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- HughMembre Chevronné
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Re: Radio Tennis International, Sam 27 Juin 2020 - 13:35
Ce matin du vendredi 26 juin :
11h00 sur le Bernarht, Fistoun du Mapete rencontre Jefferson du Saint Empire Constantin. Fistoun a remporté le tournoi en 2015 à l’âge de 20 ans. Depuis, un peu comme Björn Grob, il a du mal à se hisser dans le carré final. Il est allée en demi-finale en 2018 et a perdu contre Tom Gawkuin. Dans le petite finale, il perdit également contre le jeune Langetong Dennis Merric et termina donc 4éme du tournoi. Jefferson atteint pour la première fois le quart de finale à 28 ans. Son jeu tout en puissance lui permet de vaincre sur certains matchs mais son jeu manque de variété et de finesse pour affronter les meilleurs. Aujourd’hui encore, il opposa une belle résistance à Fistoun mais ne put s’imposer. Le principal soucis de Fistoun reste sa concentration. Il a du mal à maintenir sa régularité tout au long des sets ; cela permet régulièrement à ses adversaires de le mettre en difficulté. C’est ce qui s’est passé aujourd’hui au cours du 1er et du 3éme set ou Fistoun a du batailler jusqu’au bout du Tie Break pour l’emporter. Un match de 3h07 qui se termine sur le score de 7-6 6-3 7-6. Le Mapetien revient en demi-finale comme il y a deux ans. Nous lui souhaitons le meilleur mais il doit travailler sa concentration s’il veut vraiment améliorer ses chances.
11h00 sur le cours Joep Bernarht, Noémie Okase rencontre Serena Willy, l’opposition de deux Mapetienne. A ce niveau du tournoi, une telle rencontre montre combien les Mapetiens sont costauds en ce moment. Pour autant, La jeune Willy qui a à peine 20 ans n’est pas encore armée pour lutter contre l’excellente Okase de 6 ans son ainée ; Okase qui fut demi-finaliste en 2017 et remporta le tournoi en 2018. Willy a montré un jeu très solide avec son puissant coup droit et ses balles à effets qui lui permettent de remporter de nombreux points. Ses balles à plat trompent régulièrement Okase et perturbent ses retours. Willy utilise aussi régulièrement le passing pour déborder son adversaire. Au contraire Okase varie énormément ses coups et monte autant à la volée qu’elle joue des effets liftés ou slicés. Durant toute la partie, Okase se montre bien plus précise, ce qui lui permet de l’emporter mais on sent que Willy pourrait logiquement inquiéter sa compatriote dans les années à venir. Un match malgré tout serré de 2h30 qui se termine sur le score de 7-5 6-3 7-5. Il a fallu à Okase rester concentrée et ne rien lâcher dans les deux Tie Breaks de la partie.
11h00 sur le cours A, Adgar Jhonson d’Isoen (23 ans) rencontre Helmut Raniingen le Rédanien (26 ans). D’entrée il est évident que Jhonson a les faveurs du public. Il sera soutenu tout au long du match beaucoup plus que Raniingen mais, avec son coup droit très efficace, c’est bien le seul domaine ou Jhonson a l’avantage. Ranningen passe un nombre de balles slicées, liftées à plat impressionnant. Seul la balle coupée ne fait pas partie de sa panoplie. Il utilise également à l’occasion le passing, la volée et l’amorti mais dans ces domaines Jhonson se défend aussi. Un gros avantage de Raniingen est dans son service qui permet soit de prendre des points directs, soit de mettre son adversaire en difficulté pour ensuite terminer sur une balle à effet. En plus, Ranningen a une très grosse mobilité et une fulgurante rapidité. Il cours de partout sans se fatiguer et répond à toutes les balles. C’est un peu le scénario sur tous les cours ce matin, le score se termine avec un Tie Break dans le 1er et le 3éme set : 7-5 6-2 7-5. Un match de 2h55 où Raniingen a montré qu’il avait tout du grand champion et qu’il pouvait prétendre à la victoire finale.
11h00 sur le Bernarht, Fistoun du Mapete rencontre Jefferson du Saint Empire Constantin. Fistoun a remporté le tournoi en 2015 à l’âge de 20 ans. Depuis, un peu comme Björn Grob, il a du mal à se hisser dans le carré final. Il est allée en demi-finale en 2018 et a perdu contre Tom Gawkuin. Dans le petite finale, il perdit également contre le jeune Langetong Dennis Merric et termina donc 4éme du tournoi. Jefferson atteint pour la première fois le quart de finale à 28 ans. Son jeu tout en puissance lui permet de vaincre sur certains matchs mais son jeu manque de variété et de finesse pour affronter les meilleurs. Aujourd’hui encore, il opposa une belle résistance à Fistoun mais ne put s’imposer. Le principal soucis de Fistoun reste sa concentration. Il a du mal à maintenir sa régularité tout au long des sets ; cela permet régulièrement à ses adversaires de le mettre en difficulté. C’est ce qui s’est passé aujourd’hui au cours du 1er et du 3éme set ou Fistoun a du batailler jusqu’au bout du Tie Break pour l’emporter. Un match de 3h07 qui se termine sur le score de 7-6 6-3 7-6. Le Mapetien revient en demi-finale comme il y a deux ans. Nous lui souhaitons le meilleur mais il doit travailler sa concentration s’il veut vraiment améliorer ses chances.
11h00 sur le cours Joep Bernarht, Noémie Okase rencontre Serena Willy, l’opposition de deux Mapetienne. A ce niveau du tournoi, une telle rencontre montre combien les Mapetiens sont costauds en ce moment. Pour autant, La jeune Willy qui a à peine 20 ans n’est pas encore armée pour lutter contre l’excellente Okase de 6 ans son ainée ; Okase qui fut demi-finaliste en 2017 et remporta le tournoi en 2018. Willy a montré un jeu très solide avec son puissant coup droit et ses balles à effets qui lui permettent de remporter de nombreux points. Ses balles à plat trompent régulièrement Okase et perturbent ses retours. Willy utilise aussi régulièrement le passing pour déborder son adversaire. Au contraire Okase varie énormément ses coups et monte autant à la volée qu’elle joue des effets liftés ou slicés. Durant toute la partie, Okase se montre bien plus précise, ce qui lui permet de l’emporter mais on sent que Willy pourrait logiquement inquiéter sa compatriote dans les années à venir. Un match malgré tout serré de 2h30 qui se termine sur le score de 7-5 6-3 7-5. Il a fallu à Okase rester concentrée et ne rien lâcher dans les deux Tie Breaks de la partie.
11h00 sur le cours A, Adgar Jhonson d’Isoen (23 ans) rencontre Helmut Raniingen le Rédanien (26 ans). D’entrée il est évident que Jhonson a les faveurs du public. Il sera soutenu tout au long du match beaucoup plus que Raniingen mais, avec son coup droit très efficace, c’est bien le seul domaine ou Jhonson a l’avantage. Ranningen passe un nombre de balles slicées, liftées à plat impressionnant. Seul la balle coupée ne fait pas partie de sa panoplie. Il utilise également à l’occasion le passing, la volée et l’amorti mais dans ces domaines Jhonson se défend aussi. Un gros avantage de Raniingen est dans son service qui permet soit de prendre des points directs, soit de mettre son adversaire en difficulté pour ensuite terminer sur une balle à effet. En plus, Ranningen a une très grosse mobilité et une fulgurante rapidité. Il cours de partout sans se fatiguer et répond à toutes les balles. C’est un peu le scénario sur tous les cours ce matin, le score se termine avec un Tie Break dans le 1er et le 3éme set : 7-5 6-2 7-5. Un match de 2h55 où Raniingen a montré qu’il avait tout du grand champion et qu’il pouvait prétendre à la victoire finale.
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Re: Radio Tennis International, Sam 27 Juin 2020 - 15:26
Cet après-midi du vendredi 26 juin :
14h30 sur le cours Marian de Staveels, Yuki Shownee d’Ancore (30 ans) rencontre Elena Willis de PEI (26 ans). Willis a déjà joué une finale en 2016 à l’âge de 22 ans qu’elle a perdu contre Patricia Hummer mais n’a pas atteint le carré final depuis. En revanche, Shownee est la grande championne du tournoi de ces dernières années : vainqueur en 2015, elle dispute la finale en 2018 qu’elle perd contre Okase. En 2019, elle remporte de nouveau le tournoi contre sa compatriote Son Yoon Lee. De nombreux pronostiqueurs la voient pour une troisième victoire cette année ; ce qui en ferais la joueuse au plus grand nombre de victoires de ces 20 dernières années. Nous n’en sommes pas encore là. En tout cas, le match d’aujourd’hui n’a pas fait mentir les pronostiqueurs. Shownee a mené de bout en bout malgré un meilleur service de Willis. La terre battue est vraiment le terrain de prédilection de Shownee et sa précision fait des ravages sur le placement de ses balles. Après un premier set où elle n’a pas pu prendre l’avantage, Willis a essayer d’accrocher le second set mais sans y parvenir. Le match se termine en 2h12 sur le score de 6-3 7-5 6-4
14h30 sur le cours Joep Bernarht, match attendu par tous les Langetongs : Björn Grob, le Langetong (25 ans) rencontre Laurent Dersen d’Isoen (26 ans). Laurent Dersen a été demi-finaliste l’année dernière ; demi-finale perdue contre Felon Tarsen. Il perd ensuite la petite finale contre Helmut Raniingen, se plaçant 4éme du tournoi. Il espère naturellement égaler voire faire mieux cette année. Grob, de son côté a remporté le tournoi en 2016 et a été deux fois demi-finaliste en 2015 et 2017. Seulement depuis, il n’a pas su s’imposer dans ce tournoi. Selon la rumeur, il a connu des doutes et une fragilité psychologique qui l’empêchaient de donner son maximum autant dans sa préparation que dans ses matchs. Il est revenu cette année à de meilleures dispositions et semble désireux de tout remporter. Il lui reste à montrer qu’il a retrouvé toutes ses capacités qui sont nombreuses. Nous avons assistés un long match de près de 4h des plus accrochés. Dersen n’est pas rentré d’emblée dans le match permettant à Grob de remporter facilement le premier set 6-3. Dès le 2d set, Dersen est à fond. Il fait courir Grob jusqu’au filet avec des amortis puis place des lobs en fond de cour. Grob s’accroche mais perd le Tie Break du second set. Grob reprend l’avantage ensuite. Il possède un coup droit puissant et la précision dans le placement de ses balles met Dersen en difficulté à son tour. Grob remporte le 3éme set 7-5 pour mener 2 sets à 1. Dersen est beaucoup plus endurant que Grob. Le public sent bien que Grob est plus en difficulté dans le 4éme set. Les joueurs ont su mal à se concentrer tellement le public intervient et soutiens le Langetong. Dersen menace d’égaliser 2 sets partout mais le Tie Break est finalement remporté par Grob : Score final : 6-3 6-7 7-5 7-6. Après trois années de vaches maigres pour les Langetongs, nous retrouvons Grob en demi-finale.
14h30 sur la cours A, Teri Lasuun d’Isoen (30 ans) rencontre Alice Paterne du Vasel (27 ans). Un match de joueuses d’expérience qui va être le plus intense de la journée. Alice Paterne a gagné la petite finale en 2017 alors que Teri Lasuun a perdu la petite finale à 2 reprises en 2016 et l’année dernière en 2019. Ces deux joueuses connaissent la pression des matchs à ce niveau et savent la gérer. Si Paterne manque de précision dans ses balles, Lasuun manque de coordination dans l’exécution de ses gestes. A part cela, les deux joueuses font jeu égal : services performants, effets de balles nombreux et variés. Le public s’est vraiment régalé tout au long des 5 sets de ce match de 4h47 accroché dés le début. Parterne remporte le 1er set au Tie Break et Lasuun le second Tie Break. A chaque fois, cela tiens à rien tellement la partie est serrée. Paterne remporte de nouveau le 3éme set au Tie Break. C’est alors que le physique fait la différence. Lasuun est un monstre d’endurance et rien ne semble la fatiguer alors que Paterne s’essouffle à partir du 4éme set. Son service et sa qualité de balles s’en ressentent alors que Lasuun continue d’assurer comme au premier set. Au final Lasuun remporte les deux derniers sets 6-3 6-3. Si Paterne n’avait pas lâché le second set, la partie aurait tout à fait pu être pour elle mais dans une configuration en 5 sets, elle ne pouvait résister. Lasuun va connaitre sa 3éme demi-finale.
14h30 sur le cours B, Nicolas Kassos de Mapete (28 ans) rencontre Loïc Parrat du Vasel (28 ans). Ces deux joueurs de la même génération n’ont pas eu le même parcours au tournoi du Langetong. Parrat n’a jamais su s’imposer ici alors que Kassos est quasiment dans son jardin. Il a remporté la petite finale en 2017 et gagné le tournoi en 2019. Il est naturellement ici pour renouveler l’exploit et réaliser un doublé. Le public est venu très nombreux dans le cours B cet après-midi pour soutenir les deux joueurs car Parrat a une belle quotte de popularité au Langetong et tout le monde rêve d’une rencontre entre Kasso et Grob en demi-finale. Un match qui serait dantesque. Pour le moment, Parrat a remporté le premier set après un Tie Break bataillé entre les deux joueurs. Kassos comme a son habitude parle tout haut avec le public, l’arbitre, son adversaire… Sa concentration en souffre. En perdant, cela n’arrange rien. Il n’est pas réputé pour sa patience. Kassos, contrarié d’avoir perdu, renforce ses effets de balles et met Parrat en difficulté. Kasso rigole même d’une balle coupée mal reprise par Parrat qui part dans le soleil pour retomber en dehors du cours. Parrat, pas des plus patients non plus, s’agace et demande à l’arbitre de calmer Kassos. S’ensuit une altercation entre les joueurs au cours du second set. Kassos remporte le second set 6-4. Au 3éme set, Kassos insiste sur les effets de balles et place 9 passings à quelques balles d’intervalle. Parrat est décontenancé et n’arrive même plus à placer ses propres effets. Kassos remporte le 3éme set 7-5. Au 4éme set, Parrat se reprend et n’entend pas laisser filer le match. Il assène des services majestueux et mène à 6-4 mais Kassos, toujours démonstratif, recommence une série de passings à droite et à gauche que Parrat ne peut pas reprendre. Il ramène le score à 6-6. Les deux joueurs se lancent dans un Tie Break à couteaux tirés. On sent la tension et le public hésite à intervenir de peur que les joueurs ne réagissent mal. Parrat sert très bien et assure ses points. Kassos à plus de mal mais s’en sort grâce à ses effets changeants qui mettent Parrat mal à l’aise. Au final, Kassos remporte ce Tie Break non sans mal. Le match n’a pris que 4 sets mais a duré aussi longtemps qu’un match en 5 sets, soit 5h10. Kassos semble satisfait de lui et fait le tour du cours les bras en l’air. Le public applaudit à tout rompre : Kassos rencontrera Grob qui a déjà gagné sur le cours Bernarht. Kassos a laissé de l’énergie dans ce match. Il va devoir récupérer d’ici demain pour la grosse rencontre des demi-finales.
14h30 sur le cours C, Rena Koshnikova d’Ancore (28 ans) rencontre Maria Julios de Carnackie (29 ans). Julios a gagné la petite finale en 2018 en battant Koshnikova mais Koshnikova a remporté le tournoi en 2017 et gagné la petite finale en 2019. Tout est possible sur ce match. Julios est une joueuse de haut niveau mais d’entrée Koshnikova est visiblement plus à l’aise sur terre battue et dans le match. Même si Julios lui donne du fil à retordre, Koshnikova remporte les deux premiers sets 7-5 7-5. Koshnikova est une joueuse endurante mais Julios est tout juste infatigable. Voyant qu’elle ne peut imposer son jeu, Julios fait durer les échanges en assurant ses balles et sans prendre de risque. Le jeu n’est pas des plus spectaculaires mais il fait son effet ; c'est-à-dire fatiguer Koshnikova. A l’issue d’un très long set, les joueuses terminent sur un Tie Break. Koshnikova éprouvée commet des erreurs et Julios remporte le 3éme set. Convaincue qu’elle ne doit pas se laisser entrainer dans un nouveau long set, Koshnikova tente le tout pour le tout pour abréger les échanges. Elle s’appuie sur sa science de la terre battue et la maitrise de ses effets pour prendre l’avantage et termine le set épuisée sur le score de 7-5. Il a manqué très peu de choses à Julios pour l’emporter aujourd’hui mais c’est Koshnikova qui rejoint la finale.
14h30 sur le cours Marian de Staveels, Yuki Shownee d’Ancore (30 ans) rencontre Elena Willis de PEI (26 ans). Willis a déjà joué une finale en 2016 à l’âge de 22 ans qu’elle a perdu contre Patricia Hummer mais n’a pas atteint le carré final depuis. En revanche, Shownee est la grande championne du tournoi de ces dernières années : vainqueur en 2015, elle dispute la finale en 2018 qu’elle perd contre Okase. En 2019, elle remporte de nouveau le tournoi contre sa compatriote Son Yoon Lee. De nombreux pronostiqueurs la voient pour une troisième victoire cette année ; ce qui en ferais la joueuse au plus grand nombre de victoires de ces 20 dernières années. Nous n’en sommes pas encore là. En tout cas, le match d’aujourd’hui n’a pas fait mentir les pronostiqueurs. Shownee a mené de bout en bout malgré un meilleur service de Willis. La terre battue est vraiment le terrain de prédilection de Shownee et sa précision fait des ravages sur le placement de ses balles. Après un premier set où elle n’a pas pu prendre l’avantage, Willis a essayer d’accrocher le second set mais sans y parvenir. Le match se termine en 2h12 sur le score de 6-3 7-5 6-4
14h30 sur le cours Joep Bernarht, match attendu par tous les Langetongs : Björn Grob, le Langetong (25 ans) rencontre Laurent Dersen d’Isoen (26 ans). Laurent Dersen a été demi-finaliste l’année dernière ; demi-finale perdue contre Felon Tarsen. Il perd ensuite la petite finale contre Helmut Raniingen, se plaçant 4éme du tournoi. Il espère naturellement égaler voire faire mieux cette année. Grob, de son côté a remporté le tournoi en 2016 et a été deux fois demi-finaliste en 2015 et 2017. Seulement depuis, il n’a pas su s’imposer dans ce tournoi. Selon la rumeur, il a connu des doutes et une fragilité psychologique qui l’empêchaient de donner son maximum autant dans sa préparation que dans ses matchs. Il est revenu cette année à de meilleures dispositions et semble désireux de tout remporter. Il lui reste à montrer qu’il a retrouvé toutes ses capacités qui sont nombreuses. Nous avons assistés un long match de près de 4h des plus accrochés. Dersen n’est pas rentré d’emblée dans le match permettant à Grob de remporter facilement le premier set 6-3. Dès le 2d set, Dersen est à fond. Il fait courir Grob jusqu’au filet avec des amortis puis place des lobs en fond de cour. Grob s’accroche mais perd le Tie Break du second set. Grob reprend l’avantage ensuite. Il possède un coup droit puissant et la précision dans le placement de ses balles met Dersen en difficulté à son tour. Grob remporte le 3éme set 7-5 pour mener 2 sets à 1. Dersen est beaucoup plus endurant que Grob. Le public sent bien que Grob est plus en difficulté dans le 4éme set. Les joueurs ont su mal à se concentrer tellement le public intervient et soutiens le Langetong. Dersen menace d’égaliser 2 sets partout mais le Tie Break est finalement remporté par Grob : Score final : 6-3 6-7 7-5 7-6. Après trois années de vaches maigres pour les Langetongs, nous retrouvons Grob en demi-finale.
14h30 sur la cours A, Teri Lasuun d’Isoen (30 ans) rencontre Alice Paterne du Vasel (27 ans). Un match de joueuses d’expérience qui va être le plus intense de la journée. Alice Paterne a gagné la petite finale en 2017 alors que Teri Lasuun a perdu la petite finale à 2 reprises en 2016 et l’année dernière en 2019. Ces deux joueuses connaissent la pression des matchs à ce niveau et savent la gérer. Si Paterne manque de précision dans ses balles, Lasuun manque de coordination dans l’exécution de ses gestes. A part cela, les deux joueuses font jeu égal : services performants, effets de balles nombreux et variés. Le public s’est vraiment régalé tout au long des 5 sets de ce match de 4h47 accroché dés le début. Parterne remporte le 1er set au Tie Break et Lasuun le second Tie Break. A chaque fois, cela tiens à rien tellement la partie est serrée. Paterne remporte de nouveau le 3éme set au Tie Break. C’est alors que le physique fait la différence. Lasuun est un monstre d’endurance et rien ne semble la fatiguer alors que Paterne s’essouffle à partir du 4éme set. Son service et sa qualité de balles s’en ressentent alors que Lasuun continue d’assurer comme au premier set. Au final Lasuun remporte les deux derniers sets 6-3 6-3. Si Paterne n’avait pas lâché le second set, la partie aurait tout à fait pu être pour elle mais dans une configuration en 5 sets, elle ne pouvait résister. Lasuun va connaitre sa 3éme demi-finale.
14h30 sur le cours B, Nicolas Kassos de Mapete (28 ans) rencontre Loïc Parrat du Vasel (28 ans). Ces deux joueurs de la même génération n’ont pas eu le même parcours au tournoi du Langetong. Parrat n’a jamais su s’imposer ici alors que Kassos est quasiment dans son jardin. Il a remporté la petite finale en 2017 et gagné le tournoi en 2019. Il est naturellement ici pour renouveler l’exploit et réaliser un doublé. Le public est venu très nombreux dans le cours B cet après-midi pour soutenir les deux joueurs car Parrat a une belle quotte de popularité au Langetong et tout le monde rêve d’une rencontre entre Kasso et Grob en demi-finale. Un match qui serait dantesque. Pour le moment, Parrat a remporté le premier set après un Tie Break bataillé entre les deux joueurs. Kassos comme a son habitude parle tout haut avec le public, l’arbitre, son adversaire… Sa concentration en souffre. En perdant, cela n’arrange rien. Il n’est pas réputé pour sa patience. Kassos, contrarié d’avoir perdu, renforce ses effets de balles et met Parrat en difficulté. Kasso rigole même d’une balle coupée mal reprise par Parrat qui part dans le soleil pour retomber en dehors du cours. Parrat, pas des plus patients non plus, s’agace et demande à l’arbitre de calmer Kassos. S’ensuit une altercation entre les joueurs au cours du second set. Kassos remporte le second set 6-4. Au 3éme set, Kassos insiste sur les effets de balles et place 9 passings à quelques balles d’intervalle. Parrat est décontenancé et n’arrive même plus à placer ses propres effets. Kassos remporte le 3éme set 7-5. Au 4éme set, Parrat se reprend et n’entend pas laisser filer le match. Il assène des services majestueux et mène à 6-4 mais Kassos, toujours démonstratif, recommence une série de passings à droite et à gauche que Parrat ne peut pas reprendre. Il ramène le score à 6-6. Les deux joueurs se lancent dans un Tie Break à couteaux tirés. On sent la tension et le public hésite à intervenir de peur que les joueurs ne réagissent mal. Parrat sert très bien et assure ses points. Kassos à plus de mal mais s’en sort grâce à ses effets changeants qui mettent Parrat mal à l’aise. Au final, Kassos remporte ce Tie Break non sans mal. Le match n’a pris que 4 sets mais a duré aussi longtemps qu’un match en 5 sets, soit 5h10. Kassos semble satisfait de lui et fait le tour du cours les bras en l’air. Le public applaudit à tout rompre : Kassos rencontrera Grob qui a déjà gagné sur le cours Bernarht. Kassos a laissé de l’énergie dans ce match. Il va devoir récupérer d’ici demain pour la grosse rencontre des demi-finales.
14h30 sur le cours C, Rena Koshnikova d’Ancore (28 ans) rencontre Maria Julios de Carnackie (29 ans). Julios a gagné la petite finale en 2018 en battant Koshnikova mais Koshnikova a remporté le tournoi en 2017 et gagné la petite finale en 2019. Tout est possible sur ce match. Julios est une joueuse de haut niveau mais d’entrée Koshnikova est visiblement plus à l’aise sur terre battue et dans le match. Même si Julios lui donne du fil à retordre, Koshnikova remporte les deux premiers sets 7-5 7-5. Koshnikova est une joueuse endurante mais Julios est tout juste infatigable. Voyant qu’elle ne peut imposer son jeu, Julios fait durer les échanges en assurant ses balles et sans prendre de risque. Le jeu n’est pas des plus spectaculaires mais il fait son effet ; c'est-à-dire fatiguer Koshnikova. A l’issue d’un très long set, les joueuses terminent sur un Tie Break. Koshnikova éprouvée commet des erreurs et Julios remporte le 3éme set. Convaincue qu’elle ne doit pas se laisser entrainer dans un nouveau long set, Koshnikova tente le tout pour le tout pour abréger les échanges. Elle s’appuie sur sa science de la terre battue et la maitrise de ses effets pour prendre l’avantage et termine le set épuisée sur le score de 7-5. Il a manqué très peu de choses à Julios pour l’emporter aujourd’hui mais c’est Koshnikova qui rejoint la finale.
- HughMembre Chevronné
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Re: Radio Tennis International, Sam 27 Juin 2020 - 17:57
Journée du 27 juin 2020 – Demi-finales
Programme de la journée :
En matinée à 11h00
Cours Marian de Staveels : Teri Lasuun – Rena Koshnikova
Cours Joep Bernarht : Gabriel Fistoun – Helmut Raniingen
En après-midi à 14h30
Cours Marian de Staveels : Noémie Okase – Yuki Shownee
Cours Joep Bernarht : Nicolas Kassos – Björn Grob
Nous voici enfin aux demi-finales. A ce stade avancé du tournoi, le constat est clair : les hommes du Royaume de Mapete sont omniprésents et les femmes d’Ancore également.
Chez les hommes, 3 parmi les 4 sont d’anciens vainqueur du tournoi : Fistoun (2015), Grob (2016) et Kassos (2019). Seul Raniingen n’a jamais atteint la finale mais il a gagné la petite finale l’année dernière. On regrette l’élimination prématurée de Tom Gawkuin, le vainqueur de 2018. Des joueurs qui ont animés les précédents tournois ont été successivement éliminés (Felon Tarsen, Laurent Dersen, Chris Zahyer, Dennis Merris, Filip Matsumara ou Karl Mc Machban) pour ne laisse la place qu’aux tous meilleurs. Le résultat reste des plus incertains dans le tableau masculin. Les paris sont ouverts..
Chez les femmes, le constat est identique, 3 des 4 sont d’anciennes vainqueur du tournoi : Koshnikova en 2017, Okase en 2018 et Shownee en 2019. Shownee a participé à 3 finales dans ces cinq dernières années et reste la favorite de cette édition. Beaucoup pensent que le match d’aujourd’hui entre Okase et Shownee est la finale avant l’heure. Celle qui remportera le match risque de gagner le tournoi mais il ne faut pas négliger les qualités de Lasuun et surtout de Koshnikova.
Programme de la journée :
En matinée à 11h00
Cours Marian de Staveels : Teri Lasuun – Rena Koshnikova
Cours Joep Bernarht : Gabriel Fistoun – Helmut Raniingen
En après-midi à 14h30
Cours Marian de Staveels : Noémie Okase – Yuki Shownee
Cours Joep Bernarht : Nicolas Kassos – Björn Grob
Nous voici enfin aux demi-finales. A ce stade avancé du tournoi, le constat est clair : les hommes du Royaume de Mapete sont omniprésents et les femmes d’Ancore également.
Chez les hommes, 3 parmi les 4 sont d’anciens vainqueur du tournoi : Fistoun (2015), Grob (2016) et Kassos (2019). Seul Raniingen n’a jamais atteint la finale mais il a gagné la petite finale l’année dernière. On regrette l’élimination prématurée de Tom Gawkuin, le vainqueur de 2018. Des joueurs qui ont animés les précédents tournois ont été successivement éliminés (Felon Tarsen, Laurent Dersen, Chris Zahyer, Dennis Merris, Filip Matsumara ou Karl Mc Machban) pour ne laisse la place qu’aux tous meilleurs. Le résultat reste des plus incertains dans le tableau masculin. Les paris sont ouverts..
Chez les femmes, le constat est identique, 3 des 4 sont d’anciennes vainqueur du tournoi : Koshnikova en 2017, Okase en 2018 et Shownee en 2019. Shownee a participé à 3 finales dans ces cinq dernières années et reste la favorite de cette édition. Beaucoup pensent que le match d’aujourd’hui entre Okase et Shownee est la finale avant l’heure. Celle qui remportera le match risque de gagner le tournoi mais il ne faut pas négliger les qualités de Lasuun et surtout de Koshnikova.
- HughMembre Chevronné
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Re: Radio Tennis International, Dim 28 Juin 2020 - 9:17
Samedi 27 juin 2020
A 11h00 sur le cours Marian de Staveels, Teri Lasuun (Isoen) rencontre Rena Koshnikova (Ancore). La foule s’est déplacée en masse comme durant tout le tournoi et a une nette et audible préférence pour koshnikova. Au début du match, on sent Lasuun tendue malgré sa grande expérience, surement l’enjeu du match. Koshnikova en revanche semble mieux prendre de la distance avec l’évènement et reste très concentrée. Le match est long à se lancer. Les deux femmes assurent leurs jeux de service durant tout le set et se retrouvent à 6 jeux partout après 40 minutes de jeu. Koshnikove peut compter sur son service bien plus efficace que celui de Lasuun mais Lasuun varie les effets avec ses balles et, sans en placer une grande quantité sait faire la différence lorsqu’il le faut. Koshnikova remporte ce premier set 7-6. Les deux jeunes femmes continuent au second set à prendre successivement leur jeu de service jusqu’à 4-4. Au bout d’1h45 de jeu, la différence commence à se faire. Lasuun est meilleure sur ses coups droits et revers mais Koshnikova s’appuyant toujours sur un excellent service place un nombre de balles à effet supérieur qu’au premier set. Koshnikova prend le jeu de service de Lasuun et conclut le set en gagnant son propre service. Elle remporte le second set sur le score de 6-4. Menée 2 sets à rien, Lasuun se lâche enfin. Elle sait que si elle n’inverse pas le cours des choses, la finale lui échappera. En revanche, on sent également que le stress de mal faire la prend. Elle attaque le 3éme set plus concentrée et plus volontaire en essayant de tenter des choses nouvelles. Elle monte plus au filet pour casser le rythme de jeu de Koshnikova. Elle tente aussi quelques beaux amortis. Koshnikova, moins endurante que Lasuun, doit batailler pour remporter ses jeux mais elle garde la tête au-dehors de l’eau. Les deux jeunes femmes arrivent finalement au Tie Break. Montrant toute sa maitrise des coups à privilégier sur terre battue, Koshnikova fait quelques superbes balles et remporte ce 3éme set. Koshnikova gagne donc cette demi-finale sur le score 7-6 6-4 7-6 en 2h55 et décroche sa place en finale.
A11h00 également, sur le cours Joep Bernarht, Gabriel Fistoun (Mapete) rencontre Helmut Raniingen (Rédanie). Les deux joueurs sont venus en découdre et chacun d’eux dès l’ouverture du match veut donner le meilleur de lui-même. Les deux joueurs sont de bons joueurs de terre battue et le public semble apprécier autant l’un que l’autre. Ce sont également deux joueurs infatigables sur le cours. Ramiingen prend d’emblée le jeu en main avec un bien meilleur service que Fistoun. Il appuie aussi sur le point faible de son adversaire, le revers. Grâce à cela mais non sans devoir batailler, il remporte les 2 premiers sets 7-5 7-6. Fistoun doute et s’agace alors. Il tente de renverser la situation en multipliant les changements de jeu et les balles à effet. Les smashs et passings se succèdent. Les deux joueurs sont à égalité 6 à 6 et attaquent le Tie Break. Raniingen a une baisse de régime dans ses services et Fistoun continue à mettre des balles bondissant dans tous les sens : liftées, coupées, à plat… Tant et si bien qu’il remporte ce Tie Break et ramène le score à 2 jeux à1. Il continue sur sa lancée dans le 4éme set. Raniingen accentus sa pression sur le revers de Fistoun qui a parfois du mal à garder sa concentration. Le set arrive également à 6 jeux partout. Nouveau Tie Break. Ranningen espère conclure sur ce set et fait l’impossible pour emporter le Tie Break. Fistoun ne l’entend pas de cette oreille. Etonnamment, il augmente encore le nombre de balles à effets. Il y en a plus dan ce Tie Break que dans certains matchs entier. Il arrive à emporter ce Tie Break et égalise 2 sets partout. Le match final commence dans ce 5éme et dernier set. Les deux joueurs soufflent, transpirent, s’alimentent, boivent, s’épongent, changent de maillot… essaye de retrouver un peu de fraicheur avant d’attaquer ce set décisif. Le match dure déjà depuis 4h10. Il est 15h10 et le match de Nicolas Kassos et de Björn Grob a du être déplacé sur le cours A car il a débuté depuis 40 minutes. L’enjeu pèse sur les deux joueurs, ils temporisent au début de ce 5éme set. Le set avance et aucun des deux joueurs ne voulant prendre de risque, le score arrive logiquement à 6-6. Le match va se joueur sur un nouveau Tie Break, le 4éme du match. Raniingen retrouve un très bon service et Fistoun fatigué ou moins chanceux peine à placer ses effets. Raniingen remporte ce match et sa place en finale après 5h20 de combat. Bravo messieurs.
A 14h30 sur le cours Marian de Staveels, Noémie Okase (Mapete) rencontre Yuki Shownee (Ancore). Les deux joueuses sont dans les toutes meilleures du circuit féminin international, en tout cas sur terre battue. Cependant, Okase est un peu plus à son aise sur cette surface. Par contre, elle a une grosse faiblesse que son revers que n’a pas Shownee. Les deux jeunes femmes sont très endurantes et ne craignent pas un match long. Après un temps d’observation en début de partie, Okase prend le service de son adversaire et conclut le premier set 7-5. Shownee adapte son jeu dans le second set et varie les effets. Les balles coupées ou liftées placées sur le revers d’Okase la gênent beaucoup. Shownee remporte le second set 6-2. Voyant sa difficulté, Okase se décale sur le cours du côté de son revers pour rendre difficile pour Shownee de placer des balles difficile de ce côté. En faisant cela, elle ouvre le terrain sur son coup droit mais cela semble lui être moins difficile à gérer. Bien qu’elle parcoure beaucoup de distance pour cherche les balle à l’extrémité du terrain puis se replacer, elle arrive à contrer Shownee et obtient une égalité 6-6 dans ce 3éme set. Néanmoins, cette pratique l’a éprouvée et elle perd en précision pour placer ses effets. Elle n’arrive pas à remporter le set et Shownee mène 2 sets à 1. Okase semble hésiter dans ce 4éme set entre continuer l’éprouvante tactique du set précédent ou tenter autre chose. Okase perd en concentration et ne réagit pas suffisamment vite aux attaques de Shownee. La vainqueur de 2019 gagne son ticket pour la finale. Okase, au bord des larmes, semble très déçue. Elle y croyait vraiment. Elle n’a rien à regretter. Elle a donné tout ce qu’elle pouvait. Il lui reste à retravailler son revers. Shownee rencontrera Koshnikova en finale et Okase s’opposera à Lasuun dans la petite finale.
A 14h30 sur le cours Joep Bernarht, Raniingen et Fistoun jouent toujours. Le match entre Nicolas Kassos (Mapete) et Björn Grob (Langetong) est déplacé sur le cours A. Le temps de prendre la décision, d’informer le public et de lui permettre de prendre place, le match commence à 15h00. Une foule énorme se tasse sur le cours A et l’ambiance est joyeuse. Tout le monde est convaincu que ce sera un match à grand spectacle, le combat de deux gladiateurs. Même si Kassos reçoit un accueil poli, il est visible que tout le stade est derrière Grob. Fidèle à lui-même, cette situation a tôt fait d’agacer Kassos. Grob, comme a son habitude est très concentré et ne se laisse pas influencer par l’ambiance ou les remarques de Kassos. Le premier set démarre doucement, les joueurs se préparent à un match long. Arrivés à 6-6, les joueurs attaquent le Tie Break. Kassos s’appuie sur sa frappe puissante et pose des balles sur la ligne de fond de son adversaire. Grob de son côté monte à la volée dès qu’il en a la possibilité pour terminer les points. Grob emporte ce premier Tie Break. La foule exulte. Kassos se tourne vers l’arbitre les bras au ciel. On le sent enragé. C’est aussi cette rage qui lui donne l’envie de se surpasser. Il frappe encore plus fort. Grob fait le gros dos et subit. Kassos remporte le second set 6-4 en prenant un service de Grob. Le service n’est pas le point fort de ces deux joueurs. Dans le 3éme set, Kassos continue d’envoyer ses balles longues et passe Grob le long des lignes quand ce dernier monte au filet. Le passing est vraiment le coup favori de Kassos. De nouveau, à 5-5, Kassos prend le service de Grob et remporte le sien ensuite pour mener 2 sets à 1. Le quatrième set est lancé. La frappe de Kassos faiblit un peu. Il est moins endurant que Grob. Il sait qu’il doit conclure dans ce 4éme set. Un 5éme set ne serait pas à son avantage. Il jette ses forces dans la bagarre. Les joueurs assurent leurs services jusqu’à 5-5. A ce moment là le scénario s’inverse. Grob s’applique sur son excellent coup droit et ne renvoie les balles que sur le revers de Kassos. Kassos a un point faible de ce côté-là. Grob remporte le 4éme set 7-5 et remet les pendules à l’heure. Kassos, vert de rage, s’assied au milieu du terrain et frappe le sol avec sa raquette. 4h10 de jeu, il est 19h10 et les joueurs sont à égalité. Les deux joueurs sont fatigués mais Kassos est nettement plus impacté. Il se déplace moins vite et a plus de mal à anticiper les coups de son adversaire. Il ne veut pas perdre ce match. Il veut retourner en finale. Sa rage lui permet de tenir bon. Les deux joueurs arrivent au Tie Break. Une nouvelle fois, Grob va appuyer sur le revers de Kassos et mettre quelques beaux effets. Malgré sa volonté hors norme, Kassos ne peut rien faire et perd ce Tie Break 4 à 7. Grob a vaincu et sera en finale. Le public est debout et hurle sa joie.
A 11h00 sur le cours Marian de Staveels, Teri Lasuun (Isoen) rencontre Rena Koshnikova (Ancore). La foule s’est déplacée en masse comme durant tout le tournoi et a une nette et audible préférence pour koshnikova. Au début du match, on sent Lasuun tendue malgré sa grande expérience, surement l’enjeu du match. Koshnikova en revanche semble mieux prendre de la distance avec l’évènement et reste très concentrée. Le match est long à se lancer. Les deux femmes assurent leurs jeux de service durant tout le set et se retrouvent à 6 jeux partout après 40 minutes de jeu. Koshnikove peut compter sur son service bien plus efficace que celui de Lasuun mais Lasuun varie les effets avec ses balles et, sans en placer une grande quantité sait faire la différence lorsqu’il le faut. Koshnikova remporte ce premier set 7-6. Les deux jeunes femmes continuent au second set à prendre successivement leur jeu de service jusqu’à 4-4. Au bout d’1h45 de jeu, la différence commence à se faire. Lasuun est meilleure sur ses coups droits et revers mais Koshnikova s’appuyant toujours sur un excellent service place un nombre de balles à effet supérieur qu’au premier set. Koshnikova prend le jeu de service de Lasuun et conclut le set en gagnant son propre service. Elle remporte le second set sur le score de 6-4. Menée 2 sets à rien, Lasuun se lâche enfin. Elle sait que si elle n’inverse pas le cours des choses, la finale lui échappera. En revanche, on sent également que le stress de mal faire la prend. Elle attaque le 3éme set plus concentrée et plus volontaire en essayant de tenter des choses nouvelles. Elle monte plus au filet pour casser le rythme de jeu de Koshnikova. Elle tente aussi quelques beaux amortis. Koshnikova, moins endurante que Lasuun, doit batailler pour remporter ses jeux mais elle garde la tête au-dehors de l’eau. Les deux jeunes femmes arrivent finalement au Tie Break. Montrant toute sa maitrise des coups à privilégier sur terre battue, Koshnikova fait quelques superbes balles et remporte ce 3éme set. Koshnikova gagne donc cette demi-finale sur le score 7-6 6-4 7-6 en 2h55 et décroche sa place en finale.
A11h00 également, sur le cours Joep Bernarht, Gabriel Fistoun (Mapete) rencontre Helmut Raniingen (Rédanie). Les deux joueurs sont venus en découdre et chacun d’eux dès l’ouverture du match veut donner le meilleur de lui-même. Les deux joueurs sont de bons joueurs de terre battue et le public semble apprécier autant l’un que l’autre. Ce sont également deux joueurs infatigables sur le cours. Ramiingen prend d’emblée le jeu en main avec un bien meilleur service que Fistoun. Il appuie aussi sur le point faible de son adversaire, le revers. Grâce à cela mais non sans devoir batailler, il remporte les 2 premiers sets 7-5 7-6. Fistoun doute et s’agace alors. Il tente de renverser la situation en multipliant les changements de jeu et les balles à effet. Les smashs et passings se succèdent. Les deux joueurs sont à égalité 6 à 6 et attaquent le Tie Break. Raniingen a une baisse de régime dans ses services et Fistoun continue à mettre des balles bondissant dans tous les sens : liftées, coupées, à plat… Tant et si bien qu’il remporte ce Tie Break et ramène le score à 2 jeux à1. Il continue sur sa lancée dans le 4éme set. Raniingen accentus sa pression sur le revers de Fistoun qui a parfois du mal à garder sa concentration. Le set arrive également à 6 jeux partout. Nouveau Tie Break. Ranningen espère conclure sur ce set et fait l’impossible pour emporter le Tie Break. Fistoun ne l’entend pas de cette oreille. Etonnamment, il augmente encore le nombre de balles à effets. Il y en a plus dan ce Tie Break que dans certains matchs entier. Il arrive à emporter ce Tie Break et égalise 2 sets partout. Le match final commence dans ce 5éme et dernier set. Les deux joueurs soufflent, transpirent, s’alimentent, boivent, s’épongent, changent de maillot… essaye de retrouver un peu de fraicheur avant d’attaquer ce set décisif. Le match dure déjà depuis 4h10. Il est 15h10 et le match de Nicolas Kassos et de Björn Grob a du être déplacé sur le cours A car il a débuté depuis 40 minutes. L’enjeu pèse sur les deux joueurs, ils temporisent au début de ce 5éme set. Le set avance et aucun des deux joueurs ne voulant prendre de risque, le score arrive logiquement à 6-6. Le match va se joueur sur un nouveau Tie Break, le 4éme du match. Raniingen retrouve un très bon service et Fistoun fatigué ou moins chanceux peine à placer ses effets. Raniingen remporte ce match et sa place en finale après 5h20 de combat. Bravo messieurs.
A 14h30 sur le cours Marian de Staveels, Noémie Okase (Mapete) rencontre Yuki Shownee (Ancore). Les deux joueuses sont dans les toutes meilleures du circuit féminin international, en tout cas sur terre battue. Cependant, Okase est un peu plus à son aise sur cette surface. Par contre, elle a une grosse faiblesse que son revers que n’a pas Shownee. Les deux jeunes femmes sont très endurantes et ne craignent pas un match long. Après un temps d’observation en début de partie, Okase prend le service de son adversaire et conclut le premier set 7-5. Shownee adapte son jeu dans le second set et varie les effets. Les balles coupées ou liftées placées sur le revers d’Okase la gênent beaucoup. Shownee remporte le second set 6-2. Voyant sa difficulté, Okase se décale sur le cours du côté de son revers pour rendre difficile pour Shownee de placer des balles difficile de ce côté. En faisant cela, elle ouvre le terrain sur son coup droit mais cela semble lui être moins difficile à gérer. Bien qu’elle parcoure beaucoup de distance pour cherche les balle à l’extrémité du terrain puis se replacer, elle arrive à contrer Shownee et obtient une égalité 6-6 dans ce 3éme set. Néanmoins, cette pratique l’a éprouvée et elle perd en précision pour placer ses effets. Elle n’arrive pas à remporter le set et Shownee mène 2 sets à 1. Okase semble hésiter dans ce 4éme set entre continuer l’éprouvante tactique du set précédent ou tenter autre chose. Okase perd en concentration et ne réagit pas suffisamment vite aux attaques de Shownee. La vainqueur de 2019 gagne son ticket pour la finale. Okase, au bord des larmes, semble très déçue. Elle y croyait vraiment. Elle n’a rien à regretter. Elle a donné tout ce qu’elle pouvait. Il lui reste à retravailler son revers. Shownee rencontrera Koshnikova en finale et Okase s’opposera à Lasuun dans la petite finale.
A 14h30 sur le cours Joep Bernarht, Raniingen et Fistoun jouent toujours. Le match entre Nicolas Kassos (Mapete) et Björn Grob (Langetong) est déplacé sur le cours A. Le temps de prendre la décision, d’informer le public et de lui permettre de prendre place, le match commence à 15h00. Une foule énorme se tasse sur le cours A et l’ambiance est joyeuse. Tout le monde est convaincu que ce sera un match à grand spectacle, le combat de deux gladiateurs. Même si Kassos reçoit un accueil poli, il est visible que tout le stade est derrière Grob. Fidèle à lui-même, cette situation a tôt fait d’agacer Kassos. Grob, comme a son habitude est très concentré et ne se laisse pas influencer par l’ambiance ou les remarques de Kassos. Le premier set démarre doucement, les joueurs se préparent à un match long. Arrivés à 6-6, les joueurs attaquent le Tie Break. Kassos s’appuie sur sa frappe puissante et pose des balles sur la ligne de fond de son adversaire. Grob de son côté monte à la volée dès qu’il en a la possibilité pour terminer les points. Grob emporte ce premier Tie Break. La foule exulte. Kassos se tourne vers l’arbitre les bras au ciel. On le sent enragé. C’est aussi cette rage qui lui donne l’envie de se surpasser. Il frappe encore plus fort. Grob fait le gros dos et subit. Kassos remporte le second set 6-4 en prenant un service de Grob. Le service n’est pas le point fort de ces deux joueurs. Dans le 3éme set, Kassos continue d’envoyer ses balles longues et passe Grob le long des lignes quand ce dernier monte au filet. Le passing est vraiment le coup favori de Kassos. De nouveau, à 5-5, Kassos prend le service de Grob et remporte le sien ensuite pour mener 2 sets à 1. Le quatrième set est lancé. La frappe de Kassos faiblit un peu. Il est moins endurant que Grob. Il sait qu’il doit conclure dans ce 4éme set. Un 5éme set ne serait pas à son avantage. Il jette ses forces dans la bagarre. Les joueurs assurent leurs services jusqu’à 5-5. A ce moment là le scénario s’inverse. Grob s’applique sur son excellent coup droit et ne renvoie les balles que sur le revers de Kassos. Kassos a un point faible de ce côté-là. Grob remporte le 4éme set 7-5 et remet les pendules à l’heure. Kassos, vert de rage, s’assied au milieu du terrain et frappe le sol avec sa raquette. 4h10 de jeu, il est 19h10 et les joueurs sont à égalité. Les deux joueurs sont fatigués mais Kassos est nettement plus impacté. Il se déplace moins vite et a plus de mal à anticiper les coups de son adversaire. Il ne veut pas perdre ce match. Il veut retourner en finale. Sa rage lui permet de tenir bon. Les deux joueurs arrivent au Tie Break. Une nouvelle fois, Grob va appuyer sur le revers de Kassos et mettre quelques beaux effets. Malgré sa volonté hors norme, Kassos ne peut rien faire et perd ce Tie Break 4 à 7. Grob a vaincu et sera en finale. Le public est debout et hurle sa joie.
- HughMembre Chevronné
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Re: Radio Tennis International, Dim 28 Juin 2020 - 14:54
Journée du dimanche 28 juin – Les finales
La matin – Les petites finales
11h00, sur le cours Marian de Staveels, Noémie Okase (Mapete) rencontre Teri Lasuun (Isoen). Dans cette petite finale féminine, Okase part avec de bons atouts : sa précision de balle et un bien meilleur coup droit. Pour autant, l’étonnante Lassun, même si elle est loin de préférer la terre battue a su s’imposer dans des matchs pas faciles pour elle. Elle a un jeu très varié et surtout une énorme endurance qui lui permet d’opposer une farouche résistance sur la durée. Sachant cela, Okase se lance d’emblée dans un festival et ne laisse aucun répit à son adversaire. Elle remporte successivement les deux premiers sets sur Tie Break et se lance avec la même fougue dans le troisième pensant terminer ce match en 3 set. Malheureusement pour elle, Lasuun arrive à la contrer de peu dans le 3éme Tie Break. Okase doute d’un coup alors qu’elle a été à 3 balles de remporter de la partie. Il lui faut assurer le 4éme set absolument. Lasuun profite de sa relative fraicheur pour augmenter la cadences de ses effets et varie son jeu, alternant passing, volée ou smashs. Au fur et à mesure de ce set, Okase perd de la précision et fait de plus en plus d’erreurs, donnant des points à Lasuun. Lasuun remporte ce 4éme set 6-4 et remet les compteurs à zéro. Il y aura donc un 5éme set. Okase ne semble plus en capacité de réagir. Lasuun place un nombre important de balles et Okase n’arrive même plus à assurer correctement son service faisant plusieurs doubles fautes. Rien à faire, Lasuun remporte ce 5éme set 6-3. Elle sera sur la 3éme marche du podium cette année.
11h00, sur le cours Joep Bernarht, Nicolas Kassos rencontre son compatriote Mapetien Gabriel Fistoun. Dés l’entrée sur le cours, on sent Kassos aigri de sa défaite de la veille. Il semble en vouloir au public et boude tout simplement. Fistoun, fidèle à lui-même, salue le public et fait le tour du stade disant sa joie d’être là même s’il aurait préféré être en finale. Il va saluer son compatriote qui lui souri et lui tend la main. Visiblement, les deux hommes s’apprécient. Fistoun n’est pas à l’aise au début du match, il semble impressionné de jouer contre son ainé dans ces circonstances. Il ne donne visiblement pas son maximum ; ou alors le tournoi l’a trop fatigué. Peut-être aussi un peu de dépit de ne jouer « que » la petite finale. Bref, il laisse filer le premier sets 6-4 pour Kassos. Frustré de ne pas avoir un match plus disputé, le public commence à râler et siffler les joueurs. Fistoun entend le public et se tournant vers lui, lève la main et salue respectueusement. Il semblerait qu’il aille maintenant « faire le spectacle » juste pour le fun. Cela semble amuser Kassos qui se prête au jeu et les deux joueurs semblent maintenant débuter un autre match ; chacun faisant le maximum pour l’emporter… pour la gloire ! Le set suivant est très serré mais Fistoun prend un jeu de service à Kassos et revient au score 1 set partout. Au 3éme set, les deux joueurs continuent la démonstration et en viennent au Tie Break avec des effets qui fusent de tous côtés. Les deux joueurs s’en donnent à cœur joie. Fistoun remporte ce Tie Break sur une bête balle sans effet tombant derrière le filet après une longue série de balles coupées, liftées, slicées… 2 sets à 1 pour Fistoun. Le public applaudi et semble ravi de voir les deux Mapetiens sous un meilleur jour. Le 4éme set reste tout aussi serré et les joueurs égalisent à 6 jeux partout pour un nouveau Tie Break. A ce stade de la partie, Kassos manque cruellement de concentration et rate beaucoup de balles. Il n’est visiblement déjà plus sur le cours. Fistoun remporte le Tie Break et le match. Une partie un peu étrange mais le public au final y a trouvé son compte. Les joueurs quittent le cours sous les ovations. Tous espèrent les revoir lors de la prochaine édition.
L’après-midi – Les Finales
14h30, sur le cours Marian de Staveels, Yuki Shownee rencontre sa compatriote Ancérienne Rena Koshnikova. Le parcours incroyable des deux joueuses d’Ancore les amène à se rencontrer en finale. Avec deux participations de Shownee en finale en 2018 et 2019, deux participations de Koshnikova en petite finale en 2018 et 2019 et sans oublier que la finale de 2019 Shownee l’a remportée contre sa compatriote Son Yoon Lee, on peut vraiment parler de suprématie Ancérienne dans le tennis féminin sur terre battue. Et personne ne voit qui pourra renverser la vapeur dans les années à venir. Les deux joueuses qui s’affrontent aujourd’hui sont d’un niveau sensiblement identique mais Shownee a un cocktail d’avantages qui fait la différence : concentration, précision et endurance. Les deux joueuses commencent par assurer chacune leurs service, un peu comme à l’échauffement. Arrivées au tie Break, shownee sait faire la différence grâce à des coups droits placés dans les angles avec une précision diabolique. Toujours concentrée et précise, elle continue à mettre la pression sur Koshnikova dans le second set qui rencontre des difficultés sur son revers. Shownee remporte ce second set 7-5. Koshnikova, en grande championne qu’elle est, se reconcentre sur ses points forts : le service et surtout les balles slicées qui semblent flotter dans l’air et sont difficiles à remettre car inconsistantes. Elle perturbe suffisamment Shownee pour lui prendre le 3éme set 7-5. Lancée dans le 4éme set, Koshnikova tente de maintenir cet effort. Elle égalise à 6 jeux partout mais Koshnikova reste moins endurante et moins précise que Shownee. Shownee remporte un magnifique Tie Break où Koshnikova n’a rien lâché. 7-6 7-5 5-7 7-6, un très beau match de 3h40. Shownee explose de joie et marque une nouvelle victoire en tournoi à son tableau de score.
14h30, sur le cours Joep Bernarht, Björn Grob (Langetong) rencontre Helmut Raniingen (Rédanie). Voici enfin venue la finale attendue de tous les Langetongs. Le cours semble trop petit pour accueillir le public record venu voir le match. Visiblement serein et prenant du plaisir Grob apprécie la chance qui lui est offerte de revenir en finale au tournoi du Langetong. Pour autant, Raniingen n’est pas n’importe qui et il n’a pas usurpé sa place en finale. C’est un habitué des grands matchs et il a déjà participé à deux petites finales ici. Cela fait des années qu’il espère décrocher sa place en finale. Il ne va pas laisser passer sa chance. Les deux joueurs sont immédiatement à fond dans le match. Raniingen place des services de toute beauté et Grob fait des retours en coup droit extraordinaires. Ranningen est excellent dans ses placement, sa coordination entre mouvement et frappe est excellente. Il opte toujours pour les meilleurs appuis ce qui lui permet d’ajuster ses frappes. Il manque malheureusement de précision et envoie parfois des balles hors du cours. Grob se place souvent moins bien mais compense par une grande précision dans ses balles. Le premier set est équilibré et se termine en Tie Break serré. Grob prend l’avantage d’un petit point à 9-7. Ranningen paie son manque de précision dans le second set en n’arrivant plus à placer autant d’effets. Il laisse des jeux à Grob. Le set se termine sur le score de 6-3. Endurant et combatif, Raniingen n’entend pas laisser les choses en l’état. Il se reprend au 3éme set. S’appuyant sur son service imparable et ses balles coupées ou slicées, il met Grob en difficulté qui doit balayer tout le cours en tous sens pour limiter la casse. Raniingen gagne le 3éme set 6-4. Ces deux joueurs endurants ne semblent pas subir la longueur du match. A chaque pause, ils boivent, s’alimentent, gèrent leur fatigue. Grob se fait même masser les jambes au début de ce 4éme set. Cela provoque un émoi dans le public qui craint des crampes mais il n’en semble rien. Sur le terrain, Grob virevolte toujours autant. Les deux joueurs se donnent toujours autant. Il ne faut pas compter sur la fatigue pour faire la différence. Seule la qualité technique peut jouer. L’énorme soutien du public pour Grob semble aussi impacter le jeu malgré la grande concentration des joueurs. Grob est sur un nuage mais Raniingen semble agacé. Il subit une pression qu’il n’a pas mérité. Raniingen prend un service à Grob et mène 4-2. Grob a tôt fait de refaire son retard et égalise à 6 partout. Ce second Tie Break est également serré. Raniingen sait qu’il ne peut pas perdre. Il place des Aces sur ses services et arrive à prendre une balle de Grob pour mener 6-5. S’il gagne cette balle, il remporte le set et reste en jeu. La pression du match et du public le font hésiter et il fait un service « petit bras ». Il met la balle dans le filet. Il ajuste son second service dans le carré de service de Grob mais celui-ci est déjà sur place. Il fusille Raniingen d’une balle croisée impossible à rattraper. Grob égalise 6-6 et sert. Un service efficace puis deux échanges longs en fond de cours se terminent par une nouvelle montée au filet. Grob dépose la balle juste derrière le filet. Raniingen n’a pas le temps de la reprendre. 7-6 pour Grob. Raniingen sert. Grob rattrape la balle du bout de la raquette et la remet au milieu du terrain. Raniingen croise sa balle et déporte Grob hors du cours sur son coup droit. Grob pourrait remettre dans la largueur du terrain pour assurer sa frappe mais prend le risque de joueur le long de la ligne en passing. Il pose la balle juste dans l’angle du terrain ; une précision incroyable. Raniingen ne peut rien faire. La balle termine sa course au fond du cours. Il tombe par terre et se prend la tête dans les mains. Grob tombe à genoux et lève les yeux au ciel. Il tiens sa victoire. Le public fait une ovation aux joueurs. Le match a été palpitant.
La matin – Les petites finales
11h00, sur le cours Marian de Staveels, Noémie Okase (Mapete) rencontre Teri Lasuun (Isoen). Dans cette petite finale féminine, Okase part avec de bons atouts : sa précision de balle et un bien meilleur coup droit. Pour autant, l’étonnante Lassun, même si elle est loin de préférer la terre battue a su s’imposer dans des matchs pas faciles pour elle. Elle a un jeu très varié et surtout une énorme endurance qui lui permet d’opposer une farouche résistance sur la durée. Sachant cela, Okase se lance d’emblée dans un festival et ne laisse aucun répit à son adversaire. Elle remporte successivement les deux premiers sets sur Tie Break et se lance avec la même fougue dans le troisième pensant terminer ce match en 3 set. Malheureusement pour elle, Lasuun arrive à la contrer de peu dans le 3éme Tie Break. Okase doute d’un coup alors qu’elle a été à 3 balles de remporter de la partie. Il lui faut assurer le 4éme set absolument. Lasuun profite de sa relative fraicheur pour augmenter la cadences de ses effets et varie son jeu, alternant passing, volée ou smashs. Au fur et à mesure de ce set, Okase perd de la précision et fait de plus en plus d’erreurs, donnant des points à Lasuun. Lasuun remporte ce 4éme set 6-4 et remet les compteurs à zéro. Il y aura donc un 5éme set. Okase ne semble plus en capacité de réagir. Lasuun place un nombre important de balles et Okase n’arrive même plus à assurer correctement son service faisant plusieurs doubles fautes. Rien à faire, Lasuun remporte ce 5éme set 6-3. Elle sera sur la 3éme marche du podium cette année.
11h00, sur le cours Joep Bernarht, Nicolas Kassos rencontre son compatriote Mapetien Gabriel Fistoun. Dés l’entrée sur le cours, on sent Kassos aigri de sa défaite de la veille. Il semble en vouloir au public et boude tout simplement. Fistoun, fidèle à lui-même, salue le public et fait le tour du stade disant sa joie d’être là même s’il aurait préféré être en finale. Il va saluer son compatriote qui lui souri et lui tend la main. Visiblement, les deux hommes s’apprécient. Fistoun n’est pas à l’aise au début du match, il semble impressionné de jouer contre son ainé dans ces circonstances. Il ne donne visiblement pas son maximum ; ou alors le tournoi l’a trop fatigué. Peut-être aussi un peu de dépit de ne jouer « que » la petite finale. Bref, il laisse filer le premier sets 6-4 pour Kassos. Frustré de ne pas avoir un match plus disputé, le public commence à râler et siffler les joueurs. Fistoun entend le public et se tournant vers lui, lève la main et salue respectueusement. Il semblerait qu’il aille maintenant « faire le spectacle » juste pour le fun. Cela semble amuser Kassos qui se prête au jeu et les deux joueurs semblent maintenant débuter un autre match ; chacun faisant le maximum pour l’emporter… pour la gloire ! Le set suivant est très serré mais Fistoun prend un jeu de service à Kassos et revient au score 1 set partout. Au 3éme set, les deux joueurs continuent la démonstration et en viennent au Tie Break avec des effets qui fusent de tous côtés. Les deux joueurs s’en donnent à cœur joie. Fistoun remporte ce Tie Break sur une bête balle sans effet tombant derrière le filet après une longue série de balles coupées, liftées, slicées… 2 sets à 1 pour Fistoun. Le public applaudi et semble ravi de voir les deux Mapetiens sous un meilleur jour. Le 4éme set reste tout aussi serré et les joueurs égalisent à 6 jeux partout pour un nouveau Tie Break. A ce stade de la partie, Kassos manque cruellement de concentration et rate beaucoup de balles. Il n’est visiblement déjà plus sur le cours. Fistoun remporte le Tie Break et le match. Une partie un peu étrange mais le public au final y a trouvé son compte. Les joueurs quittent le cours sous les ovations. Tous espèrent les revoir lors de la prochaine édition.
L’après-midi – Les Finales
14h30, sur le cours Marian de Staveels, Yuki Shownee rencontre sa compatriote Ancérienne Rena Koshnikova. Le parcours incroyable des deux joueuses d’Ancore les amène à se rencontrer en finale. Avec deux participations de Shownee en finale en 2018 et 2019, deux participations de Koshnikova en petite finale en 2018 et 2019 et sans oublier que la finale de 2019 Shownee l’a remportée contre sa compatriote Son Yoon Lee, on peut vraiment parler de suprématie Ancérienne dans le tennis féminin sur terre battue. Et personne ne voit qui pourra renverser la vapeur dans les années à venir. Les deux joueuses qui s’affrontent aujourd’hui sont d’un niveau sensiblement identique mais Shownee a un cocktail d’avantages qui fait la différence : concentration, précision et endurance. Les deux joueuses commencent par assurer chacune leurs service, un peu comme à l’échauffement. Arrivées au tie Break, shownee sait faire la différence grâce à des coups droits placés dans les angles avec une précision diabolique. Toujours concentrée et précise, elle continue à mettre la pression sur Koshnikova dans le second set qui rencontre des difficultés sur son revers. Shownee remporte ce second set 7-5. Koshnikova, en grande championne qu’elle est, se reconcentre sur ses points forts : le service et surtout les balles slicées qui semblent flotter dans l’air et sont difficiles à remettre car inconsistantes. Elle perturbe suffisamment Shownee pour lui prendre le 3éme set 7-5. Lancée dans le 4éme set, Koshnikova tente de maintenir cet effort. Elle égalise à 6 jeux partout mais Koshnikova reste moins endurante et moins précise que Shownee. Shownee remporte un magnifique Tie Break où Koshnikova n’a rien lâché. 7-6 7-5 5-7 7-6, un très beau match de 3h40. Shownee explose de joie et marque une nouvelle victoire en tournoi à son tableau de score.
14h30, sur le cours Joep Bernarht, Björn Grob (Langetong) rencontre Helmut Raniingen (Rédanie). Voici enfin venue la finale attendue de tous les Langetongs. Le cours semble trop petit pour accueillir le public record venu voir le match. Visiblement serein et prenant du plaisir Grob apprécie la chance qui lui est offerte de revenir en finale au tournoi du Langetong. Pour autant, Raniingen n’est pas n’importe qui et il n’a pas usurpé sa place en finale. C’est un habitué des grands matchs et il a déjà participé à deux petites finales ici. Cela fait des années qu’il espère décrocher sa place en finale. Il ne va pas laisser passer sa chance. Les deux joueurs sont immédiatement à fond dans le match. Raniingen place des services de toute beauté et Grob fait des retours en coup droit extraordinaires. Ranningen est excellent dans ses placement, sa coordination entre mouvement et frappe est excellente. Il opte toujours pour les meilleurs appuis ce qui lui permet d’ajuster ses frappes. Il manque malheureusement de précision et envoie parfois des balles hors du cours. Grob se place souvent moins bien mais compense par une grande précision dans ses balles. Le premier set est équilibré et se termine en Tie Break serré. Grob prend l’avantage d’un petit point à 9-7. Ranningen paie son manque de précision dans le second set en n’arrivant plus à placer autant d’effets. Il laisse des jeux à Grob. Le set se termine sur le score de 6-3. Endurant et combatif, Raniingen n’entend pas laisser les choses en l’état. Il se reprend au 3éme set. S’appuyant sur son service imparable et ses balles coupées ou slicées, il met Grob en difficulté qui doit balayer tout le cours en tous sens pour limiter la casse. Raniingen gagne le 3éme set 6-4. Ces deux joueurs endurants ne semblent pas subir la longueur du match. A chaque pause, ils boivent, s’alimentent, gèrent leur fatigue. Grob se fait même masser les jambes au début de ce 4éme set. Cela provoque un émoi dans le public qui craint des crampes mais il n’en semble rien. Sur le terrain, Grob virevolte toujours autant. Les deux joueurs se donnent toujours autant. Il ne faut pas compter sur la fatigue pour faire la différence. Seule la qualité technique peut jouer. L’énorme soutien du public pour Grob semble aussi impacter le jeu malgré la grande concentration des joueurs. Grob est sur un nuage mais Raniingen semble agacé. Il subit une pression qu’il n’a pas mérité. Raniingen prend un service à Grob et mène 4-2. Grob a tôt fait de refaire son retard et égalise à 6 partout. Ce second Tie Break est également serré. Raniingen sait qu’il ne peut pas perdre. Il place des Aces sur ses services et arrive à prendre une balle de Grob pour mener 6-5. S’il gagne cette balle, il remporte le set et reste en jeu. La pression du match et du public le font hésiter et il fait un service « petit bras ». Il met la balle dans le filet. Il ajuste son second service dans le carré de service de Grob mais celui-ci est déjà sur place. Il fusille Raniingen d’une balle croisée impossible à rattraper. Grob égalise 6-6 et sert. Un service efficace puis deux échanges longs en fond de cours se terminent par une nouvelle montée au filet. Grob dépose la balle juste derrière le filet. Raniingen n’a pas le temps de la reprendre. 7-6 pour Grob. Raniingen sert. Grob rattrape la balle du bout de la raquette et la remet au milieu du terrain. Raniingen croise sa balle et déporte Grob hors du cours sur son coup droit. Grob pourrait remettre dans la largueur du terrain pour assurer sa frappe mais prend le risque de joueur le long de la ligne en passing. Il pose la balle juste dans l’angle du terrain ; une précision incroyable. Raniingen ne peut rien faire. La balle termine sa course au fond du cours. Il tombe par terre et se prend la tête dans les mains. Grob tombe à genoux et lève les yeux au ciel. Il tiens sa victoire. Le public fait une ovation aux joueurs. Le match a été palpitant.
- HughMembre Chevronné
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Re: Radio Tennis International, Lun 14 Sep 2020 - 19:52
RTI a missionné ses deux envoyés spéciaux Jörn Halist et Hinter Vieuvher pour couvrir l'Open de Nuku Alofa.
Ils interviendrons de temps en temps sur l'antenne pour donner leurs impressions sur les matchs.
Jörn : Alors mon cher Hinter, vous avez vu le match de Pedere. Quelles sont vos impressions ?
Hinter : Pour moi, Pedere a complètement loupé son match. Il n'est jamais complètement rentré dedans. Même s'il a donné l'impression de se battre, il est loin du niveau de ses meilleures années. On pensais à une contre performance l'année dernière avec son élimination en demi finale. Aujourd'hui, il ne franchi même pas les 16éme. C'est la Bérézina pour lui.
Jörn : Il a quand même essayé de réagir au 3éme set.
Hinter : Oui, il a eu un moment de lucidité mais trop tard; le match était plié.
Jörn : Et Fistoun ?
Hinter : Fistoun a donné tout ce qu'il avait. Il n'aurait peut-être pas résisté sur un match en cinq sets et il a bien fait de forcer le destin en trois sets. Pedere était en-dessous mais c'est clair que Fistoun a l'étoffe d'un grand. Il a autant gagné le match que Pedere l'a perdu (vous voyez ce que je veux dire). Avec ses 25 ans au compteur, il va faire parler de lui, croyez-moi.
Jörn : Pedere ne semble pas admettre sa baisse de régime à 30 ans passés. Il dit à qui veut l'entendre qu'il va tout rafler en double. Cela vous semble possible ?
Hinter : Attendons de voir. Il reste un beau champion et a de grandes qualités (même si la jeune génération le pousse dehors). Il peut encore nous surprendre.
Restez à l'écoute chers auditeurs. Nous retrouvons rapidement Jörn Halist et Hinter Vieuvher avec leurs impressions
Ils interviendrons de temps en temps sur l'antenne pour donner leurs impressions sur les matchs.
Jörn : Alors mon cher Hinter, vous avez vu le match de Pedere. Quelles sont vos impressions ?
Hinter : Pour moi, Pedere a complètement loupé son match. Il n'est jamais complètement rentré dedans. Même s'il a donné l'impression de se battre, il est loin du niveau de ses meilleures années. On pensais à une contre performance l'année dernière avec son élimination en demi finale. Aujourd'hui, il ne franchi même pas les 16éme. C'est la Bérézina pour lui.
Jörn : Il a quand même essayé de réagir au 3éme set.
Hinter : Oui, il a eu un moment de lucidité mais trop tard; le match était plié.
Jörn : Et Fistoun ?
Hinter : Fistoun a donné tout ce qu'il avait. Il n'aurait peut-être pas résisté sur un match en cinq sets et il a bien fait de forcer le destin en trois sets. Pedere était en-dessous mais c'est clair que Fistoun a l'étoffe d'un grand. Il a autant gagné le match que Pedere l'a perdu (vous voyez ce que je veux dire). Avec ses 25 ans au compteur, il va faire parler de lui, croyez-moi.
Jörn : Pedere ne semble pas admettre sa baisse de régime à 30 ans passés. Il dit à qui veut l'entendre qu'il va tout rafler en double. Cela vous semble possible ?
Hinter : Attendons de voir. Il reste un beau champion et a de grandes qualités (même si la jeune génération le pousse dehors). Il peut encore nous surprendre.
Restez à l'écoute chers auditeurs. Nous retrouvons rapidement Jörn Halist et Hinter Vieuvher avec leurs impressions
- HughMembre Chevronné
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Re: Radio Tennis International, Lun 14 Sep 2020 - 21:13
Nous reprenons l'antenne pour recueillir les impressions de nos deux compères à propos des matchs remportés par les champions d'Isoen.
Hinter : Nous avons vu un match qui a été facile pour Ivare Honson. Non seulement, il est beaucoup à son aise sur synthétique mais il fait en plus preuve d'une grande précision. Il devance son adversaire autant sur les coups de base que sur les coups spéciaux.
Jörn : Oui Tom Gawkuin n'a jamais pu jouer son tennis. Il a subit les assauts de son adversaire sans jamais arriver à renverser la vapeur.
Hinter : La participation de Gawkuin à cet Open est anecdotique. L'ancérien a de telles faiblesses sur surface synthétique qu'il ne pouvait espérer aller loin. Voilà donc maintenant Honson en 8éme de finale contre son compatriote Laurent Dersen. Un match qui s'annonce serré.
Jörn : Oui, Honson est un peu plus âgé et maitrise mieux la surface que son ami et adversaire du prochain tour. On devrait le voir en quart de finale.
Hinter : Une chose est certaine, il y aura un joueur d'Isoen en quart de finale cette année.
On tourne une page de publicité...
Hinter : Nous avons vu un match qui a été facile pour Ivare Honson. Non seulement, il est beaucoup à son aise sur synthétique mais il fait en plus preuve d'une grande précision. Il devance son adversaire autant sur les coups de base que sur les coups spéciaux.
Jörn : Oui Tom Gawkuin n'a jamais pu jouer son tennis. Il a subit les assauts de son adversaire sans jamais arriver à renverser la vapeur.
Hinter : La participation de Gawkuin à cet Open est anecdotique. L'ancérien a de telles faiblesses sur surface synthétique qu'il ne pouvait espérer aller loin. Voilà donc maintenant Honson en 8éme de finale contre son compatriote Laurent Dersen. Un match qui s'annonce serré.
Jörn : Oui, Honson est un peu plus âgé et maitrise mieux la surface que son ami et adversaire du prochain tour. On devrait le voir en quart de finale.
Hinter : Une chose est certaine, il y aura un joueur d'Isoen en quart de finale cette année.
On tourne une page de publicité...
- skrímsli snjórResponsable du Comité Histoire
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Messages : 1641
Re: Radio Tennis International, Lun 14 Sep 2020 - 23:13
C'est vraiment super sympa à lire! J'adore!
Et vive Isoen
Et vive Isoen
Le courage de l'indolence
- HughMembre Chevronné
-
Messages : 1155
Re: Radio Tennis International, Mar 15 Sep 2020 - 19:54
Jörn Halist et Hinter Vieuvher sont de nouveau avec vous pour commenter les matchs auxquels ils ont assistés.
Hinter : En attendant que les résultats du jour ne soient affichés officiellement, revenons sur le double mixte d'hier entre Marina Alavgor et Mark Niells de PEI d'un côté et Lena Gaveritch et Laurent Dersen d'Isoen de l'autre. Je veux parler de la blessure de Niells bien entendu. Après l'abandon de Merric, on retrouve un phénomène récurent à Nuku Alofa. Je veux parler du nombre important de blessures que le tournoi connais chaque année.
Jörn : Oui, alors que les Edwardiens remportent le 1er set, Niells se blesse à la cuisse au milieu du 2d. Ce jeune joueur semble vraiment avoir une constitution très faible (ce n'est pas la première fois que cela lui arrive dans sa carrière). Il doit vraiment améliorer son physique. Il est handicapé pour la fin du match et ne peut plus assurer correctement sa partie des échanges.
Hinter : Gaveritch et Dersen ont visiblement été embêtés pour leurs adversaires. Ils ne doivent pas trop forcer leurs nombreux talents pour remporter le match.
Jörn : Ceci dit, sans cette blessure, Gaveritch / Dersen auraient pu l'emporter car ils utilisent les avantages de la surface au maximum; ce que ne savaient pas faire Alavgor / Dersen.
Hinter : Les soigneurs de Niells devront lui donner des soins intensifs pour qu'il puisse assurer ses autres matchs.
Jörn : Donc, comme vous le disiez, Niells blessé à la cuisse et Merric au poignet... Qui sera le suivant ?
Hinter : Le problème, c'est clairement que la surface des terrains est ici très dure et rapide. Elle est éprouvante pour les organismes et si les joueurs n'ont pas une constitution à toute épreuve, ils vont à la blessure. Certains joueurs sont surentrainés, préparés physiquement mais ont des constitutions fragiles. Nuku alofa est vraiment un tournoi sélectif.
Nous retrouvons nos commentateurs un peu plus tard.
Hinter : En attendant que les résultats du jour ne soient affichés officiellement, revenons sur le double mixte d'hier entre Marina Alavgor et Mark Niells de PEI d'un côté et Lena Gaveritch et Laurent Dersen d'Isoen de l'autre. Je veux parler de la blessure de Niells bien entendu. Après l'abandon de Merric, on retrouve un phénomène récurent à Nuku Alofa. Je veux parler du nombre important de blessures que le tournoi connais chaque année.
Jörn : Oui, alors que les Edwardiens remportent le 1er set, Niells se blesse à la cuisse au milieu du 2d. Ce jeune joueur semble vraiment avoir une constitution très faible (ce n'est pas la première fois que cela lui arrive dans sa carrière). Il doit vraiment améliorer son physique. Il est handicapé pour la fin du match et ne peut plus assurer correctement sa partie des échanges.
Hinter : Gaveritch et Dersen ont visiblement été embêtés pour leurs adversaires. Ils ne doivent pas trop forcer leurs nombreux talents pour remporter le match.
Jörn : Ceci dit, sans cette blessure, Gaveritch / Dersen auraient pu l'emporter car ils utilisent les avantages de la surface au maximum; ce que ne savaient pas faire Alavgor / Dersen.
Hinter : Les soigneurs de Niells devront lui donner des soins intensifs pour qu'il puisse assurer ses autres matchs.
Jörn : Donc, comme vous le disiez, Niells blessé à la cuisse et Merric au poignet... Qui sera le suivant ?
Hinter : Le problème, c'est clairement que la surface des terrains est ici très dure et rapide. Elle est éprouvante pour les organismes et si les joueurs n'ont pas une constitution à toute épreuve, ils vont à la blessure. Certains joueurs sont surentrainés, préparés physiquement mais ont des constitutions fragiles. Nuku alofa est vraiment un tournoi sélectif.
Nous retrouvons nos commentateurs un peu plus tard.
- HughMembre Chevronné
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Re: Radio Tennis International, Mer 23 Sep 2020 - 22:03
Allez, je prends le risque de "trop en faire" en vous proposant quelques commentaires choisis de nos deux présentateurs vedette :
Tableau Masculin
Fistoun / Zayher : Deux joueurs très endurants face à face. Zahyer exploite bien le terrain et se montre très précis mais Fistoun le surpasse largement à ce jeu la. Le jeu de Fistoun est moins en place que celui de Zahyer (son revers est vraiment son point faible) mais il fait un festival d'effets de balles qui perturbe beaucoup son adversaire qui du coup n'arrive plus à dérouler son jeu.
Stathan / Korikei : Un match incroyablement tendu entre ces deux spécialistes du synthétique, chacun prenant tour à tour un set au Tie Break. Ces deux joueurs ne sont pas des monstres de l'endurance. Ils ont terminés ce match à la volonté complètement rincés. Et c'est Stathan, fort de ses ambitions dans ce tournoi, qui a montré la plus grande fermeté au final.
McMachban / Petersen : Petersen, grâce à sa coordination et ses effets de balle a failli remporter le match. Il menait 2 sets à 0 et 5 jeux à 4. Il était à 1 jeu du match quand McMachban, plus frais et lucide que son adversaire, a retourné le match en assurant ce 3éme set. Petersen, manquant cruellement d'endurance, a ensuite été distancé sans pouvoir reprendre la main. Il s'effondre dans le 5éme set.
Jefferson / Adrienssen : Jefferson est connu pour son jeu brutal et son endurance. Il a trouvé en Adrienssen un adversaire à sa hauteur. Adrienssen a un jeu aussi costaud et une endurance encore supérieure, qui plus est, alliée à une bien meilleure précision. Inhabituel pour lui, voyant qu'il se faisait battre à son propre jeu, Jefferson a essayé de varier en plaçant plus d'effets de balles. Cela n'aura pas suffit et ce joueur increvable n'a pas pu suivre le rythme d'Adrienssen dans le dernier set.
Kassos / Gröb : Grosse ambiance dans le public pour ces deux champions : le champions local contre le double vainqueur du Langetong. Le public en voulait pour son argent.
Kassos est malgré tout plus à l'aise sur surface synthétique et a, quand la chance lui sourit, une réussite incroyable sur ses effets de balles; et ce fut aujourd'hui un festival. Kassos a enchainé passing, lifts, slices... En grand champion, Grob s'est accroché tant que possible pour décrocher un set. Il n'a pas pu y arriver. Il quitte le match déçu mais salut la performance de son adversaire.
Raniingen / Niells : Raniingen, bien que très défavorisé par la surface, fait preuve d'une belle coordination dans ses actions et possède un tennis bien plus solide. Par ailleurs, il semble posséder une grande popularité auprès du public Mapetien. Niells ne s'est pas plaint des suites de sa blessure à la cuisse mais peut-être restait-il sur la réserve de crainte de nouvelles douleurs. toujours est-il qu'il ne semble pas s'être défendu au maximum de ses possibilités.
Tableau Féminin
Lasuun / Alavgor : Comme au début de son match de 16é, Lasuun a du mal à mettre son jeu en place et perd le 1er set. Une fois la machine en route, plus rien ne l'arrête. Même si elle n'est pas aussi précise dans ses mouvement qu'Alavgor, Lasuun, soutenue par le public et plus à l'aise sur synthétique, remporte le second set. Comme son compatriote Niells durant la première semaine, Alavgor se blesse à la cuisse au 3éme set et s'en trouve très handicapée pour jouer. Elle doit abandonner au 4éme set, incapable de contrer Lasuun. Alavgor abandonne et quitte le tournoi.
Kanagawa / Willis : Un match tout en puissance entre ces deux femmes. Un duel de service / coup droit puissants et précis. De longs échanges de fond de cour où les cris des joueuses au moment des frappes et le choc des raquettes sur les balles ont rythmé des échanges interminables. A ce jeu de l'endurance, c'est Kanagawa qui tire son épingle du jeu grâce à quelques passing-shot réussis, peu nombreux mais placés au bon moment pour surprendre son adversaire.
Schneider / Stiirensen : Là où Schneider passe, les adversaires trépassent. Stiirensen, pourtant solide sur cette surface n'a pas su prendre l'avantage et a subi le jeu de Schneider qui perturbe son adversaire avec de nombreux effet variés. Elle apprécie notamment de faire des balles sans effets après une série de slices ou de lifts; mettant son adversaire en incapacité de savoir comment anticiper sur les balles reçues.
Double Mixte
Kanagawa-Korikei / Gaveritch-Dersen : Autant Gaveritch apporte une grande précision dans ses frappes, autant Dersen est celui qui coordonne le duo. Cela fonctionne à merveille. Chez les ancériens, c'est Korikey qui envoie des balles incroyables de précision mais la coordination est vraiment partagée et les déplacements du duo ressemble à un ballet orchestré de main de maitre. Ce match, long de 4h55, a été incroyablement serré et ne s'est départagé que sur quelques belles balles des Ancériens. Kanagawa et Korikey n'avaient pas l'endurance de leurs adversaires et leur jeu a été moins incisif au fil des sets.
Eaglwell-Koltie / Stollane-Jefferson : Un jeu de très haut niveau des Edwardiens avec des services de toute beauté et des retours coups droits meurtriers. Des balles d'une présision incroyables posées dans les angles qui font courir les Constantins d'un bout à l'autre du cours. Malgré toute la puissance de leur jeu, rien à faire pour s'en sortir.
Double Hommes
Stathan-Koltie / Gromotel-Raniingen : Gromotel et Raniingen sont fortement défavorisé sur cette surface mais ils vendent chèrement leurs peaux. Sentant leurs volonté de vaincre, le public les soutiens complètement. Stathan met toute sa science et sa rage dans la bataille sans arriver à prendre l'avantage. Sa coordination avec Gromotel va les desservir. Ils ne construiront jamais suffisamment leurs échanges pour inquiéter leurs adversaires.
Pedere-Petersen / Zahyer-Kolher : Une fois de plus, on sent rapidement que Pedere a envie de faire oublier sa mauvaise performance en individuel. Il se donne à fond. En plus, son organisation sur le cours avec Petersen fonctionne bien. De son côté, Kolher a, dés le premier set, un souci au coude et ne joue pas à son maximum. On le sent perturbé dans son jeu.
Boomer-Jefferson / Parrat-Jascaux : Le duo tant redouté en double masculin a frappé fort. Boomer et Jefferson font vraiment une paire assissine qui laisse peu de chance aux adversaires. Rien de bien fantastique mais une force de frappe et une solidité de jeu imparable. Parrat et Jascaux, qui ne sont pas les premiers venus, n'ont pas pu tenir le rythme.
McMachban-Niells / Adrienssen-Gröb : Pour une fois, les Langetongs ont le dessus… mais ce n'a pas été sans mal. On les croyait perdus avec 2 sets contre eux. Il aura fallu une retournement de suituation au tie Break du 3é set après 3h de jeu pour qu'ils prennent le dessus. C'est leur plus grande endurance qui leur a permis de faire la différence... Et peut-être les restes de blessure de Niells.
Double Femmes
Carlton-Willy / Koshnikova-Shownee : Mauvaise année pour Willy qui se fait éliminer de tous les tableaux avant les quarts de finale. Ici, c'est sa partenaire Carlton qui n'est décidément pas au point cette année. Les surfaces synthétiques sont pourtant un point fort pour Carlton mais elle semble totalement hermétique au concept de double. Elle ne sait jamais où se placer et quand laisser la balle à sa partenaire.
Desaint-Sigula / Okase-O'Connors : Les Mapetiennes sont très mal entrées dans ce match. Elles semblaient préoccupée par autre chose. Toujours est-il qu'elles ont laissé filer le premier et le second set. On a vu qu'elles se ressaisissaient dans le Tie Break du 3éme pour ensuite ne plus rien lâcher.
Desaint et Sigula ont beaucoup joué en amorti et volée avec un jeu moins puissant que les Mapétiennes. Il semble qu'elles soient moins physiques et avaient, à partir du 3é set, du mal à suivre la rapidité de jeu de leurs adversaires.
Tableau Masculin
Fistoun / Zayher : Deux joueurs très endurants face à face. Zahyer exploite bien le terrain et se montre très précis mais Fistoun le surpasse largement à ce jeu la. Le jeu de Fistoun est moins en place que celui de Zahyer (son revers est vraiment son point faible) mais il fait un festival d'effets de balles qui perturbe beaucoup son adversaire qui du coup n'arrive plus à dérouler son jeu.
Stathan / Korikei : Un match incroyablement tendu entre ces deux spécialistes du synthétique, chacun prenant tour à tour un set au Tie Break. Ces deux joueurs ne sont pas des monstres de l'endurance. Ils ont terminés ce match à la volonté complètement rincés. Et c'est Stathan, fort de ses ambitions dans ce tournoi, qui a montré la plus grande fermeté au final.
McMachban / Petersen : Petersen, grâce à sa coordination et ses effets de balle a failli remporter le match. Il menait 2 sets à 0 et 5 jeux à 4. Il était à 1 jeu du match quand McMachban, plus frais et lucide que son adversaire, a retourné le match en assurant ce 3éme set. Petersen, manquant cruellement d'endurance, a ensuite été distancé sans pouvoir reprendre la main. Il s'effondre dans le 5éme set.
Jefferson / Adrienssen : Jefferson est connu pour son jeu brutal et son endurance. Il a trouvé en Adrienssen un adversaire à sa hauteur. Adrienssen a un jeu aussi costaud et une endurance encore supérieure, qui plus est, alliée à une bien meilleure précision. Inhabituel pour lui, voyant qu'il se faisait battre à son propre jeu, Jefferson a essayé de varier en plaçant plus d'effets de balles. Cela n'aura pas suffit et ce joueur increvable n'a pas pu suivre le rythme d'Adrienssen dans le dernier set.
Kassos / Gröb : Grosse ambiance dans le public pour ces deux champions : le champions local contre le double vainqueur du Langetong. Le public en voulait pour son argent.
Kassos est malgré tout plus à l'aise sur surface synthétique et a, quand la chance lui sourit, une réussite incroyable sur ses effets de balles; et ce fut aujourd'hui un festival. Kassos a enchainé passing, lifts, slices... En grand champion, Grob s'est accroché tant que possible pour décrocher un set. Il n'a pas pu y arriver. Il quitte le match déçu mais salut la performance de son adversaire.
Raniingen / Niells : Raniingen, bien que très défavorisé par la surface, fait preuve d'une belle coordination dans ses actions et possède un tennis bien plus solide. Par ailleurs, il semble posséder une grande popularité auprès du public Mapetien. Niells ne s'est pas plaint des suites de sa blessure à la cuisse mais peut-être restait-il sur la réserve de crainte de nouvelles douleurs. toujours est-il qu'il ne semble pas s'être défendu au maximum de ses possibilités.
Tableau Féminin
Lasuun / Alavgor : Comme au début de son match de 16é, Lasuun a du mal à mettre son jeu en place et perd le 1er set. Une fois la machine en route, plus rien ne l'arrête. Même si elle n'est pas aussi précise dans ses mouvement qu'Alavgor, Lasuun, soutenue par le public et plus à l'aise sur synthétique, remporte le second set. Comme son compatriote Niells durant la première semaine, Alavgor se blesse à la cuisse au 3éme set et s'en trouve très handicapée pour jouer. Elle doit abandonner au 4éme set, incapable de contrer Lasuun. Alavgor abandonne et quitte le tournoi.
Kanagawa / Willis : Un match tout en puissance entre ces deux femmes. Un duel de service / coup droit puissants et précis. De longs échanges de fond de cour où les cris des joueuses au moment des frappes et le choc des raquettes sur les balles ont rythmé des échanges interminables. A ce jeu de l'endurance, c'est Kanagawa qui tire son épingle du jeu grâce à quelques passing-shot réussis, peu nombreux mais placés au bon moment pour surprendre son adversaire.
Schneider / Stiirensen : Là où Schneider passe, les adversaires trépassent. Stiirensen, pourtant solide sur cette surface n'a pas su prendre l'avantage et a subi le jeu de Schneider qui perturbe son adversaire avec de nombreux effet variés. Elle apprécie notamment de faire des balles sans effets après une série de slices ou de lifts; mettant son adversaire en incapacité de savoir comment anticiper sur les balles reçues.
Double Mixte
Kanagawa-Korikei / Gaveritch-Dersen : Autant Gaveritch apporte une grande précision dans ses frappes, autant Dersen est celui qui coordonne le duo. Cela fonctionne à merveille. Chez les ancériens, c'est Korikey qui envoie des balles incroyables de précision mais la coordination est vraiment partagée et les déplacements du duo ressemble à un ballet orchestré de main de maitre. Ce match, long de 4h55, a été incroyablement serré et ne s'est départagé que sur quelques belles balles des Ancériens. Kanagawa et Korikey n'avaient pas l'endurance de leurs adversaires et leur jeu a été moins incisif au fil des sets.
Eaglwell-Koltie / Stollane-Jefferson : Un jeu de très haut niveau des Edwardiens avec des services de toute beauté et des retours coups droits meurtriers. Des balles d'une présision incroyables posées dans les angles qui font courir les Constantins d'un bout à l'autre du cours. Malgré toute la puissance de leur jeu, rien à faire pour s'en sortir.
Double Hommes
Stathan-Koltie / Gromotel-Raniingen : Gromotel et Raniingen sont fortement défavorisé sur cette surface mais ils vendent chèrement leurs peaux. Sentant leurs volonté de vaincre, le public les soutiens complètement. Stathan met toute sa science et sa rage dans la bataille sans arriver à prendre l'avantage. Sa coordination avec Gromotel va les desservir. Ils ne construiront jamais suffisamment leurs échanges pour inquiéter leurs adversaires.
Pedere-Petersen / Zahyer-Kolher : Une fois de plus, on sent rapidement que Pedere a envie de faire oublier sa mauvaise performance en individuel. Il se donne à fond. En plus, son organisation sur le cours avec Petersen fonctionne bien. De son côté, Kolher a, dés le premier set, un souci au coude et ne joue pas à son maximum. On le sent perturbé dans son jeu.
Boomer-Jefferson / Parrat-Jascaux : Le duo tant redouté en double masculin a frappé fort. Boomer et Jefferson font vraiment une paire assissine qui laisse peu de chance aux adversaires. Rien de bien fantastique mais une force de frappe et une solidité de jeu imparable. Parrat et Jascaux, qui ne sont pas les premiers venus, n'ont pas pu tenir le rythme.
McMachban-Niells / Adrienssen-Gröb : Pour une fois, les Langetongs ont le dessus… mais ce n'a pas été sans mal. On les croyait perdus avec 2 sets contre eux. Il aura fallu une retournement de suituation au tie Break du 3é set après 3h de jeu pour qu'ils prennent le dessus. C'est leur plus grande endurance qui leur a permis de faire la différence... Et peut-être les restes de blessure de Niells.
Double Femmes
Carlton-Willy / Koshnikova-Shownee : Mauvaise année pour Willy qui se fait éliminer de tous les tableaux avant les quarts de finale. Ici, c'est sa partenaire Carlton qui n'est décidément pas au point cette année. Les surfaces synthétiques sont pourtant un point fort pour Carlton mais elle semble totalement hermétique au concept de double. Elle ne sait jamais où se placer et quand laisser la balle à sa partenaire.
Desaint-Sigula / Okase-O'Connors : Les Mapetiennes sont très mal entrées dans ce match. Elles semblaient préoccupée par autre chose. Toujours est-il qu'elles ont laissé filer le premier et le second set. On a vu qu'elles se ressaisissaient dans le Tie Break du 3éme pour ensuite ne plus rien lâcher.
Desaint et Sigula ont beaucoup joué en amorti et volée avec un jeu moins puissant que les Mapétiennes. Il semble qu'elles soient moins physiques et avaient, à partir du 3é set, du mal à suivre la rapidité de jeu de leurs adversaires.
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