- aurelien11Membre Chevronné
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Re: Eckensee :Le quartier des affaires, Mar 31 Mai 2011 - 13:38
houla c'est digne de die hard
- BeroccaMembre Émérite
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Re: Eckensee :Le quartier des affaires, Mar 31 Mai 2011 - 14:03
aurelien11 a écrit:houla c'est digne de die hard
Il y en as là de l' idée :coolc:
- Tomy18 BourgesMembre Chevronné
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Re: Eckensee :Le quartier des affaires, Mar 31 Mai 2011 - 16:26
Génial !! Et belle retouche ^^
- yann944Membre Émérite
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Re: Eckensee :Le quartier des affaires, Mar 31 Mai 2011 - 16:31
Que de rebondissement
- CalimeroMembre Émérite
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Re: Eckensee :Le quartier des affaires, Mar 31 Mai 2011 - 18:36
Incroyable cette histoire. C'est vraiment très bien écrit.
Re: Eckensee :Le quartier des affaires, Mar 31 Mai 2011 - 21:02
ca mérite une promotion
- paquetMembre Émérite
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Re: Eckensee :Le quartier des affaires, Mar 31 Mai 2011 - 21:24
Intéressant
- OscarMembre Émérite
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Re: Eckensee :Le quartier des affaires, Mer 1 Juin 2011 - 19:55
- Un certain Andreos Poparalis aussi.
- Armateur...
- Vous connaissez décidément beaucoup de monde !
- Que veux-tu biquet, contrairement à l'adage, les affaires et l'art font très bon ménage à notre époque. Bon, ensuite ?
- Hé bien, je vous ai réservé le gros poisson pour la fin ! Rachid Al Arckmed s'est entretenu plusieurs fois avec le général Van Toten. Ils se sont même vus au domicile privé du chancelier.
- Les gros poissons, comme vous dites, détestent les petits bocaux... Hmmm... Des nouvelles des importations de produits chimiques ?
- Non, pas plus que d'habitude dans ce genre de pays. En revanche, confirmation des livraisons fort discrètes de matériel de pointe en matière de haute technologie de surveillance, scanners, caméra infrarouges, détecteurs sophistiqués... enfin, de quoi équiper une énorme base de renseignements militaire !
-Mmmm ... ou un joli satellite
- Je... ne sais pas.
- Et c'est tout ?
- Hé! Comme vous y allez ! Une semaine c'est court vous savez, et la jolie Ingrid a d'autres occupations que de satisfaire votre curiosité.
- Je suppose que vous faites allusion à ses occupations nocturnes, où c'est plutôt votre lubricité qui est servie ! Bref ! Ensuite ? Rien d'autre ?
- Hé bien...
- De grâce, ne faites pas mine de réfléchir comme ça ! C'est ridicule et vous plissez le front, ce qui gâche la moitié de votre charme. Or votre charme, c'est notre capital, n'est-ce pas ? Mais passons à autre chose de plus... de moins dramatique : vous passerez les reste du mois où bon vous semble, à Rioscar ou bien au diable-vauvert si vous voulez et en charmante compagnie, je vous fais confiance pour ça. Avec la coquette surprise en bonus qui a été déposée sur votre compte je suis bien sûr que votre teint sera bientôt à nouveau aussi lisse et frais que celui d'un bébé !
- Hé-hé, je suis donc en vacances ? Merci boss !
- Maintenant chaton, si vous voulez m'excuser...
Une fois le surfeur à lunettes sorti, Monito resta un long moment à réfléchir. Il ressortait du rapport de son espion - complètement vide sur ce sujet - que l'information à propos du probable assassinat de l'ex-Chancelier n'avait pas été jusqu'aux oreilles de la petite Ingrid... l'information était restée secrète ou... elle était peut-être fausse ? Impossible d'avoir confirmation avant le lendemain ! Il ne restait plus rien dans la physionomie de l'artiste du flegme et de la légèreté ordinaires. Au contraire, le plus grand sérieux semblait habiter son regard, devenu fixe et soucieux. Monito pressa un commutateur dissimulé dans une boiserie du bureau et le mur derrière lui s'ouvrit pour révéler une petite cache qui contenait un coffre et divers objets. Parmi ceux-ci, l'artiste se saisit d'une petite mallette et d'un ordinateur portable. Une fois sa façade rabattue, la mallette se révéla un curieux téléphone, avec un gros combiné qui aurait fait penser à un vieux modèle antédiluvien. Mais le petit écran plasma et quelques touches digitales attestaient qu'il s'agissait au contraire d'un appareil de dernière génération. Après avoir connecté l'appareil à l'ordinateur portable et effectué quelques réglages, Monito décrocha le combiné. Puis il resta un instant le doigt pointé en l'air... comme s'il cherchait l'inspiration. De sa main libre il pressa le bouton du dictaphone et aussitôt la voix du fidèle Alexandre-Victor retentit :
- A votre service Monsieur.
- Heu... c'est une question stupide je sais, mais... les brouilleurs sont en états de fonctionnement ?
- Bien entendu Monsieur, tout est en ordre. Dois-je procéder à une vérification ?
- Oui... Bien sûr. heu... Non, non, tout va bien. Mon smoking ?
- Repassé et parfumé.
- Les fleurs ? Les feux d’artifice ?
- Des centaines de gerbes de roses rouges, les plus belles fusées... La fête sera magnifique monsieur. Pardonnez-moi, mais... quelque-chose ne va pas Monsieur ?
- C'est l'émotion... Accueillir cette cantatrice légendaire... Et la chaleur aussi... j'étouffe ! Ah! Annulez le smoking rouge ! Faites-moi une tenue légère... Blanche ! Oui c'est ça, une tenue légère et blanche, et fraîche comme un lys !
- Il sera fait selon vos ordres, Monsieur. N'ayez aucune inquiétude et... si vous me permettez, je demanderais à James de vérifier les brouilleurs et toute les mesures de sécurité.
- Parfait ! Vous êtes mon ange protecteur !
Aussitôt après avoir coupé la communication avec son majordome, Monito leva le combiné de son curieux téléphone et pressa une touche du clavier pour établir une seconde communication. Il avait retrouvé son sang-froid et semblait calme à présent.
- Allo ?
- Les carottes sont cuite ! je répète : les carottes sont cuites !
- ??? Qui est à l'appareil ? Si c'est vous Mo...
- Détendez-vous Edward, comment se porte l'enfant ?
- Il dort.
- Le pauvre choux... il est probablement orphelin à cette heure...
- Vous plaisantez ? Et son père ? Il arrive quand ?
- Je viens de vous le dire Edward, il est probable que ce gentleman ait choisi une autre destination... Un autre paradis plus exactement, mais plus... définitif... vous comprenez ?
- Qu'est-ce... ?
- Rien n'est confirmé, mais je dispose d'une source fiable dans l'entourage immédiat de ce Von Strudel... j'aurais des détails demain sans faute. Ce soir je suis pris par cette stupide cérémonie en l'honneur de cette grosse vache braillante... mais dès l'aube je serais en mesure de confirmer ce fait : l'enfant est probablement désormais notre unique invité... Un invité de grande importance et qu'il convient de protéger absolument, vous me recevez ?
- Il est en sécurité ici. Mais que fait-on pour Schrodger ?
- On ne fait rien, nous ne sommes pas démiurges ! Et puis... Un enfant, même s'il n'est qu'un petit bâtard... un enfant est toujours le fils de son père, n'est-ce pas ?
- Vous allez faire venir Ludvig à Rioscar ?
- Quel affreux prénom tout de même ! Si tout se confirme, oui, il devra nous honorer de sa présence... Et alors on le baptisera Lulu ! C'est beaucoup mieux, Lulu, vous ne trouvez pas ?
- Je m'en contre-fiche bon sang !
- Hélas mon ami, vous n'avez décidément pas hérité du sens de l'humour de votre mère. Je vous contacterais à nouveau demain, Ok ?
- Grrmllllggmm
- Moi aussi, je vous embrasse. Bonne soirée mon cher, la mienne sera épouvantable, je vous envie. A demain, je vous rappelle sans faute !
Suite au prochain épisode
- Armateur...
- Vous connaissez décidément beaucoup de monde !
- Que veux-tu biquet, contrairement à l'adage, les affaires et l'art font très bon ménage à notre époque. Bon, ensuite ?
- Hé bien, je vous ai réservé le gros poisson pour la fin ! Rachid Al Arckmed s'est entretenu plusieurs fois avec le général Van Toten. Ils se sont même vus au domicile privé du chancelier.
- Les gros poissons, comme vous dites, détestent les petits bocaux... Hmmm... Des nouvelles des importations de produits chimiques ?
- Non, pas plus que d'habitude dans ce genre de pays. En revanche, confirmation des livraisons fort discrètes de matériel de pointe en matière de haute technologie de surveillance, scanners, caméra infrarouges, détecteurs sophistiqués... enfin, de quoi équiper une énorme base de renseignements militaire !
-Mmmm ... ou un joli satellite
- Je... ne sais pas.
- Et c'est tout ?
- Hé! Comme vous y allez ! Une semaine c'est court vous savez, et la jolie Ingrid a d'autres occupations que de satisfaire votre curiosité.
- Je suppose que vous faites allusion à ses occupations nocturnes, où c'est plutôt votre lubricité qui est servie ! Bref ! Ensuite ? Rien d'autre ?
- Hé bien...
- De grâce, ne faites pas mine de réfléchir comme ça ! C'est ridicule et vous plissez le front, ce qui gâche la moitié de votre charme. Or votre charme, c'est notre capital, n'est-ce pas ? Mais passons à autre chose de plus... de moins dramatique : vous passerez les reste du mois où bon vous semble, à Rioscar ou bien au diable-vauvert si vous voulez et en charmante compagnie, je vous fais confiance pour ça. Avec la coquette surprise en bonus qui a été déposée sur votre compte je suis bien sûr que votre teint sera bientôt à nouveau aussi lisse et frais que celui d'un bébé !
- Hé-hé, je suis donc en vacances ? Merci boss !
- Maintenant chaton, si vous voulez m'excuser...
Une fois le surfeur à lunettes sorti, Monito resta un long moment à réfléchir. Il ressortait du rapport de son espion - complètement vide sur ce sujet - que l'information à propos du probable assassinat de l'ex-Chancelier n'avait pas été jusqu'aux oreilles de la petite Ingrid... l'information était restée secrète ou... elle était peut-être fausse ? Impossible d'avoir confirmation avant le lendemain ! Il ne restait plus rien dans la physionomie de l'artiste du flegme et de la légèreté ordinaires. Au contraire, le plus grand sérieux semblait habiter son regard, devenu fixe et soucieux. Monito pressa un commutateur dissimulé dans une boiserie du bureau et le mur derrière lui s'ouvrit pour révéler une petite cache qui contenait un coffre et divers objets. Parmi ceux-ci, l'artiste se saisit d'une petite mallette et d'un ordinateur portable. Une fois sa façade rabattue, la mallette se révéla un curieux téléphone, avec un gros combiné qui aurait fait penser à un vieux modèle antédiluvien. Mais le petit écran plasma et quelques touches digitales attestaient qu'il s'agissait au contraire d'un appareil de dernière génération. Après avoir connecté l'appareil à l'ordinateur portable et effectué quelques réglages, Monito décrocha le combiné. Puis il resta un instant le doigt pointé en l'air... comme s'il cherchait l'inspiration. De sa main libre il pressa le bouton du dictaphone et aussitôt la voix du fidèle Alexandre-Victor retentit :
- A votre service Monsieur.
- Heu... c'est une question stupide je sais, mais... les brouilleurs sont en états de fonctionnement ?
- Bien entendu Monsieur, tout est en ordre. Dois-je procéder à une vérification ?
- Oui... Bien sûr. heu... Non, non, tout va bien. Mon smoking ?
- Repassé et parfumé.
- Les fleurs ? Les feux d’artifice ?
- Des centaines de gerbes de roses rouges, les plus belles fusées... La fête sera magnifique monsieur. Pardonnez-moi, mais... quelque-chose ne va pas Monsieur ?
- C'est l'émotion... Accueillir cette cantatrice légendaire... Et la chaleur aussi... j'étouffe ! Ah! Annulez le smoking rouge ! Faites-moi une tenue légère... Blanche ! Oui c'est ça, une tenue légère et blanche, et fraîche comme un lys !
- Il sera fait selon vos ordres, Monsieur. N'ayez aucune inquiétude et... si vous me permettez, je demanderais à James de vérifier les brouilleurs et toute les mesures de sécurité.
- Parfait ! Vous êtes mon ange protecteur !
Aussitôt après avoir coupé la communication avec son majordome, Monito leva le combiné de son curieux téléphone et pressa une touche du clavier pour établir une seconde communication. Il avait retrouvé son sang-froid et semblait calme à présent.
- Allo ?
- Les carottes sont cuite ! je répète : les carottes sont cuites !
- ??? Qui est à l'appareil ? Si c'est vous Mo...
- Détendez-vous Edward, comment se porte l'enfant ?
- Il dort.
- Le pauvre choux... il est probablement orphelin à cette heure...
- Vous plaisantez ? Et son père ? Il arrive quand ?
- Je viens de vous le dire Edward, il est probable que ce gentleman ait choisi une autre destination... Un autre paradis plus exactement, mais plus... définitif... vous comprenez ?
- Qu'est-ce... ?
- Rien n'est confirmé, mais je dispose d'une source fiable dans l'entourage immédiat de ce Von Strudel... j'aurais des détails demain sans faute. Ce soir je suis pris par cette stupide cérémonie en l'honneur de cette grosse vache braillante... mais dès l'aube je serais en mesure de confirmer ce fait : l'enfant est probablement désormais notre unique invité... Un invité de grande importance et qu'il convient de protéger absolument, vous me recevez ?
- Il est en sécurité ici. Mais que fait-on pour Schrodger ?
- On ne fait rien, nous ne sommes pas démiurges ! Et puis... Un enfant, même s'il n'est qu'un petit bâtard... un enfant est toujours le fils de son père, n'est-ce pas ?
- Vous allez faire venir Ludvig à Rioscar ?
- Quel affreux prénom tout de même ! Si tout se confirme, oui, il devra nous honorer de sa présence... Et alors on le baptisera Lulu ! C'est beaucoup mieux, Lulu, vous ne trouvez pas ?
- Je m'en contre-fiche bon sang !
- Hélas mon ami, vous n'avez décidément pas hérité du sens de l'humour de votre mère. Je vous contacterais à nouveau demain, Ok ?
- Grrmllllggmm
- Moi aussi, je vous embrasse. Bonne soirée mon cher, la mienne sera épouvantable, je vous envie. A demain, je vous rappelle sans faute !
Suite au prochain épisode
- aurelien11Membre Chevronné
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Re: Eckensee :Le quartier des affaires, Mer 1 Juin 2011 - 20:11
genial j'adore
- yann944Membre Émérite
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Re: Eckensee :Le quartier des affaires, Mer 1 Juin 2011 - 20:25
+1 bravoaurelien11 a écrit:genial j'adore
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