theide une véritable cour. Les différentes familles nobles et la haute bourgeoisie s’y presse de le but d’être bien vu par le monarque et d’obtenir de lui un poste à responsabilité au sein du régime monarchique.Du côté du peuple, Manoléon comprend qu’il ne peut instaurer un régime complètement répressif s’il souhaite maintenir son pouvoir. La société s’est largement appauvrie avec la fin de la République. Manoléon II prend le partie de désigner des coupables et de monter les citoyens les uns contre les autres. Pour se faire il se sert des divisions entre peuples lesquelles, bien que marquées, n’avaient jusqu’alors jamais conduit à des affrontements. Il désigne ainsi le peuple génouite, à cette époque aussi important en nombre que le peuple mandelouite, comme grand responsable de la déchéance de la République. Dans une moindre mesure, les suffouites (vivant essentiellement à l’Est du pays) sont aussi ciblés pour avoir soutenu le régime républicain. Pendant près d’un siècle ces divisions, créées de toute pièce, conduisent à des affrontements, des guérillas urbaines, des assassinats ou persécutions en tout genre. Les génouites sont souvent accusés à tors et décapités sur la place publique contribuant à instaurer un climat de terreur dans la plupart des villes et zones assez densément peuplées du pays.
En 1525, Manoléon II meurt et son fils Manoléon III lui succède. Ce dernier renforce la stratégie menée par son père. Il permet notamment aux confédérations marchandes de se doter d’armées autonomes. Ces armées sont surtout utilisées par les confédérations pour piller les zones reculées du pays (steppes du centre, Monts de Grammes, …) afin d’accroître leurs richesses. Cette période est donc propice au développement du commerce extérieur en Mandelsy. Les confédérations marchandes mandelsiennes écument ainsi les mers à la recherche de nouveaux partenaires commerciaux.
La guerre de 20 ans
Cette partie est écrite sous réserve de validation par drac car elle concerne un évènement en lien avec l'histoire de son pays. Dans une moindre mesure, il peut y avoir une validation de Galyie aussiLe règne de Manoléon III est également marqué par les premiers grands affrontements avec les nations voisines. En particulier en 1532, Manoléon décide d’envahir la Movenadie afin de sécuriser la province fleuron de l’économie de la Monarchie : l’Appartagne. La stratégie consiste à annexer à la Génèse une bande d’environ 300 kilomètre au sud de l’Appartagne. Cette zone serait vidée de sa population et constituerait une sorte de zone de sécurité avant la ligne Tonig’Am laquelle s’est progressivement adaptée pour contrer les nouvelles armes arrivées d’Aurinéa (canon, etc.).
La première offensive se déroule au plein coeur de l’hiver en juillet 1532. Elle se solde par une défaite movenadienne grâce à la pratique d’une guerre éclair par les troupes génésiennes. Manoléon III s’enfonce ainsi d’environ 150 km dans les terres movenadienne mais est stoppé par une vague de froid brutale et inédite. S’en suit une guerre de position où les deux camps ne parviennent pas à prendre le dessus sur l’autre. Dans les terres conquises, les génésiens sèment la terreur, détruise les villes et tuent le restant de movenadiens.
À la faveur de l’arrivée du printemps, les lignes commencent à bouger sur le front : épuisés par plusieurs mois de guerre en terrain hostile, les génésiens peinent à contenir les assauts movenadiens. Peu à peu la ligne de front recule. Il faudra 2 ans et demi au movenadiens pour repousser les génésiens jusqu’à leur territoire originel. Pendant les deux années qui suivent, les movenadiens s’attaquent à la ligne Tonig’Am sans parvenir à la dépasser ou à faire une brèche. Ils en profitent pour bâtir un équivalent de la ligne Tonig’Am en Movenadie à environ quarante kilomètres au sud de la frontière avec la Génèse. En 1537, les movenadiens décident de contourner la ligne Tonig’Am par la mer et de lancer l’assaut sur la capitale de la monarchie : Theide. Malgré les importants moyens déployés il ne parviendront pas à faire tomber la ville, laquelle est située sur une île et ceinturée de hauts murs rendant pratiquement impossible une attaque par la mer. Après plusieurs tentatives infructueuses, les movenadiens changent de stratégie et tente d’asphixier la ville en décrétant un siège. Seulement, Theide bénéficie en son sein d’importantes ressources pour faire face à ce siège. Celui-ci durera 1 an et demi, là encore sans succès.
Du côté de la ligne Tonig’Am, les movenadiens rencontrent plus de succès. Ils parviennent à y faire des brèches en 1539 et en prennent totalement le contrôle en 1545. Ils établissent ainsi une nouvelle frontière au niveau de cette ligne qui double leurs propres défenses situées 80 kilomètres plus au sud.
En 1547, Manoléon III meurt. Sa succession est difficile dans la mesure où il n’a pas d’enfant et pas de frère. C’est finalement Manomano de Bonarpartagne, cousin par alliance du beau-frère de la tante de Manoléon III qui accède au trône après plusieurs mois de lutte fratricide entre les différents prétendants au trône. Il prend alors le nom de Manoléon IV de Bonapartagne et s’inscrit dans la lignée des deux précédents monarques. Il décide également de modérer les persécutions envers le peuple génésien ayant au moment de son arrivée au pouvoir un grand besoin de soldat afin de bouter les movenadiens hors de Génèse.
En 1548, après avoir mis fin au siège de Theide, Manoléon lève une armée conséquente et se lance à l’assaut de la ligne Tonig’Am. La reconquête de cette infrastructure défensive durera 4 ans. En 1552, le dernier fortin tombe aux mains des génésiens, mettant fin la guerre contre la Movenadie.
La cour luxuriante des rois Manoléon IV et Manoléon V
Fort de sa victoire contre les Movenadiens, Manoléon IV en profite pour assoir son autorité. Les persécutions envers les génésiens repartent de plus belle et les pouvoir des familles nobles sont considérablement renforcés. La société se divise alors en trois grands niveaux. En bas de l’échelle on a le bas peuple essentiellement composé des peuples génésiens, suffouites et autres peuplades minoritaires. Ceux-ci n’ont pratiquement aucun droit et vive dans un état de servage au service du « haut peuple ». Le haut peuple est essentiellement constitué du peuple mandelouite. Il s’agit en général de petits bourgeois ou de riches paysans. Ceux-ci s’adjoignent les services ou exploitent des mandelouites. Ils jurent fidélité à une famille noble, qui, moyennant un impôt (La Pîaisse) assure leur protection. Enfin, tout en haut de l’échelle on a les familles nobles. Au nombre de 15 (les 11 familles originelles plus les 4 familles des confédérations marchandes) en 1501, on en compte près d’une centaine en 1560. Beaucoup de ces familles vivent à Theide ou à proximité afin d’être présents à la cour du roi. La tradition veut alors que chacun fasse l’étalage de ses richesses tout en veillant à ne jamais dépasser celles du roi d’Appartagne.En 1562 Monaléon V succède à son petit frère Manoléon IV. Il poursuit le fonctionnement instauré par son frère assurant une concentration des richesses dans les mains de quelques familles et surtout dans seulement quelques villes de l’ouest du pays : Theide, ville de la cour du roi, Larçay, lieu privilégié de villégiature estival et capitale culturelle du pays et Valaxtine, ville où arrivent tous les minerais précieux extraits des Monts de Grammes.
Dans le reste du pays, la population s’appauvrie et désire de plus en plus un changement profond de régime.
Les prémices de la révolution (1592 -1617)
NB : cette partie existait déjà mais fait partie de ce bloc de l'histoire ...Après 30 ans de règne de Manoléon V de Bonapartagne, c’est son petit-fils Manoléon VII de Bonapartagne qui monte sur le trône en 1592. Son arrivée est source d’espoir pour la population qui aspire à une gestion moins autoritaire du pays. Il n’en est rien : Manoléon VII poursuit la politique de son grand-père en renforçant les impôts et la répression de sorte à maintenir la population dans un état de pauvreté suffisamment bas pour l’empêcher de se soulever.
En 1595, alors que beaucoup pensaient que cette organisation avait disparu, l’Ordre des Chevaliers Jalumaï refait surface. Cette organisation qui s’est vu dissoute à la fin de la première république, a mis à profit tout le XVIème siècle pour se reconstruire et se renforcer. En novembre 1595, ses sept membres les plus influant (les sept maîtres Jalumaï) prennent les armes et décident de se rendre à Theide pour prendre la tête du roi Manoléon VII. En s’infiltrant dans la citadelle, ils parviennent jusqu’à la salle du trône et font face à l’armée et au roi. Visiblement pas assez nombreux, ou pas assez forts, cette tentative est un échec. Malgré cela, les sept maîtres Jalumaï parviennent à prendre la fuite.
Avec cet évènement, le roi prend peur. Il sait que désormais, des personnes pourraient être capables de l’assassiner. Il décide dans un premier temps de déménager à Valaxtine sur Choisille et fait à cette occasion agrandir le château des ducs de Choisille. Cette ville étant moins grande que Theide, elle est plus facile à contrôler. Dans un second temps, il entreprend un apaisement des relations avec ces vassaux, les autres souverrains de Génèse. La répression envers la population est donc moins forte et les impôts diminuent ce qui a pour effet de calmer les colères.
En 1600, Olive de Porthossen, riche marchande aurinéenne s’installe dans la ville de Larçay. Celle-ci rencontre Americo de Sinaissay, dirigeant de la confédération marchande des Sinaissays. Olive de Porthossen se marie à Americo de Sinaissay en 1602. Ce mariage renforce considérablement la confédération marchande des Sinaissays qui dispose désormais de comptoirs commerciaux partout en Aurinéa.
Les années 1600, sont relativement prospères. Le pays n’a à affronter aucun évènement climatique exceptionnel, les récoltes sont bonnes, et la souplesse dont fait preuve le roi bénéficie largement à la population. Enfin, des personnalités mettent leur fortune au service de la population. C’est le cas d’Olive de Porthossen qui vient en aide aux agriculteurs, négocie avec les souverains en place pour assurer une plus juste distribution des ressources. La vieille dame acquiert ainsi une très grande popularité auprès de la population durant cette décennie.
En 1610, le récit de l’expédition mené par Americo de Sinaissay en Aurinéa qui décide le roi Manoléon VII à changer sa politique. Le marchand décrit à son souverain les immenses navires que possède l’Empire Aurinéen et l’immense armée qui l’accompagne. Manoléon VII ayant aussi eu vent des flottes importantes construites ou en construction dans les pays voisins d’Océania et de Volcania décide de doter la Génèse d’une immense armada. Il ordonne ainsi un renforcement de l’armée et entreprend de transformer l’économie du pays pour produire plus d’armes et surtout des navires. Les confédérations marchandes refusent de s’engager directement dans cette voie. Le roi doit ainsi bâtir ses propres chantiers navals et enrôler de force des citoyens pour y travailler. L’économie devant être au service de la construction de cette flotte, les impôts sont de nouveau augmentés et la répression de plus en plus importante. Manoléon met enfin en place un tribut royal dû par ces différents vassaux mensuellement. Le montant de ces tributs est si élevé que cela engendre des conflits armés partout dans le pays. Les pillages et guerres entre les souverains vassaux du roi Manoléon VII deviennent très rapidement monnaie courante.
La décennie 1610 voit également se succéder plusieurs évènements climatiques d’importance. Les hivers sont particulièrement rigoureux dans le centre du pays en 1612 et 1615, le nord subit en 1613 et 1614 deux cyclones et l’ouest est frappé par un été extrêmement sec en fin 1616 et début 1617.
Manoléon V
Manoléon VII
Olive de Porthossen
La deuxième révolution Génèsienne (1617 - 1622)
Depuis 1610, les conditions de vie dans l’ouest mandelsien se dégradent pour la majorité de la population. Les guerres entre souverrains ravagent tout sur leur passage. Dans un même temps plusieurs évènements climatiques se succèdent (sécheresse en 1616-1617, hiver rigoureux en 1612 et 1615, cyclones en 1613 et 1614) et provoquent famines et rupture d’accès à l’eau pour une large part nord ouest du pays. La fin de l’été 1617 (mois de mars) est marquée par un ultime ouragan ainsi que par de fortes tempêtes tropicales sur tout le nord-ouest du pays ruinant de nouveau une large partie des récoltes. Ainsi au milieu de l’hiver, la colère monte dans les campagnes.
C’est dans ce contexte qu’éclate la deuxième révolution génésienne. Outre cette succession d’évènements climatiques majeurs, c’est l’assassinat d’Olive de Porthossen le 21 juillet 1617 qui précipite le pays dans cette période de chaos. La riche botaniste de Larçay jouissait d’une grande popularité auprès du peuple et son assassinat plonge le pays dans une grande perplexité : tout le monde veut connaître le nom de l’assassin de celle qui a aidé des années durant le bas peuple. Les indices laissés sur la scène de crime laissent penser que cet assassinat a été commandité par le roi d’Appartagne. Les conclusions de l’enquête volontairement étouffées dans un premier temps se retrouve mi-août dans la presse des grandes villes. En quelques jours l’ensemble du pays est au courant. Cet évènement est celui de trop : les génésiens excédés par un pouvoir qui les persécutent depuis plus d’un siècle et affamés prennent les armes. Cette révolution d’abord circonscrite à Larçay s’étend rapidement à toute la côte ouest puis à tout le pays.
Plusieurs camps se forment alors. Le roi d’Appartagne, s’il a bien conscience de ce qu’on enduré les génésiens depuis des decennies, nie catégoriquement être impliqué dans l’assassinat d’Olive de Porthossen. Il justifie également sa non action envers les populations sinistrées par les catastrophes naturel par le manque de moyen de l’état et par la nécessité à défendre le pays face aux menaces extérieurs. Manoléon VII, met à profit son armée fraîchement constituée pour mater les révolutionnaires. Comme pendant la première révolution les insurgés vont pouvoir compter sur le soutien des vassaux du roi d’Appartagne. Ceux-ci souhaitent en effet ardemment sa mort depuis la mise en place des tribus royaux. Un troisième camp se constitue également en réaction à cette aide apportée par les familles nobles aux rebelles de la première heure : il s’agit de citoyens génésiens, suffouites ou parfois mandelouites qui souhaitent simplement l’abolition du régime monarchique et de tous les privilèges de la noblesse et du haut-peuple. On retrouve à la tête de ce troisième camp des membres de l’OCJ comme le général Arthur Elhk’Azarh ou le Rykjda'Tamur1 Milho’Açaray.
Ces trois camps s’affrontent sur différents terrains. Les soldats du roi d’Appartagne affrontent en direct les insurgés génésiens au cours de vastes batailles rangés. Ces batailles ont majoritairement lieu dans les plaines de l’ouest du pays et autour du lac Ryck. Chaque camp n’hésites pas enrôler de force toutes personnes valide susceptible d’accroître son armée. C’est d’ailleurs cette situation qui inspirera Bleuet de Civalilles en 1619 pour les parole de l’actuel hymne du pays « La Marche du cavalier ».
Le troisième camp dirigé par l’OCJ privilégie les actions de sabotage et les missions d’assissinat. Il s’en prend le plus souvent aux hauts dignitaires du régime de Manoléon VII. Leur objectif : affaiblir le commandement de l’armée d’Appartagne afin de la désorganiser et à termes parvenir à supprimer le roi.
Cette situation dure pendant près de 5 ans jusqu’en 1622. Peu à peu les armées génésiennes prennent le dessus sur celle du roi d’Appartagne. Le 10 juin 1622, l’armée génésienne arrive devant les remparts de la ville de Theide, alors pratiquement le dernier bastion acquis à la cause du roi d’Appartagne. L’assaut est donné le 11 juin au petit matin. La bataille est sanglante et l’armée génésienne essuie de très nombreuses pertes : la ville de Theide est réputée imprenable du fait de ses hautes murailles et de sa situation sur une île. Le roi d’Appartagne à consolider ces défenses avec l’ajout de nombreux canons et autres engin balistiques permettant de couler n’importe quel navire s’approcherait trop de la ville. Le 21 juin 1622, les génésiens doivent se résigner, ils ne parviendront pas à prendre la ville en l’attaquant de front.
Ils s’associent alors avec le troisième camp mené par l’OCJ. Ces derniers imposent plusieurs conditions à leur soutien et notamment celui de l’établissement d’une république sur le modèle de la première république et l’abolition de tous les privilèges. Les génésiens acceptent ces conditions et actent ainsi la fondation de la deuxième République de Génèse le 15 juillet 1622. Provisoirement son siège est localisé à Larçay, ville d’où la révolution est partie.
Le 19 juillet 1622, l’OCJ lance son opération pour assassiner le roi d’Appartagne. Il s’agit pour les génésiens de simuler une nouvelle attaque de la ville de Theide afin de détourner l’attention des soldats du roi d’Appartagne et permettre à une petite embarcation de s’approcher des défenses de la ville et de pénétrer à l’intérieur par un passage dérobé. Les sept maîtres Jalumaï ayant échoué à assassiner le roi en 1595 prennent part à cette mission. Ils atteignent finalement leur but mais perdent la vie. L’assassinat de Manoléon VII met fin à la monarchie d’Appartagne et fin à la révolution.
Le bilan est très lourd pour tout les partis. Le pays est ravagé, la famine fait toujours rage et les divisions entre peuple ayant eu cour durant plus d’un siècle sont difficiles à refermer. La La fondation de la deuxième république repose donc sur des bases fragiles. Deux siècles plus tard, le gouvernement de Mac’Nor Lenamme, met à jour de nombreuses archives de cette période et notamment un document signé d’ex-leaders de la révolution de 1617 membres de l’OCJ. On y apprend que l’assassinat d’Olive de Porthossen n’a pas été commandité par le roi d’Appartagne de l’époque mais par l’OCJ. Cette organisation, consciente de la popularité de l’ancienne amirale, l’a sciemment assassinée en maquillant le crime afin de provoquer cette révolution.
Plus que trois parties à rédiger :
- 1622-1680 : l'émergence de la deuxième République (directement après la révolution narrée dans ce post) avec potentiellement un premier conflit avec l'Empire Canarckien. Galyie ?
- 1801-1840 : la Génèse rayonnante : potentiellement l'époque où la Mandelsy est la plus ouverte sur le monde. Donc si vous avez des idées pour illustrer cette ouverture avec vos propres pays n'hésitez pas. Une piste peut être celle d'accords commerciaux importants avec les confédérations marchandes mandelsiennes.
- 2015-2020 : la troisième République, il s'agit "juste" de reprendre les RP mandelsien sur cette période et de le raconter. ça paraît peu ... mais c'est en fait assez énorme comme taf
- MaoriMembre Émérite
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Messages : 5184
Re: [Mandelsy] Présentation générale, Ven 26 Aoû 2022 - 11:38
Excellent et remarquable travail pour l'Histoire de ton pays qui est riche, on ne peut le nier. L'Empire Carnackien semble jouer quelques rôles dans certaines régions de plusieurs pays, il y a peut être quelque chose à faire de ce côté là.
En tout cas l'Océania a toujours vécu dans la tourmente, aujourd'hui, c'est au tour de l'Aldésyl de broder avec révolution attentats et conflit , chacun son tour
En tout cas l'Océania a toujours vécu dans la tourmente, aujourd'hui, c'est au tour de l'Aldésyl de broder avec révolution attentats et conflit , chacun son tour
- galyieMembre Émérite
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Messages : 3168
Re: [Mandelsy] Présentation générale, Ven 26 Aoû 2022 - 14:26
Comme toujours très riche et très plaisant à lire.
Pour ce qui est d'un conflit entre nos deux pays entre 1622 et 1680 je trouve cela pertinent. En effet à cette époque l'Empire s'écroule au profit d'un "République" dite des sages. Il s'agit en réalité d'un renversement de la monarchie par les plus grands bourgeois du pays qui s'appuie sur le peuple pour atteindre le sommet de l'état. Chose réussie puisque l'empereur sera destitué et la République proclamée (la famille impériale s'exile ou se cache). Le conseil des sages dirige le pays durant plusieurs dizaine d'années.
On peut largement dire que ce conseil avide de richesse et de pouvoir va engager une grande guerre contre la Mandelsy qui sera à l'origine de l'appauvrissement du peuple, de famine, de milliers de morts ce qui conduira à la chute de la République et à la restauration de l'empire.
Je ne sais pas ce que tu en penses ?
C'est l'histoire globalement et malheureusement très peu détaillées pour le moment.
J'avais écris cela il y a quelque temps si ça peut aider.
Pour ce qui est d'un conflit entre nos deux pays entre 1622 et 1680 je trouve cela pertinent. En effet à cette époque l'Empire s'écroule au profit d'un "République" dite des sages. Il s'agit en réalité d'un renversement de la monarchie par les plus grands bourgeois du pays qui s'appuie sur le peuple pour atteindre le sommet de l'état. Chose réussie puisque l'empereur sera destitué et la République proclamée (la famille impériale s'exile ou se cache). Le conseil des sages dirige le pays durant plusieurs dizaine d'années.
On peut largement dire que ce conseil avide de richesse et de pouvoir va engager une grande guerre contre la Mandelsy qui sera à l'origine de l'appauvrissement du peuple, de famine, de milliers de morts ce qui conduira à la chute de la République et à la restauration de l'empire.
Je ne sais pas ce que tu en penses ?
C'est l'histoire globalement et malheureusement très peu détaillées pour le moment.
J'avais écris cela il y a quelque temps si ça peut aider.
galyie a écrit:C'est une excellente idée qui s'imbrique parfaitement avec l'histoire de mon pays.
Je vous laisse regarder la chronologie de mon pays pour comprendre mes dires:
Suite à la révolution de 1629, mon pays a changé drastiquement de régime politique en écartant du pouvoir les empereurs de la dynastie des Carnackus. En effet, à cette époque la bourgeoisie en quête de pouvoir n'hésite pas à mettre de l'huile sur le feu afin d'avoir de son côté la populace et de s'en servir contre une noblesse privilégiée et bien installée depuis des siècles. Après la révolution, un conseil des sages dirige le pays. Celui-ci est élu au suffrage universel masculin. En réalité, seul les hommes dont les ressources financières dépassent un certain seuil minimal possèdent ce droit. Le conseil est composé de 5 membres qui se partagent le pouvoir et décide à la majorité absolue de la politique du pays.
La République des sages comme elle se nomme à duré de 1629 à 1686. À l'origine les sages devaient être changés et élus tous les an afin de garantir une certaine démocratie mais rapidement 11 hommes au total sont sortis du lot et ont partagé le pouvoir durant près de 57 ans. Ce qui devait être une république démocratique se transforma en un régime assez dictatorial et très peu démocratique.
C'est à ce moment que peut intervenir la volonté politique du conseil des sages d'envahir l'Océania afin d'accroître encore plus les richesses et surtout accroître leur pouvoir politique à tout un continent. Néanmoins cette guerre qui pourrait se nommer la Guerre de Seize ans (1670-1686) coûta extrêmement cher en hommes et surtout en argent provoquant en 1686 une crise économique majeure. Ce qui provoqua la chute de la République et la restauration de l'Empire.
Elysa Swan Margaret Ière, Impératrice de l'Empire Carnackien
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