@JackDuck:Merci!

Belle histoire !

Merci Fox^^

Maintenant qu'il y a une Histoire en place,je compte reprendre quelques screens d'anciennes MAJ pour la cohérence de celle-ci,j'espère que vous apprécierez,car ce n'est pas évident de tout faire coïncider^^


La première année fut captivante, à ma grande surprise tout le monde tombait d'accord sur les choix de notre architecture et nous partions sur un modèle médiévale et respectant nos montagnes et nous faisions donc attention que de la simple habitation au monument tout s’imbrique et se ressemble. J'étais heureux de toute l'énergie dont chacun faisait preuve, même s’il restait ce secret en moi que je n'osai confier à personne sur ce qui chaque jour m'emmenait à prendre une décision plutôt qu'une autre. Chacun d'entre nous devenait un proche, un frère, un ami, et même si nombreux, nous devenions une famille et savions que ces moments auraient une valeur particulière dans les épreuves qui tôt ou tard viendraient.

Alors que l'automne n'était pas terminé, vint un soir, en moi, un souffle glacial, un vent me paralysant et tombant à genoux, je fus tout aussi soudainement baigné d'une chaleur telle des bras tendres se refermant autour de moi et, ouvrant difficilement mes yeux, j'entrevis un jeune garçon, peu vêtu et souriant. Sans bouger ses lèvres, il me parla et me rassura.

"- Jivan, écoute ton âme, Jivan, écoute ses battements, chacun d'entre eux sont uniques et battent à un temps précis de ta vie. Jivan, cet endroit est comme ton cœur, et tu dois savoir que tout y est aussi unique, alors sache que cette cité doit être protégé du mal et des tourments qui viendront la guetter. Je ne suis ni un dieu, ni un seigneur, mais simplement un élément veillant sur d'autres."

J'étais totalement paralysé mais en plénitude, je n'avais jamais eu aussi peur de quoi que ce soit et je ne voulais que rien de ce moment ne s'arrête.

"-Jivan, tu dois bâtir cette ville, mais tu dois construire un bâtiment particulier, un lieu surplombant chaque endroit qui sera bâti, tu dois bâtir le gardien, tu dois bâtir Bouddha. Cette nuit tu le verras, et dés demain, tu commenceras pour le bien et le salut de chacun d'entre vous et de ceux à venir"



Je tombais soudain à genoux et plus rien, tout avait disparu, la présence et l'osmose qui était en moi venait de s'estomper en un instant, et j’eus l'impression que des heures venaient de s'écouler. Pourtant, j'étais épuisé et assoiffé, je pris du thé, et comme la voix me l'avais dis, je m'allongeai pour une nuit ou, tel un songe j'allai voir ce qui devait devenir ma création. Jamais une nuit fut si longue, malgré la fatigue, je ne faisais que tourner, et au première lueur du matin, je n'avais ni dormi, ni vu ce qui aurait du me guider. La journée qui s'ensuivit fut longue, la charge de travail ne manquait pas, et je dus faire l'effort de ne rien laisser entrevoir de ce qui me hantait. J'observais longuement les montagnes, et j'étais troublé de savoir que ceux qui les protéger, souhaitait faire de même avec nous. Une semaine s'était écoulée et rien n’était venu à moi, de longues nuits et de longues journées et une fatigue s'accumulant alors que la ville devait se réunir pour un grand conseil le lendemain.

En sueur, je me réveillai et j'avais tout vu ! Il était si jeune et une peau cuivrée, dans un halo de lumière à rendre aveugle. Bouddha, c'était lui, sans qu'il eu à me le dire, une telle sagesse et le signe, tel un message à transmettre, fut délivré. J'avais dormi bien trop longtemps et ce fut en précipitation, que je me rendis à la place principale ou se tenait la réunion. Les discussions avaient déjà commencé, mais je pris très vite la parole, et dans un long silence, mes premiers mots prirent le nom de Bouddha ! Je parlai lentement et j'expliquai ce qu'il nous faudrait entreprendre pour rester, et que nous et la montagne, ne fassions plus qu'un. Je ne vis pas de suite que certains regards étaient perplexes, voir gêné, et même septique. Pour la première fois, nous n'étions plus d'accord sur comment nous souhaitions bâtir cette ville. Certains voulaient l'ouvrir au monde et non la renfermer vers la chaîne de montagne, d'autre la voulait protectrice et certains revendiquait même qu'il faudrait n'y bâtir qu'une image de futur, sans prendre modèle sur ce que le monde bâtissait déjà. Alors que je parlai, une cohue inaudible vint prendre le dessus, et des groupes se constituèrent au gré des envies, et la virulence fit place à la tolérance...

Il faut que vous sachiez que dans l'année qui venait de s'écouler, la ville avait déjà pris une importance, nous avions bâti sur un style médiévale, car la proximité des montagnes nous permettais une pierre riche et de qualité, nous donnant une structure plus solide comparés à nos premiers campements de fortune. Les ouvriers et maîtres d’œuvres étaient nombreux en ce domaine, nous avions rendu la ville très respirable avec de grandes artères.







Je marchai loin de la cohue, en me demandant qu'est ce qui pourrait nous permettre de nous regarder et nous sourire, comme au premier temps. Nous avions tout pour créer le bonheur et la simple évocation que quelque chose veille sur nous, de façon passive et pure, qui venait d'effrayer tout le monde et de nous diviser. Je regardai la montagne une dernière fois, avant de fermer les yeux, et espérant les ouvrir le lendemain sur une ville différente et plus proche d'elle même.

A suivre...

C'est bon comme histoire.....et tes photos appuient bien!

j'aime le style "archive" bau travail

Très belle histoire !
J'espère qu'un peu de sagesse viendra éclairer les habitants que l'annonce du bouddha protecteur a sottement effrayés

beau témoignage et belle histoire
vivement la suite !

J'aime bien! :good:

Merci pour vos commentaires,ça fait plaisir et c'est encourageant...
Voici une grosse MAJ,enfin,grosse,un long texte plutôt^^
C'est la suite logique de l'histoire de Rock Bird-City,pour ensuite,reprendre à la dernière MAJ "The Spirit Of Rock Bird"(pour ceux qui ont suivis,et qui suivent toujours )


La nuit fut paisible, je fermai rapidement mes yeux en repensant à mes premiers pas ici, le départ de la maison familiale, et cela me rappelait pourquoi j'étais là et que je m'étais égaré en oubliant que le bonheur de chacun, d’où qu'il soit issue et d’où qu'il vienne, était ce que je souhaitais tout au fond de moi. Je ressentais que cette nuit m’ouvrira les pas vers quelque chose de nouveau et qui marquerai pour longtemps l'histoire de notre ville.


Le lendemain, j'ouvrai les yeux très tôt à l'aube et des nuages recouvraient le ciel. Il faisait sombre mais pourtant, l'activité de notre cité sembla être tout aussi chaotique que la veille mais, d'une manière totalement différente, les habitants semblaient ne plus se comprendre, les gestes pour s'expliquer prenaient le dessus sur les mots et voila toute une population telle une malédiction plongé dans la différence la plus totale. Je mis du temps à comprendre la situation car je ne subissais rien de ce mal, j'entendais et saisissais chaque mot que chaque personne prononçait à l'égard d'une autre et je semblai être le seul. Il me serait difficile de vous décrire comment cela put arriver et surtout, comment d'une ville si unis, nous passions à une cité complètement coupée d'elle même. En quelques mois, des communautés plus ou moins nombreuses prirent vie, s'organisèrent et modifièrent énormément les plans d'urbanismes que nous avions comme projet de départ. L'emploi ne manquait pas mais, certaines partie de la ville se développait bien plus vite, ce fut le cas du quartier asiatique ou le bois,plus facile et rapide à travailler permis de belles avancées.




















A côté de cela, un quartier plus moderne voyait le jour avec des formes plus simples mais ou l'électricité et le confort faisait place.








Le centre quand à lui gardait son âme du départ, il n'y eu peu d'amélioration mais l'empreinte moyenâgeuse ne fut en rien modifié et quelques petites touches le mis simplement en valeur.




On vit également que ceux qui prenait en main les affaires et les projets, se faisaient bâtir des habitations de plus grand standing que ceux n'étant que des exécutants. Personne n'avait à se plaindre mais, on dénotait déjà que la hiérarchie sociale prenait place, comme dans tout endroit du monde.




Je tentai bien souvent de rapprocher les communautés et les castes mais, sans grand succès. On se méfiait de moi, surtout que je n'avais pas subis ce fléau d'une nuit... car, pour ma part, je comprenais tout le monde et tout le monde pouvait me comprendre, ça en avait effrayé certains et d'autres me trouvait trop inoffensif pour avoir à se soucier de moi. Tant bien qu'au bout d'une année, notre ville n’était plus le petit hameau du départ. Des routes, des boutiques, des parcs avaient fait place, nous vivions comme dans tout autre endroit et un conseil avait été nommé, rassemblant chaque partie ou minorité, pour décider de chaque projet. J'assistai mais, je n'avais plus mon mot à dire, je sentais que nous perdions quelque chose et que, tôt ou tard, cela nous jouera un vilain tour.






Au troisième printemps, la fonte des glaces permis le retour de ruisseau et torrent plus important, et surtout une pluie importante pris place pendant plusieurs jours. Il faisait sombre et, chaque matin, le temps était similaire à la veille et je commençais à m'inquiéter car nous n'avions rien prévu pour se préserver d'une météo extrême. Les lits des cours d'eau commencèrent à déborder dix jours plus tard et ceux vivant plus prêt de la montagne virent les premières maisons inondées. La ville pris la décisions d'abattre des arbres pour freiner la rivière principale, une grande quantité de personne participèrent au chantier sous une pluie torrentielle mais, l'effet fut là, et le courant fut ralenti, permettant de vider les caves et mieux protéger les quartiers n'étant pas encore touché. Quelques jours plus tard pourtant, comme un sceau remplie se renversant sur le sol, nous subîmes une terrible montée des eaux à la fois violentes et dangereuses, mélangées à toutes les branches et arbres que nous avions naïvement mis en travers de la rivière.
La panique pris place et chacun essaya de se sauver où de gagner les hauteurs des bâtiments les plus élevés, mais sans aucune organisation, le danger guettait chacun des plus faibles d'entre nous. Ce spectacle fit l'effet d'un choc en moi, trop longtemps dans ma léthargie et ma passivité, je me décidai à reprendre les choses en main et je contactai de mon mieux chaque représentant des communautés, nous devions rassembler des hommes, protéger le quartier le plus à même de tenir le temps que passe cette tempête et surtout constituer des équipes pour ne laisser personnes derrière nous. Donnant des ordres et ne laissant transmettre aucun doute sur mes décisions, chacun s'exécutait et d'une situation désordonnée, nous passions à une véritable lutte pour notre survie. Le temps passait vite et la fatigue pointait son nez, sur la fin, plus personne ne pouvait dire qui était de telle ou telle quartier, à la fin, la seule chose qui prévalait, c'était que chacun se sentait un habitant de Rock Bird ! Il y avait des sourires de remerciement, d'autre donnait à boire ou à manger dans le peu de provisions qu'il leur restait, mais chacun d'entre nous marchait vers l'autre, comme si l'odeur d'une ancienne époque venait de revenir. La pluie cessa un après midi et le beau temps fut accueilli par des cris de joie ! Les uns et les autres se serrant dans les bras. Heureux de ce succès, je me mis en chemin vers ma maison voir ce qu'il en restait mais, à peine eu-je fait cent mètres, que des hommes vinrent vers moi...

"Jivan, nous avons parlé longuement entre nous pendant que la pluie décidait de notre sort, et nous devons au nom de chaque habitant et confessions te présenter nos excuses... Nous avons cru que tu devenais fou ou bien que tu ne cherchais qu'a étendre le pouvoir autour de toi et surtout, que la malédiction était venu de prière ou de tout autre manière venant de toi, certains même voulait te renvoyer de la ville...mais aujourd'hui nous voila bien honteux car, sans toi...
Si tu l'acceptes et tu nous ferais honneur, nous aimerions que tu nous guides, que tu prennes en main cette ville et que tu tranches les conflits ou les idées de chacun. Tu as notre confiance et nous voulons savoir ce que nous devons faire pour reprendre le lien avec cette ville, la ou nous l'avons laissé..."

Je fus très touché et sans voix, je leur dis simplement de tous venir le soir même sur la place et que je leur donnerai ma réponse.

La journée fut pour moi d'une saveur tout autre, cette catastrophe avait été plus bénéfique que négative, les liens étaient revenus, la solidarité avait retrouvé un sens et le bonheur ? Il ne demandait qu’à reprendre sa place. Quand le soir vint, je pris le temps d'arriver, d'observer notre ville et tout ce que trois années avaient donné et ce que nous avions oublié et, je su à cet instant quelle serait ma réponse. Tout le monde était là et c’était à vrai dire impressionnant, surtout le silence avant que je ne prononce mes premiers mots…

A suivre...