Nous sommes arrivés tôt dans la lumière de l'aube, à l'aéroport international de Tokyo. Vous pouvez demander à tous les voyageurs ayant passé un ou plusieurs jours au Sunrise: la première chose qui frappe le visiteur, débarqué de son avion et ayant subi pendant 12h la torture perverse d'un vol en classe économique, c'est la bonne humeur ambiante chez les indigènes du coin. Oui, le Sunrise porte bien son nom, une terre d'accueil, une terre heureuse qui, malgré la gravissime crise économique, subit les déboires de la vie courante en arborant un sourire "par défaut".


Tokyo, vaste mégapole, ne nous a pas beaucoup dépaysé, nous, natifs d'Irania et de ses 58 millions d'habitants. A côté, Tokyo, c'est un patelin de banlieue éloigné où des vaccins sont nécessaires. Mais passons. Le Taxi passait par une autoroute en surplomb, ainsi, nous avions une vue plongeante sur la Skyline Tokyoïte. La position du Soleil rajoutait encore plus au spectacle, ainsi, dans nos têtes s'écrivaient quelques lignes dont la construction serait acceptable pour être accueillies dans le centre d'une pièce de Théâtre : "et là, scintillante d'or solaire, surgissant d'une colline sensuelle, Tokyo, Tokyo, la ville dorée, vaste treillis d'immeubles grouillants de vie, parcourus par de minuscules insectes appelés automobiles, Tokyo, capitale du Sunrise, capitale du Soleil...". Mais ne nous emballons pas et restons sérieux pour faire plaisir au rédacteur en chef. Nous arrivons donc à l'hôtel, une tour anonyme du centre ville.


Notre reportage ayant pour but de rencontrer les habitants et de découvrir la psychologie de ce pays, notre guide nous organisa une visite chez une famille modeste de la banlieue sud. ces derniers étaient assis à la table de la salle à manger, dégustant les mets préparés et acquis au marché le matin même. La discussion avait engagé le terrain de l'Union, et nous ne saurions vous dire pourquoi : le débat était houleux. le grand-père soutenait ses origines du Polaro et donc l'Union Nordique, tandis que le reste de la famille était fidèle à l'Union Philicienne. Nous installant à leur table, ces derniers passent automatiquement en position : "sourire, visiteurs, publicité pour le Sunrise".


Mais dans leurs regards se déchaînait un malaise redoutable et encore plus incurable : le déchirement. ainsi, subissant les influences de l'Union Nordique et de l'Union Philicienne, le pays se retrouve déchiré entre deux points cardinaux. Ce malaise est transmis aux familles dont certains membres se séparent suite à une dispute entre le plus vieux et le plus jeune... Nous profitons donc de notre espace dans ce journal pour passer un message : quelles que soient vos origines, ne perdez jamais de vue que le débat enflammé, enclenché pour ressembler aux politiques, peut se conclure en drame, et que malgré la crise, il faut toujours s'entraider pour survivre, s'entendre pour vivre en harmonie, et entendre, entendre le malheureux afin de lui venir en aide, quelles que soient ses origines et ses revendications.

La relance en Urbania est une réalité depuis la fin 2012. L’économie urbanienne a toujours été une économie puissante et pérenne.
Surtout dans les années « folles » qui représente la période 2003-2007, particulièrement en 2005-2006, Urbania a connu des révolutions économiques : la consommation et les salaires montaient en flèche, le climat des affaires progressait à grands pas, les entreprises engrangeait de juteux profits grâce à ces facteurs… Bref, en Urbania, c’était la fête !
Mais en 2008, la machine se grippe, à cause de la crise financière, les banques urbanienne sont acculées à la cessation de paiement, voir à la faillite pour Sirius, du coup, le robinet du crédit se ferme.

Cependant, après une année 2009 catastrophique (baisse du PIB de 4.2% et déficit des 40 plus grandes entreprises de plus de 25 milliards de philions…), 2010 sera une bonne année. La croissance redémarre, la consommation et les salaires aussi. La tendance se confirme au premier trimestre de 2011, mais les indicateurs s’écroulent à partir du second. 2012 sera encore pire que 2009, la croissance est atone, les acteurs économiques sont déprimés, le séisme de Septembre finit de faire s’écrouler l’édifice. Le troisième trimestre sera le pire du XXIème siècle !

Mais, dès Octobre, de larges réformes, libérales, sont entreprises, le quatrième trimestre entame la sortie de récession (+0.1%).
Au jour aujourd’hui, la croissance est bonne, le climat des affaires progresse à grand pas, et le moral des ménages est au plus haut depuis 2007. La consommation redémarre en trombe (+1.2 en Août) et les profits des 40 plus grandes entreprises au premier semestre a atteint un niveau record (dépasse le record de 2005 et 2006).