Les résultats viennent donc officiellement de tomber! Les bureaux de vote des villes de moins de 10 000 habitants ont fermé à 20h, tandis que dans les villes de plus de 10 000 c'était à 21h.

Scores au 2éme tour:

Les conservateurs du Parti National Goldcityien (droite) opèrent donc une formidable remontée en passant de 101 à 176 sièges quand le PB (Libéraux, centre) passe de 287 à 172 sièges, subissant une très lourde perte. Le PR (Républicains, gauche) gagne un faible nombre de sièges passant de 102 à 138 sièges. Il s'agit donc d'une nette victoire des conservateurs quand les libéraux perdent massivement des sièges, le GP perd lui 2 sièges, l'Union Démocrate en gagne 8 et le Bloc National 3.

Nouvelle assemblée:


Mais alors pourquoi une telle défaite des libéraux? A première vue leur bilan est très positif, une croissance de +4,1% un chômage faible à 4,5% , des inégalités en baisse, un pouvoir d'achat en hausse tout devrait jouer en leur faveur or ce n'est pas le cas. Pour cela il faut se plonger dans une analyse des votes par province. Or on constate que le PB n'a pratiquement pas perdu ou gagné de voix dans les 8 provinces du nord et du centre, c'est dans le sud que le parti a massivement perdu des voix.

En effet les provinces du sud représente 225 des 577 sénateurs, or c'est dans ces provinces que le parti a perdu 115 sénateurs. Mais pourquoi ces provinces? Pour cela il faut remonter à fin 2013, le gouvernement a en effet fait voter la Charte Des Provinces, définissant clairement les compétences de l'état fédéral, des provinces et des comtés. En effet auparavant les compétences étaient "de jure" aucun texte ne définissait les compétences de chaque entité. Or un conflit autour de ces compétences a débuté en 1962, année de création de la sécurité sociale, les provinces du sud hostiles à une aide de l'état pour les plus pauvres dénonçaient une violation des droits des provinces par l'état fédéral. Un débat constitutionnel agita alors le pays de 1962 à 2013 opposant les pro "de jure" (les provinces du sud) et ceux voulant une clarification nette (Nord et centre). Ce débat se "termina" en 2013 avec le vote de la Charte des Provinces qui a été ensuite constitutionnalisée. Or les habitants des provinces du sud, traditionellement hostiles à l'état fédéral, dénoncent une violation des droits de leurs provinces par l'état fédéral et plus largement les libéraux qui l'ont mise en place.

Un autre problème tient au faible taux de chômage, ainsi le pays manque cruellement de main d'oeuvre. Obligeant alors le gouvernement à ouvrir en grand les vannes de l'immigration. Or c'est dans le sud que le taux de chômage est le plus bas et qu'il faut donc recourir le plus aux immigrés. Ces provinces étant très conservatrices elles dénoncent une "invasion" du pays par les immigrés dont le nombre a bondi entre 2013 et 2014.

Pour toutes ces raisons les provinces du sud ont décidé de sanctionner le pouvoir libéral en place. Cependant cette sanction pourrait déboucher sur un parlement sans majorité si des coalitions ne sont pas trouvées.



Carte des partis arrivés en tête par provinces:

Spoiler:

Merci à Myname pour la carte

Après de longs mois de négociations Manon Kent a finalement réussie à trouver une majorité au Sénat après d'âpres négociations portant sur des sujets sociaux et économique tels que l'instauration d'un SMIC pour lutter contre les inégalités ou encore une grande loi sur l'écologie. Ces accords entre les partis auront premis de créer une grande coalition rassemblant les libéraux du PB, les Démocrates de l'UD, les Républicains du RP (gauche) et les écologistes du GP. La coalition a déjà été condamnée par le PNG dénonçant un passage en force de madame Kent après les élections qui ont vu un triomphe pour le PNG. Parallèlement le Sénat a voté une motion affirmant que la Charte des Provinces ne sera pas amendée comme le réclame les conservateurs et les 4 présidents des 4 Provinces du sud (Sarigan, Australia, Birdland et 3 Montagnes) qui s'étaient réunis aujourd'hui à Kalligan pour faire pression sur le gouvernement de madame Kent ainsi que sur le Congrès.

Les présidents des 4 provinces du sud se sont réunis ce matin à Kalligan pour parler de la Charte des Provinces (CdP), voici une tribune du président conservateur de la province du Sarigan:

"Comme nous le savons, depuis déjà 2 ans, le pouvoir fédéral avec à sa tête madame Kent et sa clique libérale a décidé d'usurper les droits fondamentaux des provinces en arrogeant à l'état fédéral de larges compétences grâce à cette fameuse "Charte des Provinces" qui serait plutôt la Charte de l'Etat Fédéral. Le gouvernement a choisi de faire fi des élections sénatoriales de juin qui ont vu le triomphe du PNG, opposé à cette fameuse charte, en rassembant une vaste majorité acquise à cette charte. Peut être que le Nord et le Centre partagent cette vision d'un état fédéral tout puissant, mais ce n'est pas le cas dans le sud, et les électeurs l'ont clairement fait comprendre en juin.

Nous espérons que le gouvernement saura entendre le désarroi qui nous traverse. Si celui-ci refuse d'entendre nos revendications alors nous serons obligés de prendre des mesures en conséquence, ce que personne ne souhaite. Nous demandons donc officiellement au gouvernement d'abroger cette Charte qui nous semble contraire à la Constitution comme lui ont clairement indiqué les électeurs en juin.

Si le gouvernement ne prend pas les mesures adéquates pour répondre à cette crise politique, alors les provinces du sud déclareront faire sécession du reste de la RIG, il nous semble inacceptable qu'un gouvernement démocratique ne veuille pas répondre après avoir connu un désaveu sévère après des élections.

Madame Kent prenez vos décisions en connaissances de cause."

Jeb Nollan, Président PNG du Sarigan.

Un sondage réalisé à l'issue de cette réunion montre que 84% des sondés des 4 provinces du sud sont opposés à la CdP (92% dans le 3 montagnes, 63% dans le Birdland). 72% soutiennent la sécession en cas de non suppression de la CdP par le gouvernement.

La fracture semble décidément devenir de plus en plus importantes jours après jours, alors que madame Kent et le Lancaster n'hésitent pas à parler d'une potentielle intervention militaire, le royaume norrois a lui annoncé exclure tout partenariat avec un sud indépendant. La Cour Suprême a donc rendu un avis sur le recours en urgence déposé par le gouvernement hier. Cet avis stipule le caractère indivisible de la nation inscrit dans la Constitution et rend donc nul d'un point de vue législatif toute tentative de sécession du sud, la Cour va même plus loin en destituant les 4 présidents des provinces du sud, accusés par le pouvoir central de trahison envers la nation.

La question aurait donc pu être réglée, cependant les provinces ont décidé de faire fi de l'avis de la Cour et de maintenir leurs envies sécessionistes, Jeb Nollan, président du Sarigan a annoncé que les provinces organiseraient un vote au parlement sur la question de la Sécession, le gouvernement a lui déclaré qu'il n'usera pas de la force pour le moment, mais que cela pourrait être le cas en cas de vote favorable à la sécession, la Cour a d'ors et déjà dénoncé le vote comme étant illégitime.

Côté politique la situation est contrastée, si la gauche et le centre soutiennent le gouvernement et la Charte, le PNG est accusé de jouer sur deux tableaux, ses déclarations sont ambiguës, les fédérations PNG des provinces du nord se disent opposés à la sécession, quand celles du sud s'y disent favorable, le parti est donc écartelé entre deux positions difficiles à soutenir: le sud est un important bassin électoral pour le parti mais le centre et le nord comptent également, si le parti veut accéder au pouvoir il devra composer avec le nord et le sud, or les conservateurs du nord s'opposent à la Sécession à l'inverse de ceux du sud. Le PNG a été violemment critiqué au Sénat par les libéraux: "Vous vous dîtes Parti National, mais vous cherchez le démantèlement de la nation! "