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Saynwen
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Grande guerre | L'escalade vers un conflit mondial  14590211

Sous la pression d'un certain individu et avec l'aval de Vince, je publie ici l'ensemble de ce qui a été déjà rédigé à propos de la Grande guerre.
Ainsi, il a été décidé que l'histoire de la Grande guerre sera divisée en trois grandes parties qui auront chacun un sujet dédié :

• I. L'escalade vers un conflit mondial ;
_• II. La Grande guerre ;
__• III. Un monde d'après-guerre dévasté.

Dans cette première partie, figureront plusieurs sous-parties :

• A. L'Empire deltan, un impérialisme millénaire ; Grande guerre | L'escalade vers un conflit mondial  171026035613411093
_ • B. Le traité de Néapoli ; Grande guerre | L'escalade vers un conflit mondial  171026035613411093
__ • C. Les accords de Viléna, les prémices de la Grande Alliance  ; Grande guerre | L'escalade vers un conflit mondial  171026035613411093
___ • D. La Guerre noire, premier conflit moderne ;
____ • E. La guerre civile mandelsienne ;
_____ • F. La guerre civile polarienne.

Cette liste n'est pas exhaustive !
Merci de ne pas commenter ces trois sujets. Pour cela, dirigez-vous sur le blabla.


Dernière édition par Saynwen le Jeu 5 Avr 2018 - 22:03, édité 1 fois
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A. L'Empire deltan, un impérialisme millénaire


Grande guerre | L'escalade vers un conflit mondial  171026040834225959

__• Histoire abrégée de l'Empire

Les deltans descendent d'un peuple nomade qui vivaient dans les plaines de l’actuel Riven et sur le plateau de Gahazet. Vers le IXe siècle avant notre ère, un âge glaciaire provoqua une importante période de migration : fuyant leurs terres ancestrales devenues inhabitable, ces populations s’installèrent dans le delta du plus grand fleuve aurinéen, le Sèvre. Quatre siècles plus tard, ils se sédentarisent et après avoir formé un éphémère royaume entre -410 et -384, fondèrent une prospère république marchande. Devenus les deltans, ils établirent de très nombreux comptoirs commerciaux en Volcania (dont l’actuelle ville de New Myria, à l’époque Myres). En -210, ils conquirent le Royaume mède (sur l’actuel archipel d’Euromed). Cette république était alors dirigée par un conseil ploutocratique composée des plus importants marchands deltans : le Mercatores consilium (sous l’Empire, cette assemblée se conservera sous le nom de Conseil des anciens). Quant aux cités, elle était gouvernées par des dominatores, ou despotes.

En -140, une importante invasion de tribus teutonnes des steppes du nord menacèrent la stabilité de l'Empire celte voisin. Ceux-ci vont pourtant arriver à un accord en donnant des terres aux teutons et aux romans et cohabitèrent pendant une centaine d'année. Voyant la situation se dégrader pour l'Empire celte, la République deltanne, soutenue par ses alliés généciens, envahirent les territoires du sud de l'Empire. Les celtes quittèrent alors le continent de peur que les teutons ne profitent eux aussi de la situation et migrèrent vers l'actuel archipel des îles Cerbères.

Entre -40 et -20, la république fut confrontés à plusieurs invasions des tribus teutonnes du nord, après que les celtes furent chassé du continent, les teutons envahirent le Delta et pillèrent ses principales cités : sacs de Fiuggi en -38, de Folies en -29, de Dirtoyes et d’Otopus en -23. Seule Lutèce résista grâce à ses remparts et à son despote, Secundus Tullius, qui en tira un grand prestige.
S’ensuiva alors une période d’anarchie : le Temps des troubles ou Licentia Tempus en Deltan. Le despote de Lutèce, fort de son prestige grâce à ses faits d’armes contre les barbares teutons, réunifia les cités deltannes et écrasa les révoltés. Ayant au préalable centralisés tous les pouvoirs en ses mains et réduisant au silence le Mercatores consilium, il se proclama empereur sous le nom de Secundus Ier l’an 1, son couronnement concorde avec le début de notre ère.

Le jeune empire apparait alors au fait de sa puissance sur le continent : en effet, les teutons ont été refoulés, les celtes se sont exilés sur l’archipel des îles Cerbères, le Lagos et la Génécie s’était déchiré durant un conflit long de 20 ans et la Confédération de Porthos était empêtrés dans des révoltes systématiques dans ses colonies océaniennes. Secundus entrepris alors la Magnam expeditionem (la Grande campagne) : il soumit les seigneurs généciens en l’an 2, les marchands de la Fédération porthosienne, se placèrent de leur grès sous la domination de l’empereur l’année suivante, puis repoussa tribus teutonnes en l’an 5 pour occuper les anciennes possessions côtières celtes. Ses légions envahirent Arrabal entre les ans 5 et 9 et écrasèrent les armées du clergé Unimates lors de la sanglante bataille d’Arceval où les armées de Secundus acquirent une réputation de discipline inébranlable. Cette campagne s’acheva avec la prise de Lagumine et la chute du Royaume de Lagos en l’an 11, alors en pleine décrépitude. Seuls échappaient alors au contrôle impérial en Aurinéa les tribus barbares au-delà des montagnes d’Arrabal et les îles au sud du continent.

Conscient que l’Empire ne pourra jamais administrer seul ses nouveaux territoires, Secundus Ier conserve les administrations et institutions des pays conquis n’y laissant qu’un gouverneur militaire. Ces provinces devront néanmoins s’acquitter d’un tribut impérial et ses dirigeants (le roi au Lagos, le chef du clergé Unimates à Arrabal ou encore le doge de Porthos) devront jurer fidélité à l’empereur. En échange, ceux-ci gagnent une place au sein du nouveau conseil des Anciens, sur les décombres du Mercatores consilium : cette assemblée réduite sera le seul contrepouvoir à l’empereur pendant plus de deux millénaires. Ce système politique ne connaîtra pas de réelles réformes avant 1864.
A la mort de Secundus en 24, celui-ci est divinisé et son nom devint un des titres impérial.

Jusqu’au XVIIe siècle, l’Empire traverse une période de paix ininterrompue malgré parfois quelques conflits intérieurs (guerre civile lagossienne, 750-758, indépendance de l’Euromed en 987, révolte des Unimates en 1152, conflits tribaux en Génécie entre le XIIe et le XIVe siècle et la guerre de succession lagossienne entre 1587 et 1591) et des frictions à la frontière de l’Empire teuton. Les deltans et ses vassaux porthossiens et généciens continuèrent de coloniser lentement Volcania et Océania.

En 910, des comptoirs commerciaux sont créés en Philicie et apportèrent richesse et prospérité à l'Empire celte, les deltans convoitent alors ces richesses d'un nouveau monde et S’ensuit d'un mouvement de colonisation sur le « nouveau » continent à partir de 1102.

Le deltan devint la langue officielle de l’empire en 1505.

En 1631, les tensions deltannes et celtes à propos de revendications en Philicie et en Aldesyl aboutirent à un conflit sanglant : c’est la Guerre du Demi-siècle, qui se solda par une victoire sur les flottes celtes en 1653 et la capitulation des armées celtes devant Sankt-Cernes dans la même année. L'Empire deltan récupéra alors les territoires teutons (sous protectorat celte depuis 1523) et les colonies celtes d'Aldesyl. Ceux-ci devinrent alors vassaux de l'Empire. Les colonies de l'archipel d'Ancore (jusqu'alors sous contrôle celte) profitèrent de l'anarchie provoquée par la débâcle de leurs anciens colonisateurs et proclamèrent leur indépendance.

Après 1685 et l'indépendance des celtes, l'Empire connait une série de défaites militaires qui vont le contraindre a se recentrer sur l'aurinéa, les celtes reprennent vite leur traditionnelle dessus dans le domaine maritime et vont développer le commerce au nord et vers la Philicie au dépens de l'Empire Deltan qui commença une lente période de déclin.

Pourtant, c’est à Lutèces, la capitale, que fut inventée la machine à vapeur en 1759, ce qui lança la première révolution industrielle. Néanmoins l’industrialisation ne s’implante que dans le Delta et sur les littoraux porthossiens et généciens.
Durant les XVIIIe et XIXe siècles, les deltans (tout comme les celtes) perdirent la plupart de leurs colonies en Philicie, en Volcania et en Océania, s’étant rebellé contre la métropole qui les négligeait. A l’aube des années 30, l’Empire colonial deltan n’était plus que constitué du nord du continent volcanien et de quelques îles et archipels en Océania.

_« Le Tournant impérial »

En 1861, face à la désintégration de son empire colonial et à l’irrésistible montée des nationalismes qui composait sa patrie, l’empereur Julien VII, conseillé par le gouverneur Théodore Henri, un nationaliste deltan, convoque le Conseil des anciens et propose une importante politique de centralisation. Les anciens rejettent bien sûr toutes ses propositions et l’empereur, furieux, dissout l’assemblée et emprisonne ses membres. En conséquence, l’entièreté des provinces impériales se révolte et Théodore Henri préconise une violente répression. Durant la guerre civile qui s’ensuivit entre 1861 et 1864, plus de 250 000 révoltés sont fusillés, 2 millions emprisonnés (ils ne seront libérés qu’en 1876 avec la traditionnelle amnistie du nouvel empereur) et les actes de violences se comptent par plusieurs milliers.

Pour punir les provinces de leur insolence face à l’empereur auquel ils ont pourtant jurés fidélités, Julien VII abolit les institutions régionales, nomme des gouverneurs impériaux, déchoit le roi du Lagos qui part en exil au Riven voisin, exécute pour trahison plus de la moitié des membres du Conseil d’Or de Porthos et emprisonne son doge (qui meurt de mauvais traitement en geôle en 1867), puis exproprie les chefs tribaux généciens. Par son manque de clémence et par sa violence sans limite, Julien VII gagne de la guerre civile un triste surnom auprès de ses sujets : « l’Empereur rouge ».

Le deltan devient la seule langue officielle, et une politique de « deltanisation » est lancée sur le territoire.

On conclura cette partie par une citation de Julien VII résumant parfaitement la politique intérieure de l’Empire jusqu’à sa chute : « Il n’y a pas d’autre peuple que le mien sur ce continent ! »
_
__• Les forces armées deltannes

à venir...

__• Une politique expansionniste

Ayant connu un lent déclin territorial, l’Empire deltan aspire, de par sa politique violemment expansionniste, à la reconquête des territoires perdues ces cinq derniers siècles.
Ainsi, avant même que la Grande guerre éclate, les deltans prirent possession de la Confédération teutonique en 1875, n’hésitèrent pas à débarquer sur les îles de Crosovie en 1931 à l’est de l’Océania, profitant de la faiblesse du Mandelsy empêtré dans une guerre civile, en prenant contrôle de la Synoria bosphorienne en faisant chanter la communauté internationale lors du traité de Néapoli en 1936 ou encore en exerçant des pressions régulières à la frontière de ses voisins comme le Riven ou l’URSGC.

Sa volonté d’une guerre généralisée prend forme lorsque l’empereur Auguste V envahit le reste du Bosphoros en 1937 puis en signant le 30 août 1938 avec le Lancaster, la RIG, l’Urbania et l’Akitsu, les accords de Lutèces qui aboutiront à une alliance à but offensif : la Ligue impérialiste.
La tension mondiale est à son apogée, un conflit mondial est à ce jour plus que jamais possible.


Dernière édition par Saynwen le Mar 10 Juil 2018 - 21:52, édité 1 fois
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B. Les accords de Néapoli


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__• Introduction

Le territoire actuel du Bosphoros est occupé, et ce depuis le IIe siècle de notre ère, par un peuple autrefois sédentaire parlant un isolat unique : l’hellène. La civilisation hellène s’est historiquement développée sur les bords fertiles du fleuve Bosphore, qui donnera son nom au pays : Bosphoros. Avant l’invasion celtique, la seule forme d’organisation politique sur cette terre était la cité-état commercial de Néapoli.

D’abord sous contrôle celte dès le XVIe siècle, puis cédé à l’Empire teuton en 1805 après la victoire de celui-ci lors de la Seconde guerre teuto-celtique, le territoire du Bosphoros fit sécession en 1834, lors d’une longue période d’anarchie (Guerre civile teutonne, 1831-1844) qui succéda à la chute du régime impériale teuton et à son remplacement par une confédération républicaine.
Après un court conflit intérieur entre républicains et royalistes (remporté par ces derniers), le royaume du Bosphoros pris officiellement son indépendance le 17 juin 1836 avec le Traité de l’Anexartisia signé par les confédérés teutons, ravis d’avoir un front en moins à gérer.
Constantin Ier est alors élu roi le 6 juillet de la même année.

En 1875, lorsque l’Empire deltan envahit la Confédération teutonique, le roi de l’époque Michel Ier, craignant à une invasion imminente de sa nation, procède à l’occupation de la chaine de montagne entre le Bosphoros et la confédération, cette région appelée Synoria (« la frontière » en hellène) sera à l’origine du futur contentieux frontalier entre l’Empire et le Royaume en 1936. Cette stratégie fut judicieuse : les généraux deltans rechignent finalement à traverser la Synoria, face à l’énorme défi logistique qu’une telle avancée provoquerait (absence d’infrastructures et hautes-montagnes).

Écarté sous les celtes, puis presque ignoré sous les teutons, le territoire du Bosphoros n’a jamais connu de réel développement et les deux révolutions industrielles ne s’y sont jamais implantées : ainsi le jeune royaume lors de son indépendance ne possède aucune voies ferrées et aucunes formes d’industrie, même légère.
La masse paysanne (> 90% de la population) était dans son immense majorité analphabète.

Sous les règnes de Constantin Ier (1836-1861) et de ses successeurs Michel Ier (1861-1914) et Constantin II (1914-1936), les élites tentèrent de moderniser le pays mais font face à une forte résistance des ruraux : très croyants, ceux-ci refusent (souvent par le biais de révoltes) toutes réformes trop radicales, notamment si celles-ci touchent à leurs mœurs traditionnaux.

Michel Ier, conscient de son isolement diplomatique, signa alors en 1912 un accord avec les celtes des Îles cerbères : ceux-ci garantissent l’indépendance du Bosphoros en échange du contrôle celte du port militaire hellène de Manacori. Le royaume passait alors sous la sphère d’influence celte et des investissements celte (bien que timides) se multipliaient au Bosphoros, notamment dans les transports ferroviaires.
Malgré cela, en 1936, le Royaume du Bosphoros demeurait l’un des pays les plus arriérés d’Aurinéa avec le Manama.
_
__• L’ultimatum

Le 24 avril 1936, l’ambassadeur deltan à Néapoli transmet au gouvernement hellène un ultimatum : sous prétexte que la Synoria soit peuplée majoritairement de teutons, le Bosphoros doit évacuer avant le 2 mai ses troupes qui y sont présentes et accepter une annexion impériale pure et simple de cette bande territoriale.
Tout refus ou absence de réponse étant considéré comme une déclaration de guerre.

Informé de la situation, le Royaume-Uni des Îles cerbères affirme qu’il tiendra ses engagements envers le Bosphoros en cas d’agression deltane et appelle son allié continental, le Riven, à faire de même.
Mais le Riven, conscient que jamais son armée pourrait opposer une quelque résistance face aux deltans et doutant d’un soutien terrestre de la part des celtes, demande la tenue de négociations.
L’Empire deltan, ne souhaitant pas engager sa force navale encore faible face à la redoutable armada des Îles, accepte.

Le 4 mai, le président du Riven, Lewis Davies, l'empereur des îles Cerbères, Edward Roberts oc'Cillia II, et le premier ministre de l’Empire deltan, Toussaint Sevier, se rencontrent à la capitale du Bosphoros, Néapoli. Comble : le Riven demande (en réalité contraint) aux bosphoriens à ne pas participer aux discussions. Dépité, le roi accepte mais réussit tout de même à permettre la présence d’un observateur.

L’Empire refuse de céder. Les celtes souhaitent alors intervenir, mais les rivennois refusent : pour eux, il n’est pas question de combattre pour un régime avec lequel ils n’ont aucun liens et qui plus est n’est pas démocratique. Edward Roberts, indigné du comportement rivennois, quitte avec ses conseillers Néapoli dès le 5 mai.
Le Riven décide donc seul de l’avenir du Bosphoros.

Le 6 mai, le traité de Néapoli est signé entre les autorités deltannes et rivennoises, celui-ci a les mêmes conditions que l’ultimatum du 24 avril : le Bosphoros doit céder la Synoria. En contrepartie, l’Empire s’engage à ne plus s’attaquer à la souveraineté hellène.
_
__• Conséquence

Comme selon les termes du traité, les armées deltannes pénètrent dans la Synoria le 8 mai 1936, et malgré une résistance sporadique de quelques régiments dissidents bosphorien, l’Empire deltan annexe ce territoire le 12 et la rattache à sa province impériale de Teutonie.

Frontière naturelle entre le Bosphoros et l’Empire deltan, cette chaine de montagne aurait pu permettre aux armées hellènes de ralentir les troupes deltannes, en attendant l’arrivée de l’UKEF (les divisions expéditionnaires celtes) et le déploiement des forces rivennoises.

Les craintes de l’empereur des îles Cerbères : « je crains que l’appétit de l’ogre deltan ne soit nullement rassasié : ce n’est que le début » furent confirmées dès début 1937.
Ainsi le 16 février, le gouvernement deltan convoque l’ambassadeur du Bosphoros à Lutèce : l’Empire propose au Bosphoros sa « protection » : en d’autres termes, sa satellisation.

Après avoir contacté son roi, l’ambassadeur transmet sa réponse, celui-ci refuse.
Les deltans passent alors aux menaces : selon eux, des escadrilles de bombardiers n’attendent que leurs ordres pour faire de la capitale « le plus grand brasier d’Aurinéa », et ceci suivi d’une invasion militaire.
Voulant préserver les vies de ses sujets et les trésors culturels de Néapoli, Constantin II accepte de transformer son royaume en « protectorat » deltan.
Refusant de régner en pantin, il abdique le 21 février et part en exil.

Ne pouvant constater que l’échec de leurs politiques à contenir les ambitions de l’Empire, l’opinion publique ne réagit que par des protestations diplomatiques face aux viols ouverts du traité de Néapoli et de la souveraineté hellène.
Nb : « hellène » est l’un des gentilés du Bosphoros.
Nb² :  « celte » est l'un des gentilés du Royaume-Uni des îles Cerbères.[/center]
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