Selon des récits d'époque, les lasagnes auraient été inventée, ou plutôt catégorisées comme telle en 1314 par le chef cuisinier du Seigneur Deltan du Haut-Lac (sud-est du pays) pour le banquet des régions donné par le roi Deltan de l'époque. Le seigneur voulait se distinguer des autres et montrer au roi que sa région était la plus belle et la plus délicieuse, sauf que les caisses de la région était vides et que la famine frappait même les couches les moins élevées de sa propre population. La participation au banquet avait donc été réduite au minimum avec des plats mélangeant le peu qu'il restait d'accessible dans les garde-manger : des pâtes plates, des tomates, des olives et des restes de viande.

Le succès aurait été au delà de toutes les espérances de la délégation, et la relative simplicité de la recette a ensuite permis une très large diffusion du plat parmi l'ensemble de la population par mimétisme des élites.

La chanson de geste Le Seigneur savoureux dresse un lien direct entre le succès du plat dans l'élite du pays avec la nomination de Lasagni comme Seigneur Grand Duc du Castellia (le poste le plus important de l'Ouest du royaume). D'autres récits prétendent au contraire que Lasagni aurait été le cuisinier à l'origine du plat, et qu'il aurait été nommé seigneur du Haut-Lac après la promotion de son chef régional. Si l'historiographie a rejetée ces liens de cause à effet, tout comme le mythe du cuisinier devenu seigneur suite à la saveur de son plat, certains spécialistes insistent sur l'importance des lasagnes dans le prestige et de l'influence culturelle de la région de Verbania auprès du reste du pays.

D'un point de vue plus gastronomique, on distingue traditionnellement les lasagnes rouges à la tomate pour la façade nord-ouest du pays, autour de Verbania, qui bénéficie d'un climat de type méditerranéen. Dans le reste du pays, la tomate était généralement remplacée par des épinards, bien plus courant dans des contrées nettement moins chaudes que le Haut-Lac. De nos jours, les deux versions cohabitent sans réelle démarcation, même s'il reste très rare de voir des lasagnes vertes à Verbania.


Les lasagnes sont aussi devenues une expression linguistique spécifique au Polaro, désignant à la fois le plat, mais aussi... le budget de l’État !

Composé d'une multitudes de couches plus ou moins garnies, le budget est surnommé par métaphore lasagnes dès le XVIIème siècle. La première occurrence connue survient dans un journal politique verbanois (côte nord-ouest du pays) pendant la Première Fédération, avec « les lasagnes de Galax » critiquées comme étant trop intrusives dans la politique budgétaire des Provinces autonomes.

L'expression est bien installée dans le paysage polarien, avec un emploi aussi bien par la population que par ses représentants ou encore par les médias, comme vous avez ici un exemple de Une du Malehti en septembre 2017 à propos de la présentation du nouveau budget par le gouvernement.

Trés bonne présentation, ma préférence va pour les lasagnes vertes. Il fallait oser Garfield

Outre l'aspect culinaire très intéressant, je trouve que l'expression usitée en politique est super bien trouvée. Elle me fait pensé au "mille feuille territorial" que l'on critique souvent en France. Une bien belle proposition, pleine de créativité !!!

Ahamatti... J'adore

Comme je te disais, une nouvelle preuve que le Polaro DOIT diriger l'UP et l'OCGC

Sinon, super présentation culinaire, et même politique du coup...

Merci beaucoup vous trois !

Une part de lasagnes aux épinards pour Maori, une !
J'avoue vallamir que je n'avais même pas fait le rapprochement avec le mille-feuille... comme quoi, mon histoire des lasagnes budgétaires est pas si wtf que ça
Et un peu de patience skrimi je présenterai bientôt Ahmatti Mais oui, si avec une telle culture le Polaor ne domine pas le monde franchement, ça serait incompréhensible


Mais oui je vais essayer de faire des exemples sur comment on peut présenter sa culture tout en rendant le truc vivant et intéressant, et surtout en faisant pleins de liens avec un peu tout... c'est le sens de la réforme du patrimoine !

Une petite preview avant la prochaine MAJ culturelle

Une édition tragique mais qui je pense n'est que le début d'un beau projet.

Vincent Delaby est l'une des personnalités du cyclisme polarien les plus renommées, aujourd'hui encore, tant pour ses performances que pour son histoire hors norme.

Chouchou du publics dès ses premières participations au Tour du Polaro, en 1959, il incarne l'espir d'un jeune résistant qui a perdu sa famille fusillée par la dictature pendant la Grande Guerre, lui ayant réussi à s'enfuir en Ligérie grâce à son vélo. Marqué par les épreuves de l'époque, il enchaine les victoires dans la Grande Boucle, avant qu'en 1965 une grave chute lui casse les deux bras et une jambe en pleine épreuve. Le maillot doré ne termine pas le Tour, mais ne perd pas sa flamme du vélo, ce qui lui a fait « gardé foi en la vie » répète-t-il aux journaux de l'époque. Il remonte fièrement en selle dès l'année suivante où il reprendra petit à petit ses habits de champions, lui le « rescapé » de l'épreuve reine du cyclisme mondial. L'annonce de son décès en février 1968 est tout aussi brutal que le reste de sa carrière : un accident de la route l'emporte lors d'un entrainement, la mort aura fini par enfin le rattraper.


Son décès choque le pays entier, qui y perd celui qui avait pourtant déjà trompé la mort et qui était en plein retour au top niveau du cyclisme mondial. Emporté au sommet de sa gloire, il a marqué le Tour comme le cyclisme par sa soif de vivre, et a été parfois les premiers sportifs à créer l'événement autour de la course cycliste nationale.


Il reste aujourd'hui encore une figure tutélaire de ce sport au Polaro, où le septuple maillot doré a donné son nom à l'épreuve préparatoire au Tour du Polaro : le Trophée Delaby (voir le topic). Créée sur initiative de ses descendants et de la FVI, c'est le rendez-vous des équipes qui s'apprêtent à concourir au TdP, avec une première grande boucle autour de Waltenbourg, ville de naissance de Vincent Delaby.

Tous les détails sur sa page wiki

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Snorre Keberg s'est lui illustré aussi illustré comme une icône du cyclisme, mais dans les années 1970 et avec une spécialité : le sprint.

S'il n'a incontestablement pas l'importance de V. Delaby, la figure du nonuple maillot orange a pourtant marqué sa région d'adoption, la Primpania, et reste un pilier du sport dans la zone. Arrivé dans le cyclisme peu de temps après le drame Delaby, S. Keberg a un début de carrière très compliqué, au point de se faire licencier de son team en pleine réorganisation face à l'équipe ancérienne d'Eddy Weckx, e surtout qu'à l'époque il n'existe pas de récompense particulière pour les sprinteurs. Faibles au général, les équipes avaient tendance à les évincer, ce qui conduit la direction du Tour à créer en 1971 une récompense spéciale pour eux : le Maillot orange. Snorre Keberg s'impose dès lors comme le meilleur, maillot orange entre 1971 et 1979, et multi vainqueur d'étapes dans les années 1970.


Après la fin de sa carrière cette année là, il s'est engagé dans les équipes techniques, notamment en tant que formateurs de nouveaux talents comme Kalem Bosquan, maillot orange en 1981. Il quitte ensuite peu à peu le monde professionnel pour gérer des clubs amateurs en Primpania, dont il dirige la fédération provinciale. Après son décès en 2010, le centre d'entrainement de Cerasia a pris son nom ainsi qu'une place, et une course de vitesse est organisée tous les ans en son honneur afin de faire émerger les possibles successeurs au premier détenteur du maillot orange.

Aujourd'hui, ce n'est clairement plus Snorre à qui on pense instantanément en entendant le nom Keberg, preuve que l'époque a bien changé. Il reste pourtant une figure forte du cyclisme, ainsi que pour le sud-est du Polaro où il a brillé.

Tous les détails sur sa page wiki

L'article révèle ces deux personnalités avec une grandeur d'âme exceptionnelle. Connait-on leurs faces cachées?
Ils ont fait de grandes choses, certes, mais plein de gens ont fait de grandes choses, ce qu'il faut voir, c'est l'individu à part entière!

Deux belles présentations. Destin tragique pour ce cher Delaby. Maintenant je sais d'où vient le nom de ce trophée !