Re: [Mandelsy] Présentation générale, Dim 1 Aoû 2021 - 0:45
Un hymne qui mérite largement sa place dans le musée CCGC de la Mandelsy, félicitations !
Et très sympa la carte d'identité sinon, même si l'absence de l'accent sur le "Republique" me rend un peu perplexe, mais sinon c'est top tu vas toujours plus loin, c'est fou
Et très sympa la carte d'identité sinon, même si l'absence de l'accent sur le "Republique" me rend un peu perplexe, mais sinon c'est top tu vas toujours plus loin, c'est fou
Re: [Mandelsy] Présentation générale, Dim 1 Aoû 2021 - 13:50
Myname a écrit:Un hymne qui mérite largement sa place dans le musée CCGC de la Mandelsy, félicitations !
Et très sympa la carte d'identité sinon, même si l'absence de l'accent sur le "Republique" me rend un peu perplexe, mais sinon c'est top tu vas toujours plus loin, c'est fou
Merci Mymy
Oui effectivement il n'y a pas d'accent... même si en théorie ce n'est pas obligatoire sur des majuscules. Mais du coup ... faudrait que je l'enlève sur "Identité". Faut que je vois ce que je décide ^^
Prochaine étape le permis de conduire Ah non ça sert à rien il y a pas de bagnoles ... alors le permis de faire du cheval
Re: [Mandelsy] Présentation générale, Mar 3 Aoû 2021 - 22:56
Yo les gars ! Je me suis un peu chauffé ce soir
Comme je vais présenter le château d'Olive de Porthossen sous peu pour la ville de Larçay, je vais en profiter pour développer quelques petits trucs supplémentaires pour mon pays (deuxième révolution génésienne, un peu de lore sur les confédérations marchandes, et on parlera aussi un peu de flore) . On commence par une personnalité du XVIème-XVIIème siècle. Il manque encore quelques illustrations
Olive de Porthossen est une marchande et navigatrice deltano-mandelsienne née le 15 février 1539 à Porthos en Empire Aurinéen (actuelle province de Génécie en RFGC) et morte en 1617 à Larçay en Mandelsy.
Elle est connue pour avoir dirigé une flotte marchande assurant le commerce entre l’Empire Aurinéen et les différents états bordant la mer d’Ivanoa et le détroit du Peacksburg. S’étant installée en Mandelsy dans les années 1600, elle est aussi connue pour l’aide qu’elle a pu apporter à la population mandelsienne.
Son assassinat en le 21 juillet 1617, est considéré comme l’un des évènements déclencheur de la deuxième révolution Génésienne.
Olive de Porthossen est née à Porthos. Elle est la fille de Fernande de Porthossen et de Vasco De Porthossen, riches marchands aurinéens à la tête d’une flotte marchande comprenant une cinquantaine de navires. Elle passe sa jeunesse dans le milieu aristocratique aurinéen. Son éducation est faite par sa mère qui lui apprend à lire, écrire et compter. Elle l’initie également à la botanique ce qui explique l’intérêt qu’Olive de Porthossen portera tout au long de sa vie à la découverte de nouvelles espèces végétales. Etant fille unique, son père lui apprend également les rudiments de la navigation et du commerce.
En 1555 à 16 ans, elle se marie à Alvaro Barreto de Castro, fils d’une longue lignée de négociants Porthossiens. Celui-ci prend le nom de son épouse et succède à Vasco de Porthossen à la tête de la flotte des Porthossen en 1559.
C’est également cette année-là qu’Olive de Pothossen commence son herbier. Durant son premier voyage elle commence à récolter et à décrire dans un carnet les plantes et végétaux qu’elle rencontre. Elle continuera cette pratique tout au long de ses voyages.
Jusqu’en 1565, Alvaro de Porthossen développe la flotte en doublant le nombre de navires possédés par la famille. Il fait installer de nombreux comptoirs commerciaux dans les ports de l’actuelle mer d’Ivanoa et du détroit du Peacksburg. Des villes comme Larçay ou Theide (Mandelsy), Saint Louis (Peacksburg), Port Ganarc (Movenadie), Aquilaheliaca (Saint Empire Constantin) ou Groentetwinn (Langetong). Durant toute cette période, Olive de Porthossen suit son mari dans les différentes expéditions qu’il mène et l’assiste dans la direction des affaires de la famille Porthossen. Elle fait ainsi ses premiers voyages en Mandelsy et dans l’archipel d’Alohen en 1562.
En 1565, Alvaro de Porthossen est victime d’un accident de navigation : lors d’une tempête le sommet du mat d’artimon cède et tombe sur plusieurs marins dont le dirigeant de la flotte des Porthossen. Alvaro n’ayant pas d’enfant c’est Olive qui prend la tête de l’empire bâti par son père et son défunt mari.
De 1565 à 1602, Olive de Porthossen dirige la flotte marchande des Porthossen ainsi que l’ensemble des comptoirs commerciaux bâtis en Volcania et en Aurinéa. Elle poursuit l’œuvre de son maris en étendant l’influence des Porthossens jusqu’au Lagos au nord-est et à l’actuel Bellarmin à l’Est.
En 1579, elle mènera une expédition pour contourner l’Océania par le sud et établir des comptoirs commerciaux dans l’actuel Empire Carnackien. Certains journaux de bords font également mention d’un débarquement sur les îles Gravmouche et au royaume de Faimiçy en 1580.
En 1585 et 1586, elle entreprend une expédition pour tenter de faire le tour du Volcania avec une dizaine de navires. Seul le navire amiral, la Scante Maria y parviendra. C’est d’ailleurs à cette occasion qu’elle gagnera le titre d’amiral que lui attribuent les marins travaillant pour les Porthossens. En novembre 1585, alors que la flotte approche du détroit de Skellidge entre l’actuelle République Norroise et le Commonwealth, une tempête menace de faire sombrer tous les navires. Alors qu’aucun marin ne parvient à se diriger et que trois des dix navires de l’expédition sont hors de vue, elle prend elle-même la barre de la Scante Maria et trouve une baie abritée du vent dans laquelle les navires se réfugient. Pour cette action, l’ensemble des marins de la flotte lui attribue le titre d’amiral. Elle s’illustre également durant le restant de l’expédition et notamment à chaque fois qu’un cap difficile est à passer.
De 1588 à 1600 elle entreprend quatre autres expéditions : la première dans l’archipel de Port Piko, la deuxième jusqu’au Bosphoros où elle atteindra Néapoli, la troisième jusqu’à l’actuelle île de Prismérie et enfin la dernière, jusqu’à l’actuelle Mandelsy. Lors de cette dernière expédition elle est victime à son tour d’un accident de navigation qui la privera d’une jambe. Elle décide de s’installer dans la ville de Larçay.
À 61 ans, Olive de Porthossen décide qu’il est temps pour elle de se retirer progressivement des affaires. Cette période coïncide avec son installation en Mandelsy et au début de la construction de son château dans la ville de Larçay.
Victime d’un accident de navigation, elle n’est plus en mesure de prendre la mer. Elle fait donc rapatrier en Mandelsy et dans le plus grand des secrets l’ensemble des biens de sa famille qu’elle entreposera dans les galeries construites sous son château.
À Larçay, Olive de Porthossen rencontre Americo De Sinaissay dirigeant de la confédération marchande des Sinaissays. Bien que 20 ans plus qu’elle, ils se marient en 1602. Par ce mariage, la flotte de Porthossen ainsi que les comptoirs qu’elle possède sont absorbés par la confédération marchande des Sinaissays. Celle-ci gagne ainsi une influence sur toute la mer d’Ivanoa, sur toute l’actuelle province du Delta et la côte sud de l’Aurinéa. Les 250 navires de la flotte des Porthossen passent sous le pavillon de la famille Sinaissay qui devient par la même occasion la première confédération marchande mandelsienne. Cette influence perdurera jusqu’à aujourd’hui.
Ce mariage permet aussi à Olive de se retirer des affaires comme elle le souhaitait. Elle consacre son temps à la construction de son château et de ses vastes jardins. En effet, n’ayant jamais perdus sa passion pour les plantes, elle entreprend de réunir sur ses terre larçéennes un éventail de toute la biodiversité végétale des terres connus. Son passé à la tête de l’une des plus puissantes familles marchande aurinéenne l’aide énormément. Elle finance ainsi de nombreuses expéditions partout dans le monde Gécée afin de ramener en Mandelsy des plantes venus du monde entier. En 1612, elle finance même un tour du monde auquel prendra par son nouvel époux. Ils réussiront à ramener trois ans plus tard près de 500 espèces de plantes (souvent sous forme de graines) à Larçay.
Olive de Porthossen vient également en aide aux populations locales et particulièrement dans la province du Sinaï. Elle permet par exemple aux agriculteurs d’acquérir du matériel plus moderne. Elle négocie aussi avec les différents gouvernements des royaumes pour assurer une distribution plus juste des ressources. Enfin, elle veille, au sein de sa confédération marchande à ce que les échanges bénéficient aux plus démunies. Elle acquiert donc une grande popularité auprès du peuple mandelsien durant les années 1600. Durant les années 1610, l’âge la rattrapant elle devient moins active mais garde cette popularité auprès du peuple. Certains la surnomme la « vieille dame faiseuse de miracles ».
Cette popularité est légèrement entamée par l’image qu’elle donne d’elle sur son domaine. Le domaine de Porthossen à Larçay s’étend sur plusieurs kilomètres carré et est une démonstration de toutes les richesses accumulées par la famille de Porthossen depuis sa fondation. Enfin, si elle se montre plutôt bienveillante avec les populations locales de l’ouest mandelsien, elle n’hésite pas à faire affaires avec des monarques du centre du pays qui exploitent leur peuple, cautionnant de fait leurs actions.
Depuis 1610, les conditions de vie dans l’ouest mandelsien se dégradent pour la majorité de la population. La monarchie d’Appartagne tente de mettre au pas certains souverains qui souhaitent s’émanciper du pouvoir theidois. Les guerres ravagent tout sur leur passage et la population doit affronter plusieurs hivers particulièrement rigoureux. La fin de l’été 1617 (mois de mars) est par ailleurs marquée par un ouragan ainsi que de fortes tempêtes tropicales sur tout le nord-ouest du pays ruinant une partie des récoltes pour cette partie du pays. Ainsi au milieu de l’hiver, la colère monte dans les campagnes.
Olive de Porthossen est retrouvée morte à son domicile le 21 juillet 1617. Les jours qui suivent permettent d’établir qu’elle a été assassinée et les indices laissés sur la scène du crime laissent penser que l’assassinat a été commandité par le roi d’Appartagne en personne. Du fait de la popularité d’Olive de Porthossen auprès du peuple mandelsien, cet évènement met le feu aux poudres et déclenche la deuxième révolution génésienne. D’abord circonscrite à la ville de Larçay, celle-ci s’étend rapidement à toute la côte ouest puis à tout le pays et mène à la proclamation de la deuxième république en 1622.
Deux siècles plus tard, le gouvernement de Mac’Nor Lenamme, met à jour de nombreuses archives et notamment un document signé d’ex-leaders de la révolution de 1617 membres de l’OCJ. On y apprend que l’assassinat d’Olive de Porthossen n’a pas été commandité par le roi d’Appartagne de l’époque mais par l’OCJ. Cette organisation, consciente de la popularité de l’ancienne amirale, l’a sciemment assassinée en maquillant le crime afin de provoquer cette révolution. Mac’Nor Lenamme, ajoute cela dans la balance pour justifier de l’extermination des Chevalier Jalumaï qu’il accuse de monter le peuple contre lui.
Les héritages d’Olive de Porthossens sont nombreux. Le premier est celui de l’influence gagné par la confédération marchande des Sinaissays. Celle-ci permettra à la Mandelsy sous la République de Génèse de véritablement rentrer dans la renaissance et d’être deux siècles plus tard l’un des pays les plus prospères du monde Gécée. Ce renforcement de la confédération marchande des Sinaissay amène aussi les autres confédérations (Fayduport’Taportes, Rob’Gimeck et Civalilles) à se renforcer pour tenter de rattraper leur retard. Cette compétition entre confédérations participe aussi au développement du pays pendant la deuxième moitié du XVIIème siècle et durant les XVIIIème et XIXème siècles.
La mort d’Olive de Porthossen est souvent considérée comme l’un des éléments déclencheur de la révolution de 1617. Pour autant les historiens expliquent que la succession d’hivers rigoureux, de catastrophes climatiques et de guerre auraient à court termes assurément mené à une révolution. Cette affaire, véritablement dévoilée en 1848, montre aussi l’ambivalence d’une organisation tel que l’OCJ. Si celle-ci œuvre pour la protection – ou la restauration – du régime républicain, elle n’hésite pas à user de tous les moyens pour y parvenir et même jusqu’à aller assassiner une figure populaire tel qu’Olive de Porthossen.
Enfin, dans un tout autre registre, Olive de Porthossen lègue son domaine : un immense château et surtout ses jardins qui présentent aujourd’hui une diversité végétale peu commune et reste près de 400 ans après leur fondation un lieu d’échange et de partage dans le domaine de la botanique. Olive de Porthossen lègue aussi un reccueil de tous les livres de botaniques de l’époque dont ses 11 carnets de voyage qui s’apparentent en réalité plus à des herbiers. Cette collection a depuis été complétée par tous les ouvrages de références parus dans le domaine de la botanique depuis la mort d’Olive de Porthossen.
Comme je vais présenter le château d'Olive de Porthossen sous peu pour la ville de Larçay, je vais en profiter pour développer quelques petits trucs supplémentaires pour mon pays (deuxième révolution génésienne, un peu de lore sur les confédérations marchandes, et on parlera aussi un peu de flore) . On commence par une personnalité du XVIème-XVIIème siècle. Il manque encore quelques illustrations
Olive de Porthossen
Olive de Porthossen est une marchande et navigatrice deltano-mandelsienne née le 15 février 1539 à Porthos en Empire Aurinéen (actuelle province de Génécie en RFGC) et morte en 1617 à Larçay en Mandelsy.
Elle est connue pour avoir dirigé une flotte marchande assurant le commerce entre l’Empire Aurinéen et les différents états bordant la mer d’Ivanoa et le détroit du Peacksburg. S’étant installée en Mandelsy dans les années 1600, elle est aussi connue pour l’aide qu’elle a pu apporter à la population mandelsienne.
Son assassinat en le 21 juillet 1617, est considéré comme l’un des évènements déclencheur de la deuxième révolution Génésienne.
Jeunesse
Olive de Porthossen est née à Porthos. Elle est la fille de Fernande de Porthossen et de Vasco De Porthossen, riches marchands aurinéens à la tête d’une flotte marchande comprenant une cinquantaine de navires. Elle passe sa jeunesse dans le milieu aristocratique aurinéen. Son éducation est faite par sa mère qui lui apprend à lire, écrire et compter. Elle l’initie également à la botanique ce qui explique l’intérêt qu’Olive de Porthossen portera tout au long de sa vie à la découverte de nouvelles espèces végétales. Etant fille unique, son père lui apprend également les rudiments de la navigation et du commerce.
En 1555 à 16 ans, elle se marie à Alvaro Barreto de Castro, fils d’une longue lignée de négociants Porthossiens. Celui-ci prend le nom de son épouse et succède à Vasco de Porthossen à la tête de la flotte des Porthossen en 1559.
C’est également cette année-là qu’Olive de Pothossen commence son herbier. Durant son premier voyage elle commence à récolter et à décrire dans un carnet les plantes et végétaux qu’elle rencontre. Elle continuera cette pratique tout au long de ses voyages.
Décès de son maris
Jusqu’en 1565, Alvaro de Porthossen développe la flotte en doublant le nombre de navires possédés par la famille. Il fait installer de nombreux comptoirs commerciaux dans les ports de l’actuelle mer d’Ivanoa et du détroit du Peacksburg. Des villes comme Larçay ou Theide (Mandelsy), Saint Louis (Peacksburg), Port Ganarc (Movenadie), Aquilaheliaca (Saint Empire Constantin) ou Groentetwinn (Langetong). Durant toute cette période, Olive de Porthossen suit son mari dans les différentes expéditions qu’il mène et l’assiste dans la direction des affaires de la famille Porthossen. Elle fait ainsi ses premiers voyages en Mandelsy et dans l’archipel d’Alohen en 1562.
En 1565, Alvaro de Porthossen est victime d’un accident de navigation : lors d’une tempête le sommet du mat d’artimon cède et tombe sur plusieurs marins dont le dirigeant de la flotte des Porthossen. Alvaro n’ayant pas d’enfant c’est Olive qui prend la tête de l’empire bâti par son père et son défunt mari.
Amirale de la flotte Porthossen
De 1565 à 1602, Olive de Porthossen dirige la flotte marchande des Porthossen ainsi que l’ensemble des comptoirs commerciaux bâtis en Volcania et en Aurinéa. Elle poursuit l’œuvre de son maris en étendant l’influence des Porthossens jusqu’au Lagos au nord-est et à l’actuel Bellarmin à l’Est.
En 1579, elle mènera une expédition pour contourner l’Océania par le sud et établir des comptoirs commerciaux dans l’actuel Empire Carnackien. Certains journaux de bords font également mention d’un débarquement sur les îles Gravmouche et au royaume de Faimiçy en 1580.
En 1585 et 1586, elle entreprend une expédition pour tenter de faire le tour du Volcania avec une dizaine de navires. Seul le navire amiral, la Scante Maria y parviendra. C’est d’ailleurs à cette occasion qu’elle gagnera le titre d’amiral que lui attribuent les marins travaillant pour les Porthossens. En novembre 1585, alors que la flotte approche du détroit de Skellidge entre l’actuelle République Norroise et le Commonwealth, une tempête menace de faire sombrer tous les navires. Alors qu’aucun marin ne parvient à se diriger et que trois des dix navires de l’expédition sont hors de vue, elle prend elle-même la barre de la Scante Maria et trouve une baie abritée du vent dans laquelle les navires se réfugient. Pour cette action, l’ensemble des marins de la flotte lui attribue le titre d’amiral. Elle s’illustre également durant le restant de l’expédition et notamment à chaque fois qu’un cap difficile est à passer.
De 1588 à 1600 elle entreprend quatre autres expéditions : la première dans l’archipel de Port Piko, la deuxième jusqu’au Bosphoros où elle atteindra Néapoli, la troisième jusqu’à l’actuelle île de Prismérie et enfin la dernière, jusqu’à l’actuelle Mandelsy. Lors de cette dernière expédition elle est victime à son tour d’un accident de navigation qui la privera d’une jambe. Elle décide de s’installer dans la ville de Larçay.
Installation en Mandelsy
À 61 ans, Olive de Porthossen décide qu’il est temps pour elle de se retirer progressivement des affaires. Cette période coïncide avec son installation en Mandelsy et au début de la construction de son château dans la ville de Larçay.
Victime d’un accident de navigation, elle n’est plus en mesure de prendre la mer. Elle fait donc rapatrier en Mandelsy et dans le plus grand des secrets l’ensemble des biens de sa famille qu’elle entreposera dans les galeries construites sous son château.
À Larçay, Olive de Porthossen rencontre Americo De Sinaissay dirigeant de la confédération marchande des Sinaissays. Bien que 20 ans plus qu’elle, ils se marient en 1602. Par ce mariage, la flotte de Porthossen ainsi que les comptoirs qu’elle possède sont absorbés par la confédération marchande des Sinaissays. Celle-ci gagne ainsi une influence sur toute la mer d’Ivanoa, sur toute l’actuelle province du Delta et la côte sud de l’Aurinéa. Les 250 navires de la flotte des Porthossen passent sous le pavillon de la famille Sinaissay qui devient par la même occasion la première confédération marchande mandelsienne. Cette influence perdurera jusqu’à aujourd’hui.
Ce mariage permet aussi à Olive de se retirer des affaires comme elle le souhaitait. Elle consacre son temps à la construction de son château et de ses vastes jardins. En effet, n’ayant jamais perdus sa passion pour les plantes, elle entreprend de réunir sur ses terre larçéennes un éventail de toute la biodiversité végétale des terres connus. Son passé à la tête de l’une des plus puissantes familles marchande aurinéenne l’aide énormément. Elle finance ainsi de nombreuses expéditions partout dans le monde Gécée afin de ramener en Mandelsy des plantes venus du monde entier. En 1612, elle finance même un tour du monde auquel prendra par son nouvel époux. Ils réussiront à ramener trois ans plus tard près de 500 espèces de plantes (souvent sous forme de graines) à Larçay.
Olive de Porthossen vient également en aide aux populations locales et particulièrement dans la province du Sinaï. Elle permet par exemple aux agriculteurs d’acquérir du matériel plus moderne. Elle négocie aussi avec les différents gouvernements des royaumes pour assurer une distribution plus juste des ressources. Enfin, elle veille, au sein de sa confédération marchande à ce que les échanges bénéficient aux plus démunies. Elle acquiert donc une grande popularité auprès du peuple mandelsien durant les années 1600. Durant les années 1610, l’âge la rattrapant elle devient moins active mais garde cette popularité auprès du peuple. Certains la surnomme la « vieille dame faiseuse de miracles ».
Cette popularité est légèrement entamée par l’image qu’elle donne d’elle sur son domaine. Le domaine de Porthossen à Larçay s’étend sur plusieurs kilomètres carré et est une démonstration de toutes les richesses accumulées par la famille de Porthossen depuis sa fondation. Enfin, si elle se montre plutôt bienveillante avec les populations locales de l’ouest mandelsien, elle n’hésite pas à faire affaires avec des monarques du centre du pays qui exploitent leur peuple, cautionnant de fait leurs actions.
Assassinat
Depuis 1610, les conditions de vie dans l’ouest mandelsien se dégradent pour la majorité de la population. La monarchie d’Appartagne tente de mettre au pas certains souverains qui souhaitent s’émanciper du pouvoir theidois. Les guerres ravagent tout sur leur passage et la population doit affronter plusieurs hivers particulièrement rigoureux. La fin de l’été 1617 (mois de mars) est par ailleurs marquée par un ouragan ainsi que de fortes tempêtes tropicales sur tout le nord-ouest du pays ruinant une partie des récoltes pour cette partie du pays. Ainsi au milieu de l’hiver, la colère monte dans les campagnes.
Olive de Porthossen est retrouvée morte à son domicile le 21 juillet 1617. Les jours qui suivent permettent d’établir qu’elle a été assassinée et les indices laissés sur la scène du crime laissent penser que l’assassinat a été commandité par le roi d’Appartagne en personne. Du fait de la popularité d’Olive de Porthossen auprès du peuple mandelsien, cet évènement met le feu aux poudres et déclenche la deuxième révolution génésienne. D’abord circonscrite à la ville de Larçay, celle-ci s’étend rapidement à toute la côte ouest puis à tout le pays et mène à la proclamation de la deuxième république en 1622.
Deux siècles plus tard, le gouvernement de Mac’Nor Lenamme, met à jour de nombreuses archives et notamment un document signé d’ex-leaders de la révolution de 1617 membres de l’OCJ. On y apprend que l’assassinat d’Olive de Porthossen n’a pas été commandité par le roi d’Appartagne de l’époque mais par l’OCJ. Cette organisation, consciente de la popularité de l’ancienne amirale, l’a sciemment assassinée en maquillant le crime afin de provoquer cette révolution. Mac’Nor Lenamme, ajoute cela dans la balance pour justifier de l’extermination des Chevalier Jalumaï qu’il accuse de monter le peuple contre lui.
Héritage
Les héritages d’Olive de Porthossens sont nombreux. Le premier est celui de l’influence gagné par la confédération marchande des Sinaissays. Celle-ci permettra à la Mandelsy sous la République de Génèse de véritablement rentrer dans la renaissance et d’être deux siècles plus tard l’un des pays les plus prospères du monde Gécée. Ce renforcement de la confédération marchande des Sinaissay amène aussi les autres confédérations (Fayduport’Taportes, Rob’Gimeck et Civalilles) à se renforcer pour tenter de rattraper leur retard. Cette compétition entre confédérations participe aussi au développement du pays pendant la deuxième moitié du XVIIème siècle et durant les XVIIIème et XIXème siècles.
La mort d’Olive de Porthossen est souvent considérée comme l’un des éléments déclencheur de la révolution de 1617. Pour autant les historiens expliquent que la succession d’hivers rigoureux, de catastrophes climatiques et de guerre auraient à court termes assurément mené à une révolution. Cette affaire, véritablement dévoilée en 1848, montre aussi l’ambivalence d’une organisation tel que l’OCJ. Si celle-ci œuvre pour la protection – ou la restauration – du régime républicain, elle n’hésite pas à user de tous les moyens pour y parvenir et même jusqu’à aller assassiner une figure populaire tel qu’Olive de Porthossen.
Enfin, dans un tout autre registre, Olive de Porthossen lègue son domaine : un immense château et surtout ses jardins qui présentent aujourd’hui une diversité végétale peu commune et reste près de 400 ans après leur fondation un lieu d’échange et de partage dans le domaine de la botanique. Olive de Porthossen lègue aussi un reccueil de tous les livres de botaniques de l’époque dont ses 11 carnets de voyage qui s’apparentent en réalité plus à des herbiers. Cette collection a depuis été complétée par tous les ouvrages de références parus dans le domaine de la botanique depuis la mort d’Olive de Porthossen.
- galyieMembre Émérite
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Messages : 3167
Re: [Mandelsy] Présentation générale, Mer 4 Aoû 2021 - 22:52
Une magnifique biographie d'une personne au destin unique mais cependant tragique. J'aime beaucoup les récits historiques de ce genre
Elysa Swan Margaret Ière, Impératrice de l'Empire Carnackien
Re: [Mandelsy] Présentation générale, Jeu 5 Aoû 2021 - 8:33
galyie a écrit:Une magnifique biographie d'une personne au destin unique mais cependant tragique. J'aime beaucoup les récits historiques de ce genre
Merci Galyie ! J'aime beaucoup écrire ce genre de biographie, qui permettent de développer de nouvelles histoires sans avoir entrer trop dans les détails. En plus là, ça fait voyager dans tout le monde Gécée ^^
- MaoriMembre Émérite
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Re: [Mandelsy] Présentation générale, Jeu 5 Aoû 2021 - 10:07
C'est vrai que c'est assez original comme histoire, elle aurait toute sa place en tant que personnage historique. Je le rèpète , j'adore l'idée des confédérations marchandes, le concept me plaît énormément. Bien joué.
Re: [Mandelsy] Présentation générale, Jeu 5 Aoû 2021 - 14:04
Maori a écrit:C'est vrai que c'est assez original comme histoire, elle aurait toute sa place en tant que personnage historique. Je le rèpète , j'adore l'idée des confédérations marchandes, le concept me plaît énormément. Bien joué.
Je vais sans doute valoriser ça comme personnage lié à une entreprise
Je suis aussi assez d'accord avec ça ^^ J'aime bien ce concept qui propose quelque chose d'assez différent de l'économie classique ^^
Merci à toi !
Re: [Mandelsy] Présentation générale, Ven 6 Aoû 2021 - 15:11
J'accroche également, un profil atypique avec une influence certes importante, mais bien remise en cause par l'historiographie ce que j'apprécie particulièrement au vu de mes 3 années d'histoire à la fac, c'est d'autant plus réaliste donc chapeau !
Hâte de voir son château en tout cas, et idem avec d'autres images pour donner un peu plus d'habillage à ton récit
Hâte de voir son château en tout cas, et idem avec d'autres images pour donner un peu plus d'habillage à ton récit
Re: [Mandelsy] Présentation générale, Ven 6 Aoû 2021 - 16:17
Myname a écrit:J'accroche également, un profil atypique avec une influence certes importante, mais bien remise en cause par l'historiographie ce que j'apprécie particulièrement au vu de mes 3 années d'histoire à la fac, c'est d'autant plus réaliste donc chapeau !
Hâte de voir son château en tout cas, et idem avec d'autres images pour donner un peu plus d'habillage à ton récit
Merci Mymy Oui j'ai quelques idées sympa d'illustration à vous proposer. Faut juste que je les fasse
En attendant, voici enfin la seconde partie de la présentation des sports en Mandelsy. J'ai fait quelques ajustements sur les parties déjà écrites mais c'est assez marginal. Du coup ... voici les nouvelles parties :
Les sports en Mandelsy (partie 2)
Carte
Oui parce que je n'allais pas écrire une section sans carte ...Tir à l'arc
Une nouvelle fois le tir à l’arc en tant que discipline sportive prend sa source dans les pratiques guerrières anciennes. Dès l’antiquité mandelsienne, les guerriers suffouites de l’Est du pays se spécialisent dans le tir à l’arc. En effet, du fait de leur faible nombre par rapport à leurs ennemis, ils développent une stratégie qui consiste à maintenir leurs adversaires à distance en développant leurs compétences au tir à l’arc.
Si la discipline sportive est bien différente de ses origines guerrières, elle demeure développée surtout dans l’Est du pays en territoire suffouite. La tradition veut que les jeunes suffouites soient initiés très jeunes au maniement de l’arc. En 1840, à l’initiative du ministère des sports sous la deuxième République, une fédération est créée afin de structurer la discipline, de la développer en dehors de la Suffisy et d’organiser des compétitions.
Aujourd’hui, la Fédération de Tir à l’Arc et des Disciplines Associées (FTADA) compte environ 275 000 licenciés. Si en nombre, ceux-ci sont plus nombreux dans l’ouest du pays du fait de la plus importante densité de population, c’est bien toujours dans l’Est du pays que la discipline est majoritaire.
Autres disciplines
Les autres disciplines bénéficient d’un développement moindre en Mandelsy. En particulier, les sports collectifs sont assez peu développés ceux-ci requérant souvent des infrastructures et des espaces que la Mandelsy ne possède pas. Il est par exemple assez difficile de maintenir des stades dans les villes de l’Ouest où l’espace est rare du fait de la densité de population.
Toujours du fait du manque d’infrastructures, des disciplines individuelles comme la natation, le golf ou encore le tennis, sont marginaux. La plupart de ces sports sont regroupés dans des fédérations omnisports. Par exemple la natation est géré par la Fédération des Sports Nautiques (FSN) avec des disciplines comme la plongé, la voile, le surf … Le golf et le tennis sont regroupés au sein de la Fédération des Sports de Frappe (FSF) laquelle gère également le badminton, le tennis de table et le baseball. Des sports collectifs comme le football, le rugby, le handball, le basketball ou le volley-ball sont regroupés au sein de la Fédération des Sports Impliquant un Référentiel Bondissant (FSIRB), aussi appelée fédération des sports de ballon.
Toute la partie consacrée aux sports : http://vasel.yt/wiki/index.php?title=R%C3%A9publique_de_Mandelsy#Sports
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Des bisous !
- MaoriMembre Émérite
-
Messages : 5184
Re: [Mandelsy] Présentation générale, Ven 6 Aoû 2021 - 17:08
Comment ça pas de boxe? même pas des parcours de santé pour faire son footing, c'est quoi ce pays tout claqué?
Bon ça va tu te rattrapes avec le judo enfin un peu! et surtout avec le foot ou le basket , tu as échappé de peu à l'exécution sur l'autel de la place centrale de Mapete.
Bonne carte, belle réalisation qui montre aussi la réalité mandelsienne à travers les sports?
et le sport de chambre?
Bon ça va tu te rattrapes avec le judo enfin un peu! et surtout avec le foot ou le basket , tu as échappé de peu à l'exécution sur l'autel de la place centrale de Mapete.
Bonne carte, belle réalisation qui montre aussi la réalité mandelsienne à travers les sports?
et le sport de chambre?
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