Almadraba est une ville située sur les rives de la mer Méditerranée, limitrophe de deux parcs naturels et admise dans le club réduit des plus belles baies du monde. Celle-ci commence à accueillir certains bateaux de croisière de taille moyenne. Son orientation plein sud lui confère un micro-climat réputé.

C'est une importante station balnéaire en raison de sa beauté. Elle possède plusieurs plages urbaines, des ports, et divers monts, promontoires côtiers ou à l’intérieur des terres. Bien que le relief soit accidenté on trouve quelques zones planes d'une certaine ampleur dans les vallées et les plaines où se concentre une bonne partie du noyau urbain.

Sa situation géographique privilégiée fait qu'elle a souvent été colonisée, depuis les Grecs jusqu'au VIIIe siècle. Les vestiges les plus anciens retrouvés sur place datent du Ve siècle av. J.-C. et la ville connut son apogée au IIIe siècle av. J.-C.. La décadence commença avec l'arrivée des Romains au IIe siècle av. J.-C. et dura jusqu’au VIIIe siècle de notre ère.

À partir de l'an 1000 fut fondé un monastère bénédictin qui permit à la cité de retrouver son prestige.

De la citadelle du XVIe siècle au village de pêcheurs au début du XXe siècle, Almadraba devint dès les années 1950 une station balnéaire internationalement connue grâce à l'engouement des artistes de la Nouvelle Vague puis des Yéyés et enfin, un lieu de villégiature de la Jet set européenne et américaine comme des touristes en quête d'authenticité ou de célébrités.

Almadraba a été élue capitale européenne de la culture 2026. Le slogan « Vagues d'Énergie Citoyenne » résume en un message clair l’idée phare autour de laquelle s'articulera l'ensemble du projet et « l’esprit » de la candidature « Almadraba 2026 » : les personnes et les initiatives citoyennes sont le vrai moteur des transformations et des changements à travers le monde. C’est l’énergie vitale et civique qui pousse les sociétés à avancer et à progresser. La citoyenneté est, en définitive, l’acteur principal dans la recherche de solutions aux nouveaux défis globaux qui s’ouvrent à nous.

Almadraba bénéficie d'un climat méditerranéen aux étés chauds et secs, aux hivers doux et humides. La température moyenne annuelle s'établit à 15,6 °C, avec une maximale à 18,8 °C et une minimale à 12,3 °C. Les températures maximales et minimales relevées sont de 27,3 °C en août et 6 °C en décembre. L'ensoleillement est très important avec près de 2 750 heures sur l'année et un maximum de 355 heures en août. Les précipitations totalisent 711 millimètres sur l'année avec une répartition inégale, seulement 15,5 millimètres en juillet et plus de 100 en octobre. Le golfe d’Almadraba est réputé pour être l'un des endroits les plus dangereux pour la navigation en Méditerranée à cause des nombreux vents qui y interviennent. Si le mistral est relativement rare, le levant surtout et le sirocco parfois soufflent et rendent la navigation délicate.

Le secteur tertiaire est de loin le secteur dominant avec 82,4 % des emplois, suivi par l'industrie et la construction (15,3 %) et enfin en position marginale, l'agriculture (2,3 %).

Les principales activités pourvoyeuses d'emplois sont les hôtels-restaurants (15,3 %), le commerce de détail/réparations (14,8 %), l'administration publique (13,5 %), la construction (6 %), les services personnels et domestiques (5,9 %), la construction navale (5,8 %), la santé et l'action sociale (5,8 %), le conseil et assistance (5,7 %) et l'immobilier (4,9 %).

Ces emplois relèvent en majorité (56,3 %) des catégories employés et ouvriers, et pour 19,4 % des professions intermédiaires et pour 14,5 % des artisans, commerçants et chefs d'entreprises.

Depuis les années 1950, Almadraba est devenue une station balnéaire plébiscitée par la Jet Set et les artistes. Pour répondre à cette catégorie de clientèle, elle dispose sur son territoire de dix palaces classés cinq étoiles, huit hôtels quatre étoiles et onze hôtels trois étoiles.

La commune aimerait développer le tourisme d'affaire.

Le nom de la ville provient probablement de l’hispano-arabe madraba (lieu, endroit où l'on frappe), duquel a dérivé également le terme madrague, filet de pêche fixe, conçu pour la pêche de thons migrant régulièrement en longeant certaines côtes, en particulier des thons rouges. Cette pêche côtière artisanale, mais qui nécessite des moyens et de l’organisation, se pratique en Méditerranée depuis l’Antiquité par les Grecs et les Phéniciens, au moment de la migration des thons vers - et au retour - des lieux de ponte.

La pêche à la madrague, se pratique encore de nos jours au printemps et en été à Almadraba, lors de la migration des bancs, et par ailleurs la flotte de pêche traditionnelle de la ville est toujours importante aujourd'hui.

La mairie d’Almadraba est l'institution qui dirige la ville. Ses dépendances sont situées dans l'ancien casino de la ville, construit en 1887 dans les jardins d’Alderdi-Eder.

La commune est politiquement fortement ancrée à droite avec un plébiscite à chaque élection pour les candidats de la droite parlementaire. On constate aussi une nette tendance à renouveler les mandats des candidats en poste, le maire étant réélu depuis 2003 avec une courte interruption au profit du premier adjoint et une préférence pour les « enfants du pays », qu'ils soient de gauche ou de droite.