Monsieur Cuco
Président de la République Gallienne
a écrit un communiqué officiel au nom du pays Gallia :
Débarquement héroïque des soldats galliens sur la côte d'Antares
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- COMMUNIQUE DE GUERRE
Ce matin qui restera gravé à jamais dans l'histoire de Gallia, la division Crabe de Cocotier a pris pied sur le sol urbanien. L'objectif qui lui a été assigné était de s'emparer et, ensuite, de tenir une tête de pont de huit kilomètres de profondeur sur le littoral proche d'Antares. La prise de la plage était de la responsabilité du commandement gallien, placé sous les ordres du général Jean-Charles Mouscardès, et du général Michel Roquejeoffre pour la partie opérationnelle, avec des troupes de la 6e DLB,, le 1er RI (Régiment d’infanterie), le 1er RHP (Régiment de hussards parachutistes), et des transports maritimes fournis par la marine nationale et des éléments de la flotte brocélienne.
La section du littoral urbanien face à nos troupes était défendue par environ 2.000 hommes provenant de deux divisions d'infanterie urbaniennes : la 716e et la 352e. De multiples obstacles avaient été installés sur la plage pour interdire tout débarquement. Ces obstacles étaient sous le feu de positions fortifiées construites sur le talus et la crête et équipées de mitrailleuses ainsi que de canons. On y trouvait aussi des observateurs d’artillerie chargés d’ajuster les tirs de batteries déployées plus dans la profondeur.
Le 11 juillet à l’aube, après un bombardement aérien et naval des Alliés sur les positions de l'URK, le débarquement de la première vague eut lieu trois heures avant la marée haute. Ceci était indispensable pour ne pas jeter les barges de débarquement sur les obstacles situés en haut de l’estran et donner le temps aux équipes combinées du génie, de la marine et de l'infanterie spécialement constituées et arrivées avec les premières troupes débarqués, de les détruire et de dégager des chenaux pour permettre l’approche des forces suivantes et de barges plus grandes.
Le plan de débarquement ne s'est pas déroulé comme prévu et dès le début, la situation prit une tournure catastrophique pour les Crabes des Cocotiers. Le bombardement aérien et naval avait manqué ses cibles et n’avait pas neutralisé les défenses ennemies. Les troupes galliennes se heurtèrent à des positions urbaniennes quasi-intactes. La mer était agitée et le vent fort. Ces difficultés de navigation entraînèrent la plupart des barges, déportées par le courant, à débarquer hors des endroits prévus. Les urbaniens ne dévoilèrent pas leurs positions et ils attendirent que les premiers soldats galliens sortent des barges pour ouvrir le feu. Le vent fort fit monter la marée plus rapidement que prévu, poussant de nombreuses barges sur les obstacles urbaniens. La première vague gallienne fut clouée sur place, ne progressant pas et subissant de très lourdes pertes. Les troupes suivantes ne progressèrent pas non plus. Les équipes du génie, du fait de la désorganisation de l'ordre du débarquement, arrivèrent avant l'infanterie. Sous le feu ennemi et avec peu de matériel, elles ne dégageaient qu'avec grande difficulté, quelques chenaux pour les barges suivantes, subissant elles aussi de lourdes pertes. Dans l'incapacité de dégager suffisamment les obstacles, les galliens ne pouvaient débarquer correctement troupes et matériels et ils n'arrivaient pas à dégager les sorties de plage, fortement défendues. Cela provoqua rapidement encombrement et désordre sur la plage et des retards pour les débarquements suivants. Les communications radio avec le commandement étaient difficiles, 80 % du matériel radio de la première vague furent perdus. La panique participa un peu plus à la désorganisation générale.
Le commandement gallien envisagea un temps l'abandon de l'opération. Mais outre la perte des 5.000 hommes déjà débarqués, cela présentait le grand risque d'affaiblir la position alliée avec une tête de pont de l'ONN à l'ouest qui aurait été séparée de 60 km de la tête de pont de l'UP à l'est. Le général Roquejeoffre, qui supervisait l'opération au large depuis le porte-avions Leclerc, malgré le manque d'informations, décida de poursuivre le débarquement et continua d'envoyer des troupes sur zone. Finalement quelques pénétrations de la ligne de défense réussirent. Les bataillons de spahis et de dragons qui devaient être envoyés sur place après la première phase du débarquement, furent envoyés en renfort. Ils parvinrent à réaliser la première percée valable. De petits groupes réalisaient des assauts improvisés sur le talus escarpé de la côte. Ils étaient aidés par l'appui de quelques navires de guerre dont le Mistral qui, au risque d'être touchés par les batteries terrestres urbaniennes, avaient fini par se rapprocher des plages. Certaines barges parvinrent à franchir les chenaux ouverts. Des troupes galliennes prirent le plateau côtier qui domine la plage et commencèrent à prendre les défenses de l'URK, mal défendues sur leur arrières, à revers. D'autres unités suivirent et d’autres percées furent réalisées depuis la plage. Les Crabes de Cocotier durent faire face à quelques contre-attaques urbaniennes mais en milieu d'après-midi, leur dernier bunker fut pris.
Baptisée Bloody Beach par les Crabes de Cocotier, c'est la plage du débarquement qui a provoqué le plus lourd bilan des pertes du Jour J (30 % du total des pertes du 11 juillet) et elle détient le taux de perte le plus fort avec près de 8 % des effectifs débarqués dont beaucoup par noyade. 1.000 galliens sont tués et 2.000 blessés sur Bloody Beach (le bilan précis reste inconnu), 90 % des hommes de la première vague étant tués ou blessés.
Les objectifs prévus à la fin du Jour J pour la zone gallienne ne sont pas atteints. Ils prévoyaient une tête de pont sur une profondeur de 8 km à l'intérieur des terres, alors que seule une petite tête de pont est tenue, de deux kilomètres de la côte dans sa plus grande profondeur. Mais le périmètre dégagé est suffisant pour pouvoir alimenter la tête de pont.
- sebastien12Membre Confirmé
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Monsieur Cuco
Président de la République Gallienne
a écrit un communiqué officiel au nom du pays Gallia :
Ordre de mobilisation générale, 11 juillet 2014
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- COMMUNIQUE DE GUERRE
Par décret du Président de la République, la mobilisation des armées de terre, de l'air, et de mer est ordonnée à compter de ce jour, ainsi que la réquisition des animaux, véhicules, biens et matériels nécessaires au complément de nos armées.
Tout Gallien soumis aux obligations militaires doit, sous peine d'être puni avec toute la rigueur des lois, obéir aux prescriptions des autorités civiles et militaires responsables de l'exécution du présent décret.
Vive la République, vive Gallia !
Monsieur Cuco
Président de la République Gallienne
a écrit un communiqué officiel au nom du pays Gallia :
Bilan provisoire de l'intervention Gallienne en Urbania
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- COMMUNIQUE DE GUERRE
Au 2ème jour du débarquement sur les côtes d'Antares, la tête de pont s'agrandit et le retard est rattrapé. Le 11e RAMa (Régiment d’artillerie de Marine) a débarqué, suivi par la 6e DLB (Division légère blindée). La FAR (Force d’action rapide) progresse vers l'ouest dans le but d'établir la jonction avec les troupes de l'UP. Les troupes galliennes continuent par ailleurs de réduire les poches de résistance dans la tête de pont, tandis que le 1er RI (Régiment d’infanterie) se dirige vers l'est pour faire la jonction avec les Lancastériens, et que le 1er RHP (Régiment de hussards parachutistes) essaye, sans succès, d'encercler le 726e régiment de grenadiers urbaniens au sud de la tête de pont.
À ce jour, les Crabes des cocotiers disposent d'une tête de pont de 5 à 6 km de profondeur. Un héliport est en voie de contruction devant la plage ; il permettra l'évacuation de nombreux blessés. Un port artificiel constitué de différents grands éléments préfabriqués à Gallia, acheminés sur la côte urbanienne, est en voie d'assemblage, pour faciliter des transbordements vers la plage.
Beaucoup de facteurs impondérables ont nui à l'opération, et principalement :
- la mauvaise visibilité a empêché la neutralisation de la défense par les bombardiers et l'artillerie navale ;
- l'état de la mer, un courant marin plus fort que prévu et une mise à l'eau trop loin des plages ont causé le chavirement de nombreuses barges. Cela a également causé le chaos dans l'ordre et les lieux de débarquement.
L'artillerie navale ne semble pas avoir été à la hauteur. La visibilité n'était certes pas idéale mais les navires sont probablement restés trop éloignés de la côte. Seule, l'approche du Mistral après 10 heures le 11 juillet a pu débloquer la situation.
Le manque de chars pour appuyer la première vague s'est fait cruellement sentir. Les spahis et les dragons se sont montrés particulièrement efficaces ; ce qui prouve l'utilité de troupes d'élite bien entraînées.
Les percées entre les positions urbaniennes se sont avérées bénéfiques car elles ont permis d'attaquer les forces de l'URK à leur point faible, c'est-à-dire par derrière.
Aucune contre-attaque d'envergure n'a pu être menée par les urbaniens.
Monsieur Cuco
Président de la République Gallienne
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Communiqué de l'État-Major des armées galliennes
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- COMMUNIQUE DE GUERRE
Le déroulement du débarquement des troupes galliennes en Urbania, la résistance opposée par les terroristes de l'URK, et les risques d'embrasement généralisé des hostilités suite aux (vaines) tentatives d'intimidation de la marine des îles Cerbères, ont rendu de plus en plus crédible l'hypothèse d'un conflit long et coûteux en hommes et en armes.
En conséquence, l'État-Major gallien a pris les dispositions suivantes:
- l'opération de sauvetage et d'évacuation Wind of Freedom, devenue caduque grâce à l'offre de services de l'Aerius, est annulée, et les 1.000 soldats galliens qui y étaient affectés seront débarqués en territoire urbanien où ils seront intégrés à la division des crabes des cocotiers;
- les forces navales qui y étaient affectées soit la frégate Jean de Vienne, le transport de chalands de débarquement (TCD) Siroco, la frégate anti-aérienne Jean Bart, le bâtiment de projection et de commandement Mistral, et le groupement de transport opérationnel, comportant trois EC 725 et 1 avion de transport tactique C 160 Transall, se joindront au porte-avions nucléaire Leclerc et assureront avec effet immédiat la sécurité des convois et du ravitaillement des troupes galliennes engagées dans l'opération Bouclier des Plages
- la force d'action navale (FAN) qui patrouille au large des côtes d'Antares verra dans les prochains jours ses effectifs augmenter à 12.000 marins et une centaine de bâtiments de surface, et sera constituée comme suit:
- Le groupe aéronaval (GAN) rassemblé autour du PAN Leclerc, accompagné d'une frégate anti-aérienne et d'un pétrolier-ravitailleur, des frégates de lutte anti-sous-marine, d'un sous-marin nucléaire d'attaque, des avions de patrouille maritime. Le groupe aérien embarqué est composé d'une quarantaine d'aéronefs : avions Rafale, Hawkeye et Super-Étendard, hélicoptères Super-Frelon et Dauphin.
- Le groupe amphibie : il comprend les trois bâtiments (Mistral, Tonnerre, Dixmude) de projection et de commandement (BPC type Mistral), un transport de chalands de débarquement (TCD), des bâtiments de transports légers (BATRAL), un groupe de bâtiments de guerre des mines, des bâtiments de protection et de soutien, et embarque des commandos marine, des unités d'infanterie motorisée de l'armée de terre et des hélicoptère, principalement des Panther et Lynx ;
- Des frégates : 7 frégates de lutte anti-sous-marine disposant de sonars remorqués et d'hélicoptères ainsi que de fortes capacités de lutte anti-navire et d'autodéfense antiaérienne, 2 frégates antiaériennes (le Cassard et le Jean Bart) de classe Cassard destinées à assurer la protection des forces maritimes contre les missiles et la menace aérienne, 2 frégates de défense aériennes furtives (Forbin et Chevalier Paul) devant assurer la protection d'une zone, d'un convoi ou d'un groupe aéronaval contre les missiles et la menace aérienne, 5 frégates de classe La Fayette, 11 frégates multi-missions
- La force de guerre des mines qui comprend : 11 chasseurs de mines, 3 groupes de plongeurs démineurs, des bâtiments remorqueurs de sonars
- 4 pétroliers-ravitailleurs de type Durance
- 9 patrouilleurs de haute mers (avisos A69)
- 18 patrouilleurs (classe P 400)
- six sous-marins d'attaque à propulsion nucléaire de classe Rubis- la FAN sera placée sous le commandement du vice-amiral d'escadre Alain Dumontet avec pour instructions de n'engager le combat qu'avec les forces urbaniennes, mais de répondre par les armes à toute provocation, voire agression, de toute force quelle qu'elle soit. Elle assurera par ailleurs le transport et le déploiement de 30.000 soldats supplémentaires qui renforceront la tête de pont d'Antares.
Monsieur Cuco
Président de la République Gallienne
a écrit un communiqué officiel au nom du pays Gallia :
Emprunt de la Défense nationale
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- COMMUNIQUE DE PRESSE
L'évolution du front en Urbania, malgré l'élargissement de la tête de pont d'Antares qui se poursuit, fait craindre le passage de la guerre de mouvement à une guerre de position. Si ces craintes devaient se confirmer, rapidement se poserait la question de la gestion économique d’une guerre qui s’annonce plus longue que prévu.
Gallia souhaite anticiper tout problème éventuel à cet égard, et dans le même mouvement lancer un appel au patriotisme et à la conscience des citoyens galliens, qui doivent se sentir impliqués dans leurs forces armées nationales. Afin de financer les opérations militaires en cours et à venir, l'État Gallien fera dès lors appel à la solidarité nationale via l'émission d'un emprunt de guerre de 60 milliards d'euros.
Les titres de créance émis par le gouvernement porteront le nom d'Obligations de la Victoire, et feront l'objet d'affiches de propagande.
Monsieur Cuco
Président de la République Gallienne
a écrit un communiqué officiel au nom du pays Gallia :
Cessez-le-feu temporaire des troupes galliennes
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COMMUNIQUE DE GUERRELe Président de la République Gallienne prend acte du retrait des troupes du Sunrise d'Urbania, et des propositions de négociations faites à l'URK par les Présidents de la RIG et du Brocélia.
Gallia ne négocie pas avec des terroristes et ne sera donc ni présente ni représentée au sommet de Valtamine. Cependant, afin de ne pas compromettre la position de ses alliés, Gallia a décidé d'observer un cessez-le-feu temporaire de ses troupes. La division Crabe des Cocotiers cessera dès lors avec effet immédiat sa progression à partir de la tête de pont d'Antares en territoire urbanien. Ce cessez-le-feu temporaire prendra fin au moindre mouvement hostile des forces de l'URK ou de ses alliés.
La République Gallienne réexaminera sa position dans la crise urbanienne en fonction des futurs développements diplomatiques.
Entretemps, les innombrables réfugiés urbaniens qui continuent à fuir ce régime criminel trouveront toujours en Gallia un havre de paix et de sécurité.
- NatsukanMembre Chevronné
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une preuve de leur efficacité
La partie consacrée à la culture a été modifiées
Le culte de la Raison
Dans un décor d'inspiration antique, quelques jeunes filles, prêtresses de la philosophie, célèbrent le culte à la déesse "Raison", personnifiée par une jeune femme vêtue d'une tunique drapée et d'un bonnet phrygien.
Fondé lors de la Révolution Gallienne, le culte de la Raison est célébré dans les anciennes églises désacralisées, où la déesse Raison incarnée par une jeune femme, est accompagnée du dieu Progrès et des prêtresses de la Philosophie.
Figurez-vous ce spectacle ! Une jeune fille de vingt ans placée sur les autels, vêtue de blanc et de rouge, entourée de bandelettes d’or qui voltigent dans l’air ; une jeune fille qu’on adore et devant laquelle on s’incline ; puis portée en procession, entourée d’un cortège de douze femmes, traversant les places publiques au milieu de danses joyeuses du peuple, pour qu’elle puisse constater la destruction des derniers vestiges de l'ancienne religion ! C’est donc l’idole des philosophes, cette jeune fille.
Le culte de la Raison comme fondement de la République Gallienne
L’orateur introduisit le culte de la Raison en ces termes :" Législateurs, le fanatisme a cédé la place à la Raison. Ses yeux ensommeillés n’ont pu soutenir l’éclat de la lumière. En ce jour, une foule immense s’est assemblée sous ces voûtes gothiques qui pour la première fois, ont fait raisonner la vérité. Les Galliens y ont célébré le vrai culte, celui de la liberté, celui de la raison. C’est là que nous avons formulé des souhaits pour la prospérité des vues de la République. Là, nous avons abandonné des idoles inanimées pour la Raison, pour cette image animée, le chef-d'œuvre de la nature". Lorsque la déesse fut amenée devant la Convention, le président la prit par la main et dit en se tournant vers l’Assemblée : « Mortels, cessez de trembler devant le tonnerre sans pouvoir d’un Dieu que vos coeurs ont créés. Ne reconnaissez plus désormais d’autre divinité que la Raison. Je vous offre sa plus noble et sa plus pure image ; s’il vous faut des idoles, n’apportez plus vos hommages qu’à celle-ci... Tombe devant l’auguste Sénat de la Liberté, ô voile de la Raison ! ». Après avoir reçu l’accolade du président, la déesse, montée sur un char magnifique, fut conduite parmi une foule immense, à la cathédrale de Notre-Dame pour remplacer la divinité. Placée sur un autel élevé, elle reçut les adorations de tous ceux présents.
Quelques temps après, on brûla la Bible publiquement, en criant : ‘Vive la Raison !’ et, portant au bout d’un bâton les restes à demi brûlés de livres dont entre autres, les bréviaires, les missels, l’Ancien et le Nouveau Testament, et le président déclara « Ils ont expié dans un grand feu pour toutes les sottises qu’ils ont fait commettre à la race humaine».
Bien des années plus tard, le Président de la République Emile Chartier, écrira : « Je vois que la Raison est éternelle […], et qu’elle est le vrai Dieu, et que c’est bien un culte qu’il faut lui rendre. […] Les hommes sentent bien tous confusément qu’il y a quelque chose de supérieur, quelque chose d’éternel à quoi il faut s’attacher, et sur quoi il faut régler sa vie. Mais ceux qui conduisent les hommes en excitant chez eux l’espoir et la crainte leur représentent un Dieu fait à l’image de l’homme, qui exige des sacrifices, qui se réjouit de leurs souffrances et de leurs larmes, un Dieu enfin au nom duquel certains hommes privilégiés ont seuls le droit de parler. Un tel Dieu est un faux Dieu.
La Raison, c’est bien là le Dieu libérateur, le Dieu qui est le même pour tous, le Dieu qui fonde l’Égalité et la Liberté de tous les hommes, qui fait bien mieux que s’incliner devant les plus humbles, qui est en eux, les relève, les soutient. Ce Dieu-là entend toujours lorsqu’on le prie, et la prière qu’on lui adresse, nous l’appelons la Réflexion. C’est par la Raison que celui qui s’abaisse sera élevé, c’est-à-dire que celui qui cherche sincèrement le vrai, et qui avoue son ignorance, méritera d’être appelé sage ».
- Geoff35340Membre Émérite
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En tout cas c'est très intéressant